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Clap de fin sur la formation de la majorité gouvernementale qui a été officiellementannoncée ce mercredi par le Chef du gouvernement désigné, Abdelaziz Akhannouch. Cette dernière sera composée du RNI, du PAM et du PI. Durant sa prise de parole, ce mercredi lors de la présentation de la nouvelle coalition gouvernementale, Nizar Baraka, secrétaire général du PI, a déclaré que la façon de procéder au choix de rejoindre la majorité a été différentede celle qui se fait d’habitude.
«Nous avons changé l’approche. Nous avons constitué la majorité avant de discuter des portefeuilles ministériels, car nous jugeons que ce qui compte, c’est le programme, les orientations du nouveau modèle de développement et les attentes de la population», souligne Baraka. Et d’ajouter que «le plus important sera de rétablir la confiance populaire, en puisant dans les trois programmes des partis».
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Le cap est aujourd’hui fixé sur les postes ministériels. Les tractations se poursuivent donc entre ces trois partis politiques, et la liste complète des profils choisis devrait être dévoilée dans les prochains jours après validation par leroi Mohammed VI.
Le Chef du gouvernement désigné a souligné que les profils qui seront présentés au Souverain sont des profils «compétents, crédibles et honnêtes».
Quel rôle pour le PAM dans la majorité ?
Le PAM (parti créé en 2008) va vivrepour la première fois l’expériencegouvernementale. Des interrogations tournent autour de ce parti et de sa capacité à bien gérer les affaires gouvernementales malgré son manque d’expérience. Nous avons posé la question à Hicham Berjaoui, politologue et professeur à l’Université Cadi Ayyad à Marrakech. «Le PAM appartient à la nouvelle génération des partis politiques qui fonctionnent comme des entreprises et obéissent à une logique managériale, ou ce que la science politique présente sous l’appellation de parti attrape-tout», déclare Berjaoui.
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Il précise que le PAM «n’est pas sous le joug des clivages politiques classiques, dispose de profils expérimentés et fera partie d’une coalition gouvernementale dont le chef de file bénéficie du soutien royal et d’un document de planification déjà implémentable, à savoir le rapport de la Commission spéciale sur le modèle de développement».
Hicham Berjaoui estime enfin que «ce qui constitue dans la majorité d’Akhannouch un non-sens politiqueréside dans l’exclusion de l’UC et du MP malgré leur appartenance à la même famille politique que le RNI». Pour lui, «un remaniement à mi-chemin demeure une hypothèse défendable».
Qui sera le prochain président de la Chambre des représentants ?
Les tractions concerneront également le poste de président de la Chambre des représentants, un statut très convoité par les partis politiques, au vu de son importance dans la hiérarchie de l’État. En effet, le président de cette Chambre est le troisième personnage de l’État après le Roi et le Chef du gouvernement.
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Une chose est sûre, Habib El Malki, président de la Chambre des représentants entre 2017 et 2021, ne pourra pas rempiler à ce poste puisque son parti politique, l’USFP ne figure pas cette fois parmi la majoritégouvernementale. Le quotidien arabophone Al Akhbar rapporte,dans son édition du lundi 20 septembre, que l’ex-ministre de l’Économie etdes Finances(2013-2018), et actuel secrétaire général du PI, Nizar Baraka, pourrait être le prochain président de cette Chambre. Un poste que souhaiterait décrocher également Abdellatif Ouahbi,secrétaire général du PAM. À suivre.
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