Le mauvais traitement d’un demandeur d’asile marocain en Corée du Sud a suscité une controverse internationale et la condamnation de plusieurs groupes de défense des droits de l’Homme. Cette affaire remonte au mois de mars, lorsque l’homme en question a été emmené dans un centre de détention de la ville sud-coréenne de Hwaseong. Le Marocain, qui affirme souffrir de troubles mentaux, a ensuite été soumis à une série d’horribles violations de ses droits, dont beaucoup ont été filmées par des caméras de sécurité.
Ce dernier aurait été incarcéré après avoir détruit des biens dans le foyer pour étrangers où il résidait. Il a également été accusé d’avoir agressé le personnel et d’avoir causé des troubles au cours de son séjour. Les employés du foyer ont appelé la police après que le mis en causea exposé ses parties génitales devant eux. La presse sud-coréenne a diffusé des images du centre de détention montrant l’homme allongé sur le sol d’une cellule d’isolement, les mains et les pieds attachés par une corde et un casque sur la tête. Placé sur le ventre, il semble incapable de bouger.
Les groupes de défense des droits de l’Homme affirment que le prévenu a été mis dans cette position à plusieurs reprises, pendant des périodes allantde 20 minutes à près de quatre heures et demie. Selon certaines sources, le demandeur d’asile a été placé en isolement à douze reprises pendant son séjour au centre de détention. Au total,il aurait passé plus d’un tiers de son temps dans le centre, dans une minuscule cellule de trois mètres carrés.
Après la publication et le partage d’image dévoilant les conditions de détention du Marocain, le ministère sud-coréen de la Justice a déclaré cette semaine qu’une enquête allait s’ouvrir pour élucider les tenants et les aboutissants de cette affaire. Des représentants du gouvernement ont également indiqué que les autorités ont attaché le prévenu «pour protéger la vie et la sécurité de la personne protégée, le maintien de l’ordre dans le centre de protection et les droits de l’Homme des employés, conformément au règlement en vigueur».
Un rapport de douze pages sur le demandeur d’asile, détaillant les justifications des autorités pour le placer en isolement, a été publié dans le cadre des investigations en cours. Selon la loi sud-coréenne, les détenus peuvent être placés dans de telles conditions pour des raisons commela protection de la sécurité du personnel ou du détenu lui-même. Cependant, ledit rapport ne porte ni sceau ni signature officiels, et beaucoup s’interrogent sur son authenticité. L’avocat Lee Han-jae a souligné qu’il «croit fermement que les documents ont été falsifiés, ce qui signifie que la victime a été placée en “détention spéciale” sans raison valable».
Lee, qui représente actuellement le Marocain, a également annoncé qu’il allait déposer une pétition pour la libération immédiate de son client. Ce dernierest arrivé en Corée du Sud en 2017 en tant que demandeur d’asile, mais a été transféré dans l’établissement en mars 2021, peu après que les autorités ont émis un ordre d’expulsion à son encontre.
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