Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Secteur privé marocain, un véritable outil de sortie de crise

Secteur privé marocain, un véritable outil de sortie de crise

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Un rapport portant sur le développement du secteur privé au Maroc vient d’être présenter. Il s’agit de la première étude conjointe de la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Ce document relève les défis auxquels sont confrontées les entreprises marocaines dans le contexte actuel de crise sanitaire, économique et sociale.

Temps de lecture : 3 minutes

Présenté en visioconférence dans le cadre d’une conférence-débat, un rapport portant sur le développement du secteur privé au Maroc a été présenté ce jeudi. Fruit d’un partenariat entre la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), ce premier rapport conjoint est intitulé « Développement du secteur privé au Maroc : défis et opportunités en temps de pandémie de Covid-19 ».

Ce document constitue la première analyse commune de trois institutions financières internationales, indiquent dans un communiqué la BAD, la BEI et la BERD. Il évoque les défis auxquels sont confrontées les entreprises marocaines dans le contexte actuel de crise sanitaire, économique et sociale.

Principales conclusions du rapport

Selon cette étude, le secteur privé marocain joue un rôle prépondérant dans la relance économique du Royaume. D’ailleurs, la sortie de crise dépend de l’inclusion financière, du développement des zones rurales et de l’intégration du pays dans les chaînes de valeur mondiales. Le rapport ajoute que les décisions rapides des autorités marocaines ont atténué les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire. Grâce à ces efforts, la BAD, la BEI et la BERD prévoient un retour de la croissance économique très prochainement. Ce rebond est soutenu par l’augmentation des exportations vers l’Union européenne (UE), une bonne saison agricole, un retour partiel des touristes et la stabilité des envois de fonds des Marocains résidant à l’étranger (MRE).

Gravement affectées par la crise, les petites et moyennes entreprises (PME), qui représentent environ 90% du secteur privé marocain, connaissent de réelles difficultés à investir, à améliorer leur valeur ajoutée et à se développer pour créer des emplois durables, ajoute le rapport.

L’étude s’arrête en outre sur les possibilités générées par la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’inclusion financière. Il appelle ainsi à accélérer son lancement, en renforçant, notamment le rôle clé des établissements financiers non bancaires, comme les institutions de microfinance et les sociétés de crédit-bail. Cette démarche vise à enrichir l’offre d’instruments financiers pour permettre aux entreprises de petite taille de financer leur projet d’investissement.

La visioconférence a été l’occasion d’exposer la nécessité d’améliorer l’intégration économique et l’ouverture commerciale des zones rurales, avec un effort particulier à entreprendre sur l’inclusion des femmes, des jeunes et des personnes peu qualifiées. Pour les trois institutions financières, cela doit se réaliser parallèlement au développement des chaînes de valeur locales et au soutien renouvelé dont devrait bénéficier le secteur privé en milieu rural.

Enfin, lors de cette visioconférence, les auteurs ont invité à la diversification de l’économie marocaine afin d’approvisionner de nouveaux marchés à l’export. Ainsi, les entreprises contributrices aux Chaînes de valeur mondiales (CVM) bénéficieraient de meilleurs débouchés à l’international et d’un plus large accès à de nouvelles technologies étrangères et aux meilleures pratiques de gestion.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Gitex Africa 2024 : bilan positif et perspectives prometteuses pour le Maroc

Entre les murs chargés d'histoire de Marrakech, du 29 au 31 mai, s'est déroulée la seconde édition de Gitex Africa 2024, soulignant une étap…

Fabrication intelligente et intelligence artificielle, mais KESAKO !?

Souvent appelée industrie 4.0, la fabrication intelligente fascine, fait peur… et n’est souvent pas comprise ! En marge des stands de la deu…

Entre réformes et réalité, le Maroc face à la crise économique mondiale

Dans son dernier numéro, intitulé «Revalorisation salariale : un rattrapage partiel de la perte de pouvoir d'achat et une incidence limitée …

Petits agriculteurs : quel avenir dans ce contexte hydrique ?

L'agriculture, locomotive de l'économie marocaine, occupe une place centrale dans les discours royaux. Face à la raréfaction de l'eau, l'Ins…

Culture agricole : rien ne va plus pour les melons et les pastèques

Ce n’est vraiment pas un temps à être agriculteur. Ces dernières années, ils ont été parmi les premières victimes des changements climatique…

Campagne agricole 2023/24 : quelles solutions en temps de crise?

Environ 1,1 million de quintaux de semences céréalières certifiées ont été distribués à des tarifs subventionnés pour cette année. Les prix …

Fraises marocaines : comment l’UE s’est prise à son propre jeu

Les fraises marocaines suscitent une méfiance chez les consommateurs espagnols, alimentée par la désinformation et les préoccupations sanita…

Tarification du carbone : clé de voûte de la lutte contre le changement climatique

Dans le contexte actuel de l'économie mondiale, la corrélation entre les activités économiques et les émissions de gaz à effet de serre (GES…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire