Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Première sortie au Parlement de Nadia Fettah Alaoui sous sa nouvelle casquette de ministre de l’Économie et des Finances. La ministre devra défendre à partir de 18h les hypothèses du Projet de loi de finances (PLF)2022 devant les élus des deux Chambres.
Le PLF2022 a apporté plusieurs changements notamment pour les secteurs sociaux, en particulier la santé et l’éducation. Voici les points marquants de ce PLF.
Augmentation de budget
Le PLF 2022 prévoit une augmentation du budget pour les secteurs de la santé et de l’éducation. Cette hausse estimée à neuf milliards de DH (MMDH) servira à la mise à niveau des hôpitaux et des centres de formation des enseignants. La volonté du gouvernement est de rehausser le niveau de l’école publique qui souffre depuis plusieurs années de problèmes structurels. Il est également question de promouvoir le chantier de la généralisation du préscolaire, avec le développement des outils d’accueil pour la protection des enfants de moins de quatre ans.
Retour de la contribution sociale de solidarité
Afin de renforcer le financement de la généralisation de la protection sociale, le département des finances prévoit un retour de la contribution sociale de solidarité sur les bénéfices des entreprises. Cette mesure devrait rapporter à l’État la somme de cinq MMDH. Elle est conçue pour que les grandes sociétés contribuent le plus à l’effort global de solidarité.
Lire aussi :Un PLF 2022 mi-figue mi-raisin
La contribution sera appliquée aux sociétés soumises à l’Impôt sur les sociétés (IS) et dont le bénéfice est supérieur ou égal à un million de DH (MDH). Les personnes physiques seront exclues de cette contribution.
Poursuivre l’élargissement de l’AMO
Une des missions de Nadia Fettah Alaoui dans son nouveau poste ministériel est de poursuivre la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire (AMO). Le premier objectif est de continuer à couvrir les travailleurs non-salariés (TNS), dont le nombre s’élève à 11 millions de personnes, et de démarrer parallèlement la seconde phase de cet élargissementqui concerne les personnes vulnérables et pauvres qui bénéficient du Régime d’assistance médicale RAMED.
Lire aussi :PLF 2022 : les recommandations de la CGEM
Ces personnes sont estimées à près de 11 millions de Marocains et devront toutes basculer vers la CNSS. Le projet de loi de Finances 2022 a prévu une enveloppe budgétaire de 4,2 MMDH pour la généralisation de l’AMO pour ces deux catégories au cours de l’année prochaine.
Accompagnement desporteurs de projets
Aussi, le gouvernement prévoit d’accompagner les personnes qui ont perdu leur travail au cours de la période pandémique de la Covid-19 etceux qui ne disposent pas de compétences pour avoir accès au marché de l’emploi. L’une des opérations programmées porte sur la création de 250.000 opportunités d’emploi directes à partir de 2022. Une initiative dotée d’une enveloppe budgétaire de 2,25 MMDH.
De même, le gouvernement compte financer les projets des jeunes à travers l’Initiative « Forsa ». L’objectif est de les accompagner, les orienter et les former pour réussir leurs projets. Pour cela,le gouvernement compteconsacrer une enveloppe de 1,25 MMDH.
Booster les allocations familiales
L’autre volet sur lequel le gouvernement souhaite se pencher est celui des allocations familiales. Le nouvel exécutif veut accélérer la mise en œuvre du système de ciblage à travers l’accélération de la mise en œuvre du Registre social unifié (RSU) qui déterminera les catégories éligibles au soutien social.
Cela passera par l’adoption d’un cadre juridique global, sous forme de projet de loi qui va instituer les allocations familiales au profit des familles démunies. Ainsi, les familles ayant des enfants scolarisés auront des indemnités dans la limite de trois enfants par famille. Les familles n’ayant pas d’enfants ou dont les enfants ont dépassé l’âge de 21 ans, vont bénéficier d’une allocation forfaitaire destinée aux familles démunies.
Lire aussi :PLF 2022 : les orientations dévoilées, l’examen au Parlement est imminent
Rappelons que l’exécutif a fait le choix d’augmenter l’investissement public à 245 MMDH. Une somme record qui sera destinée à financer les grandes réformes sociales et à «répondre aux attentes des Marocains et à renforcer l’activité économique», souligne Nadia Fettah Alaoui.
Temps de lecture : 5 minutes
Le Maroc, futur leader de la production automobile en AfriqueLe secteur automobile marocain se profile comme un titan industriel en Afrique, selon les récentes projections de Fitch Solutions. En 2024, … |
Bank Al-Maghrib : croissance économique et baisse de l’inflationDans un contexte de résilience sectorielle contrastée, Bank Al-Maghrib a annoncé une baisse mesurée de son taux directeur. La banque central… |
Les recettes fiscales en hausse dans les collectivités territorialesOn a l’habitude dire que comparaison n’est pas raison. Sauf lorsqu'il s’agit d’argent. Et ça, les agents des collectivités territoriales le … |
Figue de barbarie : de fruit du pauvre à fruit de luxe !Le figuier de barbarie, jadis symbole d'abondance et de gratuité au Maroc, fait face à une crise sans précédent. La propagation du parasite … |
Dans l’ombre de l’économie : l’impact des EEP sur le développementAu Maroc, les Établissements et entreprises publics (EEP) incarnent un pilier central dans la configuration économique et sociale du pays, m… |
Hydrogène : vers un Maroc vert ?Devant la Chambre des conseillers, Leila Benali, ministre de la Transition énergétique, a fait le point sur les avancées remarquables de la … |
Résilience et croissance : quelle situation économique en 2023 ?La performance du Maroc à se relever est toujours perçue d’un bon œil sur la scène internationale. Pour preuve, dès l’annonce des premiers c… |
Quelles tendances pour la fiscalité internationale? (Rapport OCDE)La sixième édition du rapport Corporate Tax Statistics de l'OCDE offre un regard approfondi sur les tendances fiscales mondiales, avec un ac… |