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Ce lundi 4 octobre, l’ex-ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, est passée devant le juge du tribunal de Saragosse, Rafael Lasala, pour répondre à des questions sur l’entrée controversée du leader du Polisario Brahim Ghali en Espagne. Cette dernière a déclaré que l’arrivée du séparatiste dans le pays en avril dernier s’est déroulée «en conformité avec la loi». Elle a expliqué que «l’entrée de Brahim Ghali s’est faite, de mon point de vue, conformément à la loi. J’espère que le juge parviendra bientôt à la même conclusion».
L’ancienne ministre, rappelons-le, est accusée d’avoir facilité l’entrée de Ghali sur le territoire espagnol avec des documents falsifiés. Camilo Villarino, l’ancien chef de cabinet de Laya, a affirmé à la justice que Laya était non seulement au courant de l’identité de Ghali avant son arrivée en Espagne, mais qu’elle a activement tenté de la dissimuler. Il a assuré que l’ex-ministre avait donné des instructions spécifiques pour s’assurer que le chef du Polisario entrerait dans le pays tout en en évitant le contrôle des agents des douanes et des frontières.
Lire aussi :Espagne : la plainte pour génocide visant Brahim Ghali a été classée sans suite
Pour rappel, c’est l’avocat Antonio Urdiales qui a déposé une plainte pour «falsification ou utilisation d’un passeport frauduleux, prévarication et dissimulation» dans le cadre de cette affaire. Le juge Lasala, chef du 7e tribunal d’instruction de Saragosse, a entamé ses procédures judiciaires en juillet. Ghali a été autorisé à entrer en Espagne en avril sous l’identité de « Mohamed Ben Battouche », et de nombreux témoignages concordants ont depuis établi que les autorités algériennes ont coopéré avec de hauts responsables espagnols pour organiser l’accueil et l’hospitalisation du chef du Polisario.
Après la confirmation de la présence de Ghali en Espagne, de nombreux militants des droits de l’Homme et victime des abus de Ghali ont déposé des plaintes pénales de premier degré auprès des autorités judiciaires espagnoles. Le Maroc a également condamné l’apparente collusion du gouvernement espagnol avec le Polisario et l’Algérie et a exhorté Madrid à au moins tenir Ghali responsable de son implication dans des crimes contre l’humanité, tels que l’enlèvement et le génocide. Cependant, après sa comparution virtuelle devant le juge Santiago Pedraz, Ghali a été déclaré innocent et a autorisé à quitter l’Espagne. Depuis, Mais Manos Limpias (Mains propres), un syndicat espagnol, a déposé une plainte contre le chef du groupe séparatiste pour avoir utilisé des papiers falsifiés pour entrer dans le pays ibérique. C’est d’ailleurs à la suite de cette plainte que les autorités judiciaires espagnoles ont ouvert une enquête sur les hauts responsables du gouvernement qui auraient pu jouer un rôle dans la délivrance de ces faux documents.
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