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Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a conduit une importante délégation au sommet de l’Initiative verte du Moyen-Orient (MGI) quia débutéce lundi 25 octobre àRiyad. Lors de son intervention, il a souligné la nécessité d’une stratégie efficace et intégrée entre les décideurs politiques et les parties prenantes de la communauté internationale afin d’unifier les visions et de supprimer les obstacles à l’accès au financement climatique. «Le Royaume du Maroc a adopté une politique intégrée basée sur une approche responsable, inclusive et participative du changement climatique, conformément aux objectifs de la Stratégie nationale de développement durable qui vise à assurer la transition vers une économie verte, aux rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et aux Objectifs de développement durable (ODD)», a-t-il noté.
À cet égard, Akhannouch a rappelé les enjeux et l’impact du changement climatique sur le processus de développement durable, la vitalité des écosystèmes, la sécurité des milieux et des ressources naturelles, et sur la santé publique. Il a indiquéque l’initiative du Maroc d’élaborer le Plan climatique national 2020-2030 vise à renforcer la capacité d’adaptation et à accélérer la transformation vers une économie à faibles émissions, à la mise en œuvre des politiques climatiques nationales au niveau local et à l’encouragement de l’innovation et de la sensibilisation pour mieux répondre aux défis climatiques. «Ce plan, qui prévoit également le recours à des solutions basées sur la nature, la production d’énergie propre et le développement de l’industrie verte, repose sur le renforcement de la gouvernance et la mobilisation des ressources pour lutter contre le changement climatique», a-t-il expliqué. Et de préciser quele Royaume cherche àpréserver ses ressources en eau, en particulier pour le secteur agricole, à travers la réutilisation des eaux usées et le dessalement de l’eau de mer.
En outre, le chef de l’exécutif a salué l’Initiative verte du Moyen-Orient, qui reflète la volonté de l’Arabie saoudite d’élaborer une feuille de route ambitieuse visant à renforcer la protection de la nature dans la région et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2060, tout en contribuant aux efforts internationaux en jetant les bases du développement durable et en préservant les générations futures. Selon lui, l’Accord de Paris sur le climat et le Programme 2030 pour le développement durable sont des éléments pivots pour promouvoir l’action climatique mondiale et la transition vers un développement neutre en carbone, et ce, en renforçant la sensibilisation à l’environnement et en introduisant la durabilité dans divers secteurs économiques.
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