Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Avant de soumettre leur rapport final au sujet des affaires des journalistes Soulaïman Raissouni et Omar Radi, quatre rapporteuses spéciales des Nations Unies (ONU) ont saisi ce dimanche le gouvernement marocain. Le rapport en question devra par la suite être présenté au Conseil des droits de l’homme (CDH) et au Secrétaire général de l’ONU. Ainsi, rapporte Hespress Fr, c’est à travers une lettre que la rapporteuse spéciale sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, la rapporteuse spéciale sur le droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible, la rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’homme et la rapporteuse spéciale sur l’indépendance des juges et des avocats ont demandé au Royaume plus d’éclaircissements au sujet des deux dossiers précités.
Ces responsables soulignent dans leurs missives avoir reçu desinformations concernant «les journalistes défenseurs des droits humains Omar Radi et Soulaïman Raissouni».Il s’agit notamment «des tenants de leur arrestation, les dates des interrogatoires et des audiences, leur détention préventive, leur état de santé en prison, les demandes de libertés provisoires rejetées ou encore la grève de la faim qu’ils ont entamée pour protester contre leur procès “inéquitable”». Sur la base de ces données, les rapporteuses ont exprimé leurs «sérieuses préoccupations quant aux allégations concernant les conditions de détention de Radi et de Raissouni qui, si elles s’avéraient exactes, ne sembleraient pas respecter les normes internationales». Ainsi, conformément à leurs responsabilités et aux termes des prérogatives qui leur ont été confiés par le CDH, les responsables onusiennes exigent «la coopération du gouvernement marocain pour tirer au clair les cas qui ont été portés à leur attention».
Pour rappel, après avoir été inculpé de « financements étrangers, d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et d' »atteinte à la pudeur avec violence et viol », Omar Radi a écopé d’une peine desix ans de prison ferme qu’il purge à la prison d’Oukacha 1 à Casablanca. Soulaïman Raissouni a été condamné pour sa partàcinq ans de prison ferme pour « viol avec violence et séquestration » contre un individu de la communauté LGBT.
Temps de lecture : 3 minutes
Souss-Massa : 32 établissements de santé inaugurés par AkhannouchLe 1er novembre 2024, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a inauguré 32 établissements de santé dans la région de Souss-Massa, en prés… |
Abdelmoumni poursuivi en état de libertéLe parquet a ordonné la libération de Fouad Abdelmoumni, tout en entamant des poursuites contre lui pour « diffusion d’allégations mensongèr… |