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Le changement climatique obligera des dizaines de millions d’Africains de l’Est à abandonner leurs foyers au cours des trois prochaines décennies, et ce, malgré les programmes mis en placepour réduire son impact sur la région, a indiqué la Banque mondiale (BM) ce mercredi 27 octobre. Parmi les personnes sinistrées, figurent des agriculteurs victimes de la sécheresse à la recherche de nouvelles terres arables ou d’un travail dans les zones urbaines, ainsi que des personnesen quête d’eau potable, déplore le rapport de l’institution de Bretton Woods, quelques jours seulement avant le début du sommet des Nations Unies sur le climat COP26 à Glasgow.
Les cinq nations d’Afrique de l’Est, à savoirle Kenya, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda et le Burundi, ont été de plus en plus confrontées à des phénomènes météorologiques extrêmes ces dernières années. Outre l’aggravation de la sécheresse dans cette région fortement tributaire de l’agriculture, de vastes inondations ont eu lieu en 2020, tandis qu’une invasion de criquets aux conséquences sans précédent, qui a débuté en 2019, continue de ravager les zones précitées.
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Les nations riches ont promis en 2009 de verser 100 milliards de dollars par an pendant cinq ans, à partir de 2020, aux pays les plus pauvres pour les aider à lutter contre l’impact du réchauffement climatique. Mais ce programme de financement devrait être retardé de trois ans, a admis ce lundi le président de la COP26, Alok Sharma.
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Notons que dans trois jours les dirigeants et les représentants de plus de 120 pays vont se rendreà la ville écossaise de Glasgow pour le sommet COP26, dont les enjeux sont considérables et qui a été présenté comme la « dernière chance » d’enrayer le réchauffement climatique. Les participants s’appuieront sur les mesures prises dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 et passeront deux semaines à examiner la question complexe de la limitation de la hausse des températures moyennes mondiales à 1,5 degré Celsius. Toutefois, plusieurs responsables, dont le premier ministre hôte Boris Johnson, ont exprimé leur inquiétude quant à l’échec de ce sommet, surtout après que les présidents chinois et russe ont annoncé qu’ils ne prendront pas part à ces travaux. Deux pays qui figurent parmi les plus grands pollueurs.
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