Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Les choses sérieuses commencent maintenant pour le chef du gouvernement Aziz Akhannouch. En effet, le patron de l’exécutif a présidé ce lundi matin son premier Conseil du gouvernement. Un Conseil du gouvernement consacré à la présentation du programme gouvernemental et qui a été présenté également cet après-midi aux élus de la Nation afin de recevoir l’investiture de l’institution législative comme prévu par la Constitution.
En effet, l’article 88 stipule qu’après «la désignation des membres du gouvernement par le Roi, le chef du gouvernement présente et expose devant les deux Chambres du Parlement réunies le programme qu’il compte appliquer».
Lire aussi :Composition du Parlement : les choses se précisent
La prochaine étape sera donc jeudi prochain avec le vote de confiance des deux Chambres du Parlement. Dans un communiqué du département du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a affirmé «la détermination du gouvernement à être à la hauteur de l’ambition du roi Mohammed VI, qui a toujours cherché à offrir aux Marocains des conditions de vie décentes et à faire du Maroc un leader au niveau régional, niveaux régional et international».
Akhannouch a également souligné que la nouvelle voie, dans laquelle s’est engagé le gouvernement, après la confiance suprême du Souverain et la confiance des Marocains, nécessite de traiter les attentes et les espoirs placés sur ce gouvernement, de manière sérieuse. Akhannouch a ajouté que le contexte exceptionnel auquel est confronté le Royaume impose «un grand engagement et une grande mobilisation»sur tous les fronts.
Les objectifs du programme gouvernemental
Selon un communiqué du département du Chef du gouvernement, le programme gouvernemental «vise à réaliser la transformation économique et sociale qui tire son essence et sa philosophie des Hautes Directives royales basées sur la promotion des valeurs de cohésion sociale, d’égalité des chances, d’efficacité et de transparence, et consiste à mettre en œuvre le contenu du nouveau modèle de développement».
«Ce programme, qui s’appuie sur les contenus des programmes des partis de la majorité portant sur des engagements clairs en réponse aux aspirations des citoyens, repose sur des axes fondamentaux visant à soutenir les piliers de l’État social, à stimuler l’économie nationale de manière à promouvoir l’emploi et à consolider la bonne gouvernance dans la gestion publique», indique la même source.
Lire aussi :Gouvernement : quelles sont ses attributions ?
Ce programme, ajoute le communiqué, constituera la base de la contractualisation avec le Parlement et les citoyens, et une charte d’honneur à travers laquelle le gouvernement s’engagera à mobiliser toutes les forces vives et les énergies des acteurs économiques et sociaux du pays afin de concrétiser ses promesses.
Le PLF 2022 devrait être déposé avant le 20 octobre
Première étape importante pour ce nouveau gouvernement, la mise en place du PLF 2022. Va t-il y avoir un changement de configuration par rapport aux précédents projets ? Nous avons posé la question à Hicham Berjaoui, politologue et professeur à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech. «Je ne pense pas que le PLF subirait des changements notoires. La conjoncture économique ayant présidé à sa fabrique est, à mon sens, toujours présente. D’ailleurs, un des artisans essentiels du PLF, à savoir le directeur du Budget Faouzi Lekjaa est maintenant ministre du Budget», note Hicham Berjaoui, politologue.
Contacté par nos soins, le professeur souligne que les objectifs demeureront inchangés : la réforme fiscale, la couverture sociale, la décompensation, la rationalisation du secteur public et le financement du dialogue social. «Il y aura seulement une priorisation légère en fonction de l’enjeu de développement et de cohésion sociale susceptibles de découler de la poursuite des objectifs sus-évoqués», dit-il. Un conseil des ministres est prévu prochainement pour exposerles orientations générales du PLF.
Temps de lecture : 4 minutes
Trump de retour : quel impact sur le Maroc ?L’élection de Donald Trump en 2024 grâce à une victoire écrasante dans les élections américaines, a ouvert la voie à un retour de l’ancien p… |
6 novembre : retour sur un discours historiqueCe mercredi soir, à l'occasion du 49e anniversaire de la Marche Verte, le roi Mohammed VI a adressé un discours marquant à la nation marocai… |
ONU : le Maroc préside le Conseil des droits de l’Homme sur la lutte pour l’égalité des genresLe 4 novembre 2024, Genève a été le théâtre d’une réunion historique sous l’égide du Maroc au sein du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU… |
Grand oral de Akhannouch : un nouveau souffle pour l’économieLe Maroc, grâce à des réformes stratégiques et une vision économique claire, a renforcé sa position en tant que hub régional et internationa… |
Sahara, France, Algérie… Nasser Bourita dit toutDans un entretien accordé au journal Le Point, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a partagé la vision diplomatique du Maro… |
Sahara : la MINURSO, phare d’une autonomie en quête de lumièreLe Conseil de sécurité de l’ONU a récemment adopté une résolution cruciale concernant la question du Sahara en prorogeant le mandat de la Mi… |
Enseignement supérieur : les défis de la protection de la propriété intellectuelle à l’ère de l’IACasablanca a récemment accueilli la 3ᵉ conférence arabe sur la propriété intellectuelle, sous le thème «La propriété intellectuelle et les d… |
PLF 2025 : répartition régionale des investissementsDans un contexte marqué par des disparités économiques croissantes entre les différentes régions du Maroc, le PLF 2025 se présente comme une… |