Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
La Banque mondiale (BM)tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme au sujet de la crise climatique mondiale. Dans un rapport publié le lundi 13 septembre, l’institution financière internationale a exhorté les gouvernements à réduire leurs émissionsà effet de serreafin de diminuer l’ampleur des répercussions du changement climatique à évolution lente, notammentla pénurie d’eau et la baisse de la productivité des cultures. «Toutes ces questions sont fondamentalement liées, c’est pourquoi notre soutien aux pays permet d’atteindre simultanément les objectifs en matière de climat et de développement tout en construisant un avenir plus durable, plus sûr et plus résilient», explique le vice-président du développement durable de la BM, Juergen Voegele.
Dans le pire des scénarios, le rapport Groundswell de l’organisme estime que d’ici 2050, plus de 216 millions de personnes pourraient être amenées à se déplacer dans six régions. Cet exode pourrait ainsi créer à horizon 2030 des «points chauds de la migration climatique interne» qui continueront à s’étendre dans les années à venir. L’Afrique subsaharienne est considérée comme la région la plus vulnérable en raison de la désertification, de la fragilité des côtes et de la prédominance de l’agriculture dans ses pays. Si le pire scénario se produisait, 86 millions de personnes traverseraient les frontières à l’intérieur des frontières nationales. Ces migrants climatiques pourraient atteindre 19 millions en Afrique du Nord, soit 9% de la population de la région. De plus, le monde risque de subir le déplacement de 44 millions de personnes, et ce, en dépit de l’adoption destratégie plus respectueuse de l’environnement, avec de faibles émissions et un développement durable.
D’ailleurs, le Maroc fait déjà face aux conséquences de cette migration climatique. Le Royaume a été vigilant dans sa lutte contre les tentatives de migration clandestine de l’Afrique vers l’Europe, notamment vers les présides occupésde Sebta et de Melilia. Il existe une collaboration régulière entredifférents services marocains pour endiguer ce fléau, comme la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), la Gendarmerie royale et la Marine royale. Il faut noter qu’au cours des quatre dernières années, les autorités du pays ont secouru plus de 80.500 migrants en mer. Depuis 2017, le Maroc a également avorté plus de 14.000 tentatives de migration illégales.
Temps de lecture : 3 minutes
USA : Trump place ses proches aux commandesDonald Trump, fraîchement élu pour un second mandat, construit une administration qui reflète ses priorités et renforce ses soutiens politiq… |
Le prince héritier saoudien appelle à la fin des attaques israéliennes au Liban et à GazaLe prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed Ben Salmane, a exhorté lundi la communauté internationale à mettre un terme immédiat aux atta… |
COP29 : tensions et blocages climatiquesLa COP29 s’ouvre à Bakou, en Azerbaïdjan, dans un climat de tensions qui met en lumière les fractures persistantes entre pays du Nord et pay… |
Inondations en Espagne : 3,8 milliards d’euros en plan de soutienLe premier ministre espagnol Pedro Sánchez a dévoilé lundi un nouveau plan de soutien d’environ 3,8 milliards d’euros pour aider les sinistr… |
Netanyahu reconnaît avoir validé l’attaque aux bipeurs contre le HezbollahCe dimanche 10 novembre, Benjamin Netanyahu a reconnu avoir donné son feu vert à l’attaque aux bipeurs qui a visé le Hezbollah libanais en s… |
La COP 29 s’ouvre en AzerbaïdjanLa 29e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 29), s’est ouvert ce lundi à Bako… |
Octobre 2024 : l’Espagne enregistre son mois le plus pluvieux jamais observéSelon l'Agence espagnole de météorologie (AEMET), le mois d'octobre 2024 a marqué un record historique de précipitations en Espagne. Ce mois… |
La France face à la menace de la grippe aviaireFace à l’augmentation des cas d’influenza aviaire hautement pathogène en Europe, la France a décidé de passer son niveau de risque de “modér… |