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Fin du premier round des consultations autour de la formation du prochain gouvernement. Les regards se tournent désormais ce week-end vers les Conseils nationaux de certains partis politiques notamment l’USFP, l’Istiqlal et le PAM.
Ces derniers seront déterminants dans la réponse que livreront les leaders des partis politiques à Aziz Akhannouch concernant le fait de rejoindre le RNI ou pas dans la majorité.
L’Istiqlal a d’ailleurs avancé son Conseil national d’une semaine pour pouvoir livrer une réponse définitive la semaine prochaine. Prévu initialement le 25 septembre, ce conseil a été finalement avancé au samedi 18 septembre. Idem pour le PAM qui tient son conseil ce vendredi 17 septembre et l’USFP, dimanche 19 septembre.
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Le PAM a affiché son optimisme de rejoindre la majorité après la rencontre de son secrétaire général, Abdellatif Ouahbi, lundi dernier, avec le chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch. Dans un communiqué, le PAM a souligné qu’«après examen de la proposition positive faite au PAM par Aziz Akhannouch, le groupe des députés du PAM a décidé avec tous ses membres de déléguer la question de la poursuite des consultations sur le prochain gouvernement au secrétaire général du parti».
Contacté par nos soins, Hicham Berjaoui, politologue et professeur à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech nous déclare que «la victoire retentissante du RNI aux élections montre que les attentes des Marocains sont énormes, notamment dans les domaines sociaux : éducation, santé et emploi. De ce fait, le président du RNI doit réaliser une mission névralgique consistant en la formation d’une coalition gouvernementale homogène et efficace dans un délai raisonnable».
Notre interlocuteur juge que le délai de la formation de l’équipe gouvernementale revêt une importance capitale pour Akhannouch : «La désignation d’Akhannouch en tant que chef du gouvernement par le Roi, 48h après la proclamation des résultats,démontre que le Souverain souhaite que le nouveau gouvernement soit installé rapidement pour commencer l’implémentation du programme sur la base duquel il a obtenu la confiance des électeurs».
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Pour Berjaoui, nul doute que ce second round des négociations sera le dernier avant la mise en place du nouveau gouvernement : «Trois facteurs me permettent d’estimer que le 2e round des négociations serait le dernier et qu’il se suivrait de la mise en place du gouvernement, à savoir : la nécessité d’une coalition gouvernementale efficace, harmonieuse et restreinte, le délai de formation et l’intérêt d’une opposition parlementaire puissante».
Aujourd’hui, les premiers pronostics tablent sur une probable alliance RNI-PI-USFP avec probablement le PAM, l’UC ou le MP. De l’autre côté, le PJD, le PPS, le PSU et l’AFGiront sans aucun doute dans le camp de l’opposition. Abdelhamid Benkhattab, politologue et professeur à l’Université Mohammed V de Rabat nous déclare que dans la politique, il reste difficile de faire des pronostics.
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«Dans la politique, on ne peut jamais rien prévoir à l’avance. Tout reste possible et ouvert jusqu’aux derniers instants avant l’officialisation», prévient Abdelhamid Benkhattab. Notre interlocuteur nous confie que «le RNI est un parti plus ou moins pragmatique, n’a pas de lignes rouges à franchir avec les autres partis et par conséquent, il peut former une coalition avec n’importe quel parti, qu’il soit de droite ou de gauche». Les paris restent donc ouverts et rien n’est acquis à l’avance. Affaire à suivre.
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