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Depuis le 25 février dernier,le Maroc a été placé dans la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) pour des manquements constatés en termes dela lutte contre le blanchiment de capitaux (BC) et le financement du terrorisme (FT). Aujourd’hui, et en dépit des efforts consentis par le Royaume pour mettre fin à ces fléaux, le groupe reproche encore au paysla défaillance de sa stratégie contre leBC et le FT.
Selon une nouvelle déclaration publiéeà l’issue de sa plénière tenue du 19 au 21 octobre à Paris, GAFI reconnait que le Maroc est engagé dans cette lutte, mais juge qu’il devrait fournir davantage d’effort afin de consolider les mécanismes législatifs visant à contrer ces phénomènes, souvent indissociables.Et ce, pour se conformer in fine aux normes internationales, dont celles des conventions des Nations Unies.
Notons que le GAFI a précédemment soumis 40 recommandationsau Maroc pour la consolidation de son arsenallégislatifcontre leBC et le FT. C’est d’ailleurs dans ce sens que le Parlement a adopté le projet de loi n°12.18 modifiant et complétant l’ensemble du Code pénal et la loi n°43.05 relative à la lutte contre le blanchiment d’argent, avant de les publier au Bulletin officiel du 14 juin 2021. Les décrets d’applications ont été approuvés, quant à eux, en aout dernier.
Ainsi, malgré ces amendements, l’instance internationale ajugé bonde garder le Maroc dans la liste des « Administrations sous surveillance accrue ». Une liste qui comprend aussi22 autres pays, dont le Sénégal, la Turquie, le Mali, la Syrie et Malte. Le GAFI a en outre livré cinq nouvelles recommandations au Royaume pour pallier ses lacunes en la matière. Il s’agit d’améliorer la surveillance fondée sur les risques et de mettre en place des mesures correctives, en appliquant des sanctions effectives, proportionnées et dissuasives en cas de non-respect. Aussi, il est préconisé de vérifier l’exactitude des informations sur les bénéficiaires effectifs ainsi que de prioriser l’identification, les enquêtes et les poursuites de tous les types de BC conformément au profil de risque du pays. L’organisme ajoute qu’il faut «accroitre la diversité des déclarations d’opérations suspectes» et s’assurer de la conformité des institutions financières avec des obligations de sanctions financières ciblées.
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