Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Une nouvelle note de conjoncture du HCP a été publiéece lundi matin. Elle concerne les enquêtes trimestrielles de conjoncture des secteurs des industries manufacturières, extractives, énergétiques, environnementales et de la construction. Voici en quelques points, ce qu’ilest ressorti de ces différentes branches.
Industrie manufacturière
Au deuxième trimestre 2021, la production de l’industrie manufacturière aurait connu une hausse. Cette dernière résulte d’une augmentation de la production dans les branches des «industries alimentaires», «l’industrie automobile», «l’industrie chimique» et d’une diminution de la production dans les branches de la «fabrication d’équipements électriques» et de la «fabrication d’autres produits minéraux non métalliques».
Les carnets de commandes du secteur sont jugés d’un niveau normal par les chefs d’entreprises. Globalement, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait établi à 77%.
Lire aussi :L’industrie automobile rebondit et dépasse les niveaux pré-pandémiques
S’agissant de l’industrie extractive, les entreprises de ce secteur prévoient une stabilité de leur production à cause principalementde la stagnation deproduction des phosphates, fait savoir le HCP,relevant qu’au niveau des effectifs employés, les patrons de ce secteur prévoient une diminution. La production énergétique attendue pour le 3e trimestre 2021, connaîtrait, quant à elle, une augmentation due à une hausse de la «production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné».
Pour sa part, l’activité dans le secteur de la construction aurait connu une diminution au deuxième trimestre 2021, relève le HCP. Les carnets de commandes dans la construction se seraient situés à un niveau inférieur à la normale et l’emploi aurait connu une baisse. Dans ces conditions, le taux d’utilisation des capacités dans le secteur de la construction se serait établi à 69%.
L’économie marocaine bientôt dans le vert
Contacté par LeBrief, Mehdi El Fakir, analyste économique, souligne que l’avenir semble prometteur pour l’économie marocaine durant les mois à venir : «Il y a des signaux forts suite à l’arrivée du gouvernement actuel qui est censé être homogène puisqu’il se compose de trois partis. Également, la stabilisation de la situation pandémique et la volonté des opérateurs économiques de surpasser ce contexte de pandémie et de crise», déclare El Fakir.
Interrogé également sur la probabilité d’assister ce mardi 28 septembre à des décisions majeures lors du Conseil monétaire de Bank Al-Maghrib, Mehdi El Fakir a déclaré que le moment n’est pas opportun pour de nouvelles décisions : «Je ne pense pas que ce soit le bon timing. Le contexte ne le permet pas», souligne El Fakir avant d’ajouter : «Il y a un nouveau gouvernement qui arrive, en tant qu’institution responsable, Bank Al-Maghrib ne s’amuserait pas à lancer quelque chose sans qu’il y ait un gouvernement en place».
Lire aussi :Industrie : stagnation de l’IPPIEM de plusieurs secteurs
Rappelons enfin que selon les dernières prévisions du ministère de l’Économie et des Finances, la situation économique serait meilleure que prévu en 2021. Ainsi, le taux de croissance de l’économie marocaine se situerait entre 5,5 et 5,8%, contre 4,8% prévu initialement.
Temps de lecture : 4 minutes
TGR : «Il est essentiel d’être agile afin de protéger nos entreprises et nos citoyens», Noureddine BensoudaLa seizième édition du Colloque international des Finances publiques, organisée par la Trésorerie générale du Royaume, se déroule les 1ᵉʳ et… |
Alstom décroche le contrat pour les rames de la LGV Kénitra à MarrakechLe constructeur ferroviaire français Alstom a été sélectionné pour fournir les rames automotrices de la future ligne à grande vitesse (LGV) … |
Agriculture : l’OCP dévoile une vision ambitieuse pour l’AfriqueLa sécurité alimentaire est un enjeu majeur du 21ᵉ siècle, particulièrement dans un contexte où les défis climatiques et démographiques se f… |
MAS 2024 : quelles stratégies pour l’aéronautique au Maroc ?Sous patronage royal, le MAS 2024 accueille cette année 200 exposants, 75 délégations officielles et des professionnels de plus de 20 pays p… |
PLF 2025 : bilan d’exécution des budgets des SEGMALe bilan d'exécution des budgets des Services de l'État gérés de manière autonome (SEGMA) pour les années 2022 et 2023 révèle des dynamiques… |
PLF 2025 : évolution de la performance portefeuille publicsLe rapport sur les établissements et entreprises publics a révélé que le chiffre d’affaires (CA) des établissements et entreprises Publics (… |
PLF 2025 : le foncier, un catalyseur d’investissement et de développement durableFace à la pression sur le foncier, l'État a lancé une stratégie pour valoriser ses terres. C’est ce qu’a révélé le rapport sur le foncier pu… |
PLF 2025 : évolution de la charge de la compensationLes subventions jouent un rôle crucial pour compenser les fluctuations des prix des produits de base. Ces subventions visent à préserver le … |