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Majorité gouvernementale : les dés sont jetés

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Après plus d’une semaine de consultations avec les partis politiques. Aziz Akhannouch a misé sur une alliance tripartite composée du RNI, du PAM et du PI. Lors d’une conférence de presse organisée ce matin au siège du parti de la colombe, en présence de Nizar Baraka et Abdellatif Ouahbi, leaders respectifs du PI et du PAM, Aziz Akhannouch a déclaré comprendre les attentes des autres partis qu’il estime “légitimes”, mais qu’il faut qu’il y ait un équilibre entre opposition et majorité. Les détails.

C’est officiel. La nouvelle majorité gouvernementale sera composée de trois partis : le RNI, le PAM et le PI. L’annonce a été faite ce mercredi matin au siège du parti de la colombe, par le chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch. Les trois formations totalisent ainsi un nombre de 270 sièges, contre 125 sièges pour les autres partis qui formeront l’opposition.

«Le choix est conforme à celui des électeurs. Nos programmes comportent beaucoup de points communs», a déclaréle chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch. Ce dernier affirme que les trois partis sont conscients des attentes de la population, ajoutant qu’un projet de composition du gouvernement sera soumis dans les plus brefs délais au roi Mohammed VI.

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De son côté, Abdellatif Ouahbi, secrétaire général du PAM a déclaré que les attentes autour de ce gouvernement sont nombreuses, que ce soit sur le plan social, économique ou sur celui des libertés. «Nous devons constituer un gouvernement fort, homogène et efficace. Nous nous engageons dans cette coalition de bonne foi», déclare Ouahbi.

Dernier à prendre la parole durant cette rencontre, Nizar Baraka, leader du parti de la balance, a souligné que l’objectif essentiel pour ce gouvernement est que les politiques publiques menées aient un véritable impact territorial.

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«Nous avons changé l’approche. Nous avons constitué la majorité avant de discuter des portefeuilles ministériels, car nous jugeons que ce qui compte, c’est le programme, les orientations du nouveau modèle de développement et les attentes de la population», souligne Nizar Baraka.

L’absence de l’USFP et surtout du MP et de l’UC, alliés stratégiques du RNI en a surpris plus d’un. «Nous comprenons les attentes des autres partis, qui sont légitimes, mais il faut qu’il y ait un équilibre entre opposition et majorité», a précisé Aziz Akhannouch ce mercredi.

Lachguar jette l’éponge

Du côté de l’USFP, qui a également tenu une conférence de presse ce mercredi matin à Rabat, la déception est au rendez-vous. Driss Lachguar, premier secrétaire du parti de la rose a déclaré que son parti n’a reçu aucune indication positive pour rejoindre la majorité gouvernementale lors de sa rencontre ce lundi avec le chef du gouvernement désigné.

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Lachguar souligne cependant que le parti de la rose jouera pleinement son rôle dans l’opposition et sera un véritable gendarme dans le suivi du programme promis par le gouvernement tripartite.

Aussi, Driss Lachguar en a profité pour informer l’opinion publique qu’il ne briguera pas un troisième mandat à la tête du parti. «J’ai toujours défendu l’idée que les responsabilités à la tête du parti ne doivent pas dépasser deux mandats. De ce fait, j’annonce que je ne me porte pas candidat pour un nouveau mandat», a déclaréLachguar.

Pour leur part, Mohand Laenser et Mohamed Sajid, respectivement secrétaires généraux du MP et de l’UC, n’ont pas encore commenté leur écartement de la majorité gouvernementale. La prochaine étape qui attenddésormais cette coalition gouvernementale sera la définition des portefeuilles ministériels. Un nouveau round de négociations qui démarre.

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