La réputation du Maroc au niveau national et à l’international a fait l’objet d’une enquête réalisée par l’Institut royal des études stratégiques (IRES). Il en ressort que le pays garde le cap au niveau international. Le Royaume obtient une note de 62 points sur une échelle de 0 à 100 pour l’indicateur général de la réputation des pays «Country RepTrak Pulse». Le Maroc enregistre ainsi une baisse de 2,1 points par rapport à 2020 (64,1 points), mais reste à un niveau identique à celui de la réputation moyenne des 72 pays évalués.
Le Maroc se hisse ainsiau 27erang place parmi les 72 pays évalués dans cette enquête et conserve ainsi sa position dans le top 30 des pays ayant la meilleure réputation auprès des pays du G7 + la Russie. Cependant, au niveau national, la réputation duMaroc auprès de sa population est en forte baisse. En effet, la réputation interne du pays a reculé de 4,6 points passant ainsi de 70.9 points en 2020 à 66,3 en 2021. Pour comprendre les raisons de ces baisses au niveau interne et externe, nous avons contacté Jawad El Kardoudi, président de l’Institut marocain des relations internationales (IMRI).
Lire aussi :Enquête HCP : la migration forcée au Maroc à la loupe
En ce qui concerne la réputation du Maroc à l’étranger, notre intervenant souligne que malgré les efforts conséquents réalisés par le Royaume ces dernières années et qui ont fortement contribué à l’avancée de saréputation (lutte contre le terrorisme, politique de l’immigration et position d’un islam “modéré”), un point explique la baisse de l’indice en 2021, celui desa politique internationale « ferme »:
«Le Maroc explique cela par le fait que des partenaires ne soutiennent pas la marocanité du Sahara. Personnellement, je suis pour cette politique, mais elle a aussi des limites parce que le partenaire perd, mais le Maroc perd également, en termes d’image et de réputation, donc il faut bien peser les conséquences de cette politique de fermeté».
Lire aussi :HCP : enquête sur les revenus des ménages
Concernant le regard que portent les Marocains sur leur pays, Jawad Kerdoudi estime que le citoyen marocain a perdu confiance vis-à-vis despartis politiques qui ne tiennentpas leurs promesses.
La deuxième raison citée par notre source est les décisions prises »trop » rapidement par le gouvernement : «Si on prend le cas du pass vaccinal, personnellement je suis pour son instauration. Par contre, l’erreur qui a été faite est la précipitation qui a marqué cette décision, ne laissant pas assez de temps aux gens d’aller se faire vacciner pour l’obtenir. C’est une décision dont l’application a été décidée dans les deux jours après l’annonce, ce qui n’est pas normal»,juge Jawad Kerdoudi.
Enfin, notre intervenant rappelle que des millions de Marocains vivent encore dans une situation précaire et ne disposent pas de couverture sociale. Il souligne que le gouvernement actuel a pour objectifs principaux de mener à bien le chantier royal de la généralisation de laprotection sociale, tout en s’attelant à la problématique du chômage: «Les efforts du roi Mohammed VI et dugouvernement actuel vont dans ce sens. Pour preuve, 3 milliards de dirhams seront consacrés à la création d’emplois en 2022».
Lire aussi :Personnes âgées : ce qu’il faut retenir de la note du HCP
Le rapport souligne que le Maroc devrait engager des réformes de grande envergure pour redorer davantage son imagesur les deux plans, interne et étranger. Le document cite notamment des réformes en matière d’éducation, d’innovations, de technologieset de qualité des produits et des services. Ces réformes doivent, selon le rapport, être menées parallèlement aux grands chantiers de la relance économique, de la couverture sociale généralisée et de la restructuration du secteur public.
Nouvel an : la sécurité avant tout
Société - Un important dispositif sécuritaire a été installé dans les principales artères de Casablanca à l’occasion de la célébration du Nouvel an.
Mbaye Gueye - 31 décembre 2024Suites aux incidents des taxis, l’Intérieure rappelle à l’ordre
Société Le ministre de l’Intérieur a publié une circulaire visant à remettre de l'ordre dans les villes connu des incidents de taxis.
Mouna Aghlal - 31 décembre 2024Carburants : nouvelle hausse et défis à venir
Société - Les prix des carburants connaîtront une nouvelle augmentation dès le 1er janvier 2025, avec une hausse d’environ 20 centimes pour le gasoil et 17 centimes pour l’essence.
Ilyasse Rhamir - 31 décembre 2024Les maux et les espoirs d’une Nation
Dossier - 2024 a marqué le Maroc par des réformes audacieuses, des drames surmontés avec résilience et des défis sociétaux qui interrogent.
Ilyasse Rhamir - 31 décembre 2024Réforme des retraites : première présentation prévue en janvier
Société - Nadia Fettah, a annoncé que le gouvernement se prépare à présenter un premier aperçu de la réforme des régimes de retraite dès janvier prochain.
Ilyasse Rhamir - 31 décembre 2024Protéger les enfants handicapés : un appel à l’action
Société - Une réunion régionale a examiné le bilan des violences faites aux femmes et aux enfants, avec un focus sur les enfants handicapés.
Ilyasse Rhamir - 31 décembre 2024CNOPS : 76% des dossiers médicaux sont remboursés en moins de 60 jours (Nadia Fettah)
Société - Nadia Fettah indique que 76% des dossiers médicaux des adhérents de la CNOPS sont remboursés dans un délai de moins 60 jours.
Mbaye Gueye - 30 décembre 2024Mohammedia : le marché hebdomadaire « Louizia » ferme en 2025
Société Après 40 ans d’activité, le marché hebdomadaire « Louizia » à Beni Khalef (province de Mohammedia) fermera définitivement le 29 décembre 2024.
Mouna Aghlal - 30 décembre 2024Santé mentale au Maroc : briser les tabous, réformer le système
Société - Au Maroc, la santé mentale demeure un domaine préoccupant, longtemps négligé dans les politiques publiques.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024Un séisme tue 25 personnes au Cachemire pakistanais
Khansaa Bahra - 25 septembre 2019Brésil : des violents incendies ravagent l’Amazonie
Khansaa Bahra - 22 août 2019Call of Duty Modern Warfare : la bande-annonce
Khansaa Bahra - 10 septembre 2019Lutte contre la cyberviolence : le Maroc en première ligne
Société - La cyberviolence, dissimulée et dévastatrice, est devenue un enjeu majeur pour les autorités marocaines.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024