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La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a dévoilé ces nouvelles recommandations pour le Projet de loi de Finances 2022 (PLF 2022). Ces propositions, soumises au ministère de l’Économie et des Finances, s’inscrivent dans le cadre d’une démarche constructive et participative.
Cette année, la CGEM a concentré ses recommandations sur la relance économique post-Covid et aux ambitions du Nouveau modèle de développement (NMD), dont l’implémentation requiert la mobilisation d’importantes recettes pour le financement des politiques et des investissements publics, mais également pour l’orientation de la fiscalité en faveur de la solidarité, de l’innovation, de la compétitivité et de la durabilité.
Pour la CGEM, la récente publication de la loi-cadre sur la fiscalité, dont les termes ont été approuvés par l’ensemble des parties prenantes lors des troisièmes assises de la fiscalité, représente un signal positif donné par l’Administration pour poursuivre les réformes économiques et sociales majeures du pays. Ainsi, le patronat appelle à «la préservation de la compétitivité des entreprises soumises à la concurrence mondiale, à travers, entre autres, l’allègement de la pression fiscale, la revue de la taxation des intrants à l’import, la mise en place d’une fiscalité verte pour favoriser une transition écologique responsable et la réduction des charges sociales».
La CGEM souligne aussi qu’il faut garantir l’équilibre dans les trésoreries des entreprises tout en maintenant leurs capacités de financement, et ce, à travers l’accélération de la réforme de la TVA, qui représente l’épine dorsale de l’équilibre financier des entreprises. En outre, elle recommande de renforcer les mécanismes de confiance entre le contribuable et l’Administration «pour démocratiser la participation à l’impôt dans la transparence exigée des deux parties, en encadrant le contrôle et les sanctions».
De plus, il est également question de soutenir davantage l’investissement du tissu productif grâce à une consolidation de la commande publique «en maintenant les budgets alloués, l’encouragement de la préférence nationale et l’orientation d’une quote-part significative aux TPME». Enfin, la CGEM se dit engagée dans une démarche concertée avec les pouvoirs publics, pour concrétiser l’ensemble de ces propositions en vue d’accélérer la croissance économique du pays.
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