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Selon le rapport d’une commission indépendante, 21 employés de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont abusé sexuellement de près de 75 femmes et de filles entre 2018 et 2020 alors qu’ils étaient mobilisés en République démocratique du Congo pour lutter contre l’épidémie d’Ebola. Le document évoque au moins neuf viols, 29 grossesses menées à terme et six victimes qui ont fait des fausses couches. Certaines victimes ont même été forcées d’avorter par leurs violeurs.
«Les comportements qui sont décrits dans ce rapport sont abjects et sont non seulement une trahison des gens qu’on prétend servir, mais c’est aussi une trahison des membres de l’OMS qui se mettent en danger pour aider les autres. Y compris ceux qui ont été tués par des groupes armés alors qu’ils protégeaient les gens d’Ebola. C’est un jour sombre pour l’OMS», a déploré le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Ce dernier a promis une réponse ferme et rapide contre les 21 auteurs présumés identifiés dans le rapport et qui travaillent ou travaillaient pour l’organisation.
L’OMS réagit après la publication d’un rapport accablant d’une commission indépendante sur des des agressions sexuelles et viols commis par des membres de son personnel en #RDC. Les faits se sont produits entre 2018 et 2020. En pleine opération de lutte contre #Ebola. pic.twitter.com/MUgI2L42sC
— Le journal Afrique (@JTAtv5monde) September 29, 2021
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