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Les choses sérieuses commencent maintenant pour le chef du gouvernement Aziz Akhannouch. En effet, le patron de l’exécutif a présidé ce lundi matin son premier Conseil du gouvernement. Un Conseil du gouvernement consacré à la présentation du programme gouvernemental et qui a été présenté également cet après-midi aux élus de la Nation afin de recevoir l’investiture de l’institution législative comme prévu par la Constitution.
En effet, l’article 88 stipule qu’après «la désignation des membres du gouvernement par le Roi, le chef du gouvernement présente et expose devant les deux Chambres du Parlement réunies le programme qu’il compte appliquer».
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La prochaine étape sera donc jeudi prochain avec le vote de confiance des deux Chambres du Parlement. Dans un communiqué du département du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a affirmé «la détermination du gouvernement à être à la hauteur de l’ambition du roi Mohammed VI, qui a toujours cherché à offrir aux Marocains des conditions de vie décentes et à faire du Maroc un leader au niveau régional, niveaux régional et international».
Akhannouch a également souligné que la nouvelle voie, dans laquelle s’est engagé le gouvernement, après la confiance suprême du Souverain et la confiance des Marocains, nécessite de traiter les attentes et les espoirs placés sur ce gouvernement, de manière sérieuse. Akhannouch a ajouté que le contexte exceptionnel auquel est confronté le Royaume impose «un grand engagement et une grande mobilisation»sur tous les fronts.
Les objectifs du programme gouvernemental
Selon un communiqué du département du Chef du gouvernement, le programme gouvernemental «vise à réaliser la transformation économique et sociale qui tire son essence et sa philosophie des Hautes Directives royales basées sur la promotion des valeurs de cohésion sociale, d’égalité des chances, d’efficacité et de transparence, et consiste à mettre en œuvre le contenu du nouveau modèle de développement».
«Ce programme, qui s’appuie sur les contenus des programmes des partis de la majorité portant sur des engagements clairs en réponse aux aspirations des citoyens, repose sur des axes fondamentaux visant à soutenir les piliers de l’État social, à stimuler l’économie nationale de manière à promouvoir l’emploi et à consolider la bonne gouvernance dans la gestion publique», indique la même source.
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Ce programme, ajoute le communiqué, constituera la base de la contractualisation avec le Parlement et les citoyens, et une charte d’honneur à travers laquelle le gouvernement s’engagera à mobiliser toutes les forces vives et les énergies des acteurs économiques et sociaux du pays afin de concrétiser ses promesses.
Le PLF 2022 devrait être déposé avant le 20 octobre
Première étape importante pour ce nouveau gouvernement, la mise en place du PLF 2022. Va t-il y avoir un changement de configuration par rapport aux précédents projets ? Nous avons posé la question à Hicham Berjaoui, politologue et professeur à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech. «Je ne pense pas que le PLF subirait des changements notoires. La conjoncture économique ayant présidé à sa fabrique est, à mon sens, toujours présente. D’ailleurs, un des artisans essentiels du PLF, à savoir le directeur du Budget Faouzi Lekjaa est maintenant ministre du Budget», note Hicham Berjaoui, politologue.
Contacté par nos soins, le professeur souligne que les objectifs demeureront inchangés : la réforme fiscale, la couverture sociale, la décompensation, la rationalisation du secteur public et le financement du dialogue social. «Il y aura seulement une priorisation légère en fonction de l’enjeu de développement et de cohésion sociale susceptibles de découler de la poursuite des objectifs sus-évoqués», dit-il. Un conseil des ministres est prévu prochainement pour exposerles orientations générales du PLF.
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