Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Attention, marche ! L’édition 2022 du service militaire obligatoire va démarrer dans quelques semaines. Abdellatif Loudiyi, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’Administration de la défense nationale, a souligné lors de la présentation du budget sectoriel de son département à la première Chambre que le ministère de l’Intérieur est en cours de recensement des candidats à cette prochaine édition.
Ils seront au total 20.000, contre 15.000 en 2019. Loudiyi a mentionné que quatre nouveaux centres de formation ont été créés dans les villes de Benslimane, Sidi Yahya El Gharb, Benguérir et Tan-Tan pour recevoir ces nouveaux candidats. Ces nouvelles structures s’ajoutent aux quatre autres centres qui avaient accueilli la promotion précédente en 2019.
Une formation d’un an en deux phases
Les candidat(e)s qui composeront cette 37e promotion sont âges de 18 à 25 ans. Ils devront suivre une formation de 12 mois. Leur parcours démarre par une formation commune de quatre mois, consistant en une formation générale (éducation nationale et civique, histoire militaire, etc.) en plus d’une formation militaire (règlement militaire, discipline générale, éducation physique et sportive, etc.).
Au bout de ces quatre mois, les appelés reçoivent une affectation jusqu’à la fin de la durée de leur service, dans une unité (de combat, de soutien ou de logistique) pour suivre une formation spécialisée de huit mois.
Lire aussi :Tout ce qu’il y a à savoir sur le nouveau service militaire obligatoire
Cela commence par un mois de formation militaire technique puis par une formation d’apprentissage et de développement des compétences métiers dans pas moins de 25 métiers, ce quipermet aux appelés de s’ouvrir sur les métiers de l’avenir et d’être outillés avec de nouvelles compétences dans différents domaines. Pour ceux ayant une formation académique, la formation de base sera d’une courte durée et sera suivie d’une affectation adaptée à leurs qualifications.
Une rémunération et des avantages sociaux
Les appelés ont droit à des indemnités exonérées d’impôts en plus de la couverture médicale etde la gratuité de l’habillement, de l’alimentation et de la médication dans les hôpitaux militaires. Ils sont également rémunérés par l’État. Les salaires mensuels varient selon les grades : 1.050 DH pour les soldats, 1.500 DH pour les sous-officiers et 2.100 DH pour les officiers. Une prime de 300 DH est accordée aux conscrits qui rejoindront les provinces du Sud.
À la fin de leur service, des attestations seront décernées aux appelés sur la base du mérite et de l’effort fourni, qui pourraient servir de point de départ pour les aider à intégrer le monde du travail. Les inscrits peuvent également aspirer à un poste au sein des Forces armées royales (FAR) s’ils livrent une réelle satisfaction durant leurs parcours militaires.
Des sanctions pour ceux refusant de répondre à l’appel
La loi n°44.18 relative au service militaire prévoit une sanction d’un mois à trois mois de prison et de 2.000 à 5.000 DH d’amende pour toute personne qui a failli,sans raison valable, à se présenter devant l’autorité compétente après convocation au recensement ou à la présélection.
La loi prévoit également une sanction allant d’un mois à un an de prison et de 2.000 à 10.000 DH d’amende, pour ne pas avoir répondu à l’ordre individuel ou collectif de recrutement. La même sanction concerne lespersonnes qui dissimulent avec préméditation une personne inscrite, ou l’incite à ne pas répondre à l’ordre individuel ou collectif de recrutement. Ces peines sont multipliées en cas de récidive.
Lire aussi :La jeunesse patriotique marocaine s’engage pour le service militaire
Rappelons enfin que certaines personnes sont épargnées du service militaire. Il s’agit des personnes qui souffrent d’une incapacité physique, les personnes constituant l’unique soutien de leur famille, celles poursuivant leurs études et les femmes mariées ou ayant des enfants sous leur tutelle.
Temps de lecture : 4 minutes
Sahara marocain : l’engagement de la France constitue un véritable « game-changer » (Expert)Lors de son discours adressé au Parlement a l’occasion de la première session de la quatrième législative de la onzième législature, le roi … |
Rentrée parlementaire : l’année de tous les défisLe vendredi 11 octobre 2024 marque le début de la quatrième année législative de la présente législature du Parlement. L’agenda législatif d… |
CJUE : Belgique, France, Espagne, Hongrie… tous avec le MarocLa décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) concernant les accords de pêche et agricoles entre l'Union européenne (UE) et… |
Maroc-France : nouvelle ère de réciprocité ?Depuis quelques années, entre le Royaume et la France, il y a des périodes de réchauffement et de refroidissement. En effet, au début du man… |
Sahara : les dés sont jetésC'est à huis clos que le Conseil de sécurité (CS) des Nations unies va tenir tout au long du mois d'octobre des discussions sur le Sahara. L… |
Politique : les parlementaires proposent de moins en moins de loisQue font réellement les parlementaires au niveau de la Chambre des représentants ? La question vaut son pesant d’or puisque le rapport l’a… |
Sommet de l’Avenir : le Maroc prône un nouveau multilatéralisme inclusifSous le slogan de diplomatie proactive et d'engagement renforcé, le Maroc a mis en avant son approche de coopération internationale axée sur… |
Maroc-Royaume-Uni : vers un partenariat renforcé à l’ère post-BrexitDepuis que le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne, il s’efforce de réorienter sa politique extérieure pour compenser la perte d’accès di… |