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Une nouvelle note de conjoncture du HCP a été publiéece lundi matin. Elle concerne les enquêtes trimestrielles de conjoncture des secteurs des industries manufacturières, extractives, énergétiques, environnementales et de la construction. Voici en quelques points, ce qu’ilest ressorti de ces différentes branches.
Industrie manufacturière
Au deuxième trimestre 2021, la production de l’industrie manufacturière aurait connu une hausse. Cette dernière résulte d’une augmentation de la production dans les branches des «industries alimentaires», «l’industrie automobile», «l’industrie chimique» et d’une diminution de la production dans les branches de la «fabrication d’équipements électriques» et de la «fabrication d’autres produits minéraux non métalliques».
Les carnets de commandes du secteur sont jugés d’un niveau normal par les chefs d’entreprises. Globalement, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait établi à 77%.
Lire aussi :L’industrie automobile rebondit et dépasse les niveaux pré-pandémiques
S’agissant de l’industrie extractive, les entreprises de ce secteur prévoient une stabilité de leur production à cause principalementde la stagnation deproduction des phosphates, fait savoir le HCP,relevant qu’au niveau des effectifs employés, les patrons de ce secteur prévoient une diminution. La production énergétique attendue pour le 3e trimestre 2021, connaîtrait, quant à elle, une augmentation due à une hausse de la «production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné».
Pour sa part, l’activité dans le secteur de la construction aurait connu une diminution au deuxième trimestre 2021, relève le HCP. Les carnets de commandes dans la construction se seraient situés à un niveau inférieur à la normale et l’emploi aurait connu une baisse. Dans ces conditions, le taux d’utilisation des capacités dans le secteur de la construction se serait établi à 69%.
L’économie marocaine bientôt dans le vert
Contacté par LeBrief, Mehdi El Fakir, analyste économique, souligne que l’avenir semble prometteur pour l’économie marocaine durant les mois à venir : «Il y a des signaux forts suite à l’arrivée du gouvernement actuel qui est censé être homogène puisqu’il se compose de trois partis. Également, la stabilisation de la situation pandémique et la volonté des opérateurs économiques de surpasser ce contexte de pandémie et de crise», déclare El Fakir.
Interrogé également sur la probabilité d’assister ce mardi 28 septembre à des décisions majeures lors du Conseil monétaire de Bank Al-Maghrib, Mehdi El Fakir a déclaré que le moment n’est pas opportun pour de nouvelles décisions : «Je ne pense pas que ce soit le bon timing. Le contexte ne le permet pas», souligne El Fakir avant d’ajouter : «Il y a un nouveau gouvernement qui arrive, en tant qu’institution responsable, Bank Al-Maghrib ne s’amuserait pas à lancer quelque chose sans qu’il y ait un gouvernement en place».
Lire aussi :Industrie : stagnation de l’IPPIEM de plusieurs secteurs
Rappelons enfin que selon les dernières prévisions du ministère de l’Économie et des Finances, la situation économique serait meilleure que prévu en 2021. Ainsi, le taux de croissance de l’économie marocaine se situerait entre 5,5 et 5,8%, contre 4,8% prévu initialement.
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