Réunis en présentiel pour la première fois depuis deux, les 30 et 31 octobre ans à Rome en Italie, les dirigeants du Groupe du G20 : l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Arabie Saoudite, l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, les États-Unis, la France, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie, le Japon, le Mexique, le Royaume-Uni, la Russie, la Turquie et l’Union européenneont eu un ordre du jour chargé. Changement climatique, Covid-19, fiscalité etrelance del’économie mondiale ont été parmi les questions abordées pendant ces travaux. Quelles sont donc les décisions qui ont été prises lors de ce sommet ?
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Le changement climatique
Bien que les dirigeants du G20 se soient précédemment engagés à respecter l’objectif clé de l’accord de Paris, à savoir limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré °C par rapport aux niveaux préindustriels età prendre des mesures contre les centrales électriques au charbon, ils n’ont pas réussi à atteindre leur objectif de zéro émission polluante. «Maintenir l’objectif de 1,5 °C à notre portée nécessitera des mesures et un engagement significatifs et efficaces de la part de tous les pays, tenant compte des différentes approches, en élaborant des trajectoires nationales claires qui concilient ambitions à long terme et objectifs à court et à moyen terme, et avec une coopération et un soutien internationaux», a déclaré le Groupe dans un communiqué.
Les membres du G20 se sont ainsi engagés à atteindre l’objectif de zéro émission «d’ici le milieu du siècle ou aux alentours», au lieu de fixer une date précise pour 2050, comme l’espéraient les militants et l’Italie, pays hôte du sommet. Dans leur déclaration finale, ils ont également convenu de ne plus financer de nouvelles centrales électriques au charbon à l’étranger d’ici la fin de l’année 2021 et ont réitéré leur engagement, non tenu à ce jour, de mobiliser 100 milliards de dollars au profit des pays en développementpour les aider à faire faceauchangement climatique et à ses répercussions. Aussi, les dirigeants ont reconnu pour la première fois que «l’utilisation de mécanismes de tarification du carbone et d’incitations» pourrait servird’outil de lutte contre le changement climatique.
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Fiscalité
Lors de cette réunion,le G20a approuvé un accord qui soumettra les multinationales à une taxe minimale de 15%, afin de mettre en place «un système fiscal international plus stable et plus équitable». Les géants américains de l’internet tels qu’Amazon, Alphabet, Google, Facebook et Apple, qui ont profité de leur implantation dans des pays à faible fiscalité pour minimiser leur facture, sont particulièrement visés par cette nouvelle réglementation mondiale.
La réforme, négociée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et soutenue par 136 pays représentant plus de 90% du PIB mondial, est en gestation depuis plusieurs mois. Elle est censée entrer en vigueur en 2023, mais l’échéance risque de ne pas être respectée. Chaque pays participant à cet accord mondial doit d’abord adopter une législation nationale spécifique à cet effet. Les dirigeants ont ainsi appelé les groupes de travail concernés au sein de l’OCDE et du G20 «à développer rapidement les règles types et les instruments multilatérauxafin de garantir que ces nouvelles règles entrent en vigueur en 2023».
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Vaccins
Concernant la pandémie de la Covid-19, les dirigeants se sont engagés à soutenir l’objectif de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de vacciner au moins 40% de la population mondiale contre le virus d’ici la fin de 2021, et 70% d’ici le milieu de l’année prochaine. Pour ce faire, ils envisagent destimuler l’offre de vaccins dans les pays en développement et de supprimer les contraintes d’approvisionnement et de financement des campagnes vaccinales. Les membres du G20ont également promis de «travailler ensemble à la reconnaissance des vaccins Covid-19 jugés sûrs et efficaces par l’OMS», après que le président russe Vladimir Poutine a dénoncé le retard de l’approbation internationale duvaccin Sputnik V développé par son pays.
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Économie mondiale
Alors que la hausse de l’inflation, exacerbée par la flambée des prix de l’énergie et les blocages de la chaîne d’approvisionnement, pèse sur une économie mondiale encoreaffaiblie par les effets de la crise sanitaire, les dirigeants du G20 ont exclu une suppression précipitée des mesures de relance nationales. «Nous continuerons à soutenir la reprise, en évitant toute annulation prématurée des mesures de soutien, tout en préservant la stabilité financière et la viabilité budgétaire à long terme», ont-ils déclaré.
S’agissant de l’inflation, ils ont souligné que «les banques centrales suivent de près la dynamique actuelle des prix» et qu’ils «prendront les mesures nécessaires pour accomplir leur mandat, qui concerne notamment la stabilité des prix, tout en ignorant les pressions inflationnistes temporaires et en demeurant attachées à communiquer clairement leurs positions stratégiques».
Les dirigeants du G20 se sont en outre engagés à rester «vigilants face aux enjeux mondiaux qui ont des conséquences sur les économies, comme les perturbations des chaînes d’approvisionnement». Et de noter : «Nous travaillerons ensemble pour suivre ces questions et y répondre alors que nos économies se relèvent, et pour contribuer à la stabilité de l’économie mondiale».
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Aide au développement
Enfin, les dirigeants du G20 ont convenu de consacrer 100 milliards de dollars aux nations les plus pauvres, en puisant dans la réserve de 650 milliards de dollars mise à disposition par le Fonds monétaire international (FMI)à travers sa nouvelle allocation générale de droits de tirage spéciaux (DTS). Les DTS ne sont pas une monnaie, mais peuvent être utilisés par les pays en développement soit comme une monnaie de réserve qui stabilise la valeur de leur monnaie nationale, soit convertis en monnaies plus fortes pour financer des investissements. Pour les pays les plus pauvres, l’intérêt est aussi d’obtenir des devises fortes sans avoir à payer des taux d’intérêt importants.
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