Ce n’est pas pour rien que l’assurance-vie rencontre du succès ces dernières années. Les inquiétudes autour de la viabilité des régimes de retraite ont en partie accéléré la prise de conscience sur la nécessité de bien préparer l’après-vie active. Aujourd’hui, l’un des régimes les plus menacés est celui des pensions civiles (régime des fonctionnaires) géré par la Caisse marocaine des retraites. C’est une bombe à retardement dont la détonation a été repoussée de quelques années. Les ajustements apportés en 2016 et les augmentations de salaire issues du dialogue social ont permis de retarder la date d’épuisement des réserves à 2028. Le déficit technique, c’est à dire, le décalage entre les cotisations et les prestations s’est établi à 6,1 milliards de DH en 2018. Pour retrouver les équilibres, il faudra notamment agir sur le taux de cotisation et l’âge de départ à la retraite. Aujourd’hui, moins de 2 personnes actives cotisent pour 1 retraité. Le rapport démographique est sur une tendance baissière depuis quelques années.
Comment en est-on arrivé là ?
La générosité de la retraite des fonctionnaires a été critiquée dans de nombreuses études y compris dans un des rapports de la Cour des comptes. « Le régime des pensions civiles se caractérise par une générosité des prestations en comparaison avec l’effort de cotisation consenti », avaient conclu les magistrats de la Cour des comptes. Il n’y a pas encore longtemps, une personne qui a effectué toute sa carrière dans la fonction et cotiser normalement pouvait prétendre à une pension équivalente à son dernier salaire. Le taux de remplacement moyen du dernier salaire dans la fonction publique dépasse 70 %. Cela dit, tous les fonctionnaires à la retraite ne sont pas dans une situation d’aisance. Dans le secteur privé, un salarié qui n’a cotisé qu’à la CNSS ne peut pas espérer plus de 4 200 DH de pension, quel que soit son revenu.
Aujourd’hui, plus de la moitié des pensions servies par le CNSS sont inférieures 1 500 DH. Même les équilibres financiers de la CNSS soulèvent quelques inquiétudes. En cas de statu quo, les premiers déficits apparaîtront en 2024 et l’épuisement des réserves interviendrait en 2039. Par ailleurs, il y a de nombreuses tares dans le régime actuel puisque vous ne pouvez pas percevoir une pension si vous n’avez pas atteint la durée de cotisation requise. Pour prétendre à une pension, un assuré doit cumuler au moins 3 240 jours de cotisation (10 ans). Cette durée de cotisation donne droit à une pension de 3 000 DH par mois contre 3 400 DH pour quelqu’un qui a cotisé pendant 15 ans. Autrement dit, le régime pénalise les carrières longues. Ce sont toutes ses imperfections qui doivent être corrigées dans la réforme.
La situation des régimes de retraite constitue une menace pour les finances publiques. Les retards dans la mise en œuvre de la réforme pourraient coûter cher aux contribuables.
Sportech : les startups STADIUM by MDJS brillent à Munich
Économie - Cinq startups marocaines, issues du programme STADIUM by MDJS d’Accelab, ont marqué l’édition 2024 du sommet international Sports Tech Nation.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024Ports situés sur la Méditerranée : baisse de 17% des débarquements de pêche à fin novembre (ONP)
Économie - À fin novembre 2024, les débarquements de la pêche côtière et artisanale en Méditerranée ont atteint 13.461 tonnes, en baisse de 17% par rapport à 2023.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024L’Office national des Pêches tient son Conseil d’administration
Économie - Le Conseil d’administration de l’Office national des Pêches (ONP) s’est réuni vendredi à Rabat, sous la présidence de Zakia Driouich, secrétaire d’État auprès du ministre de la Pêche maritime
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Soumission aux marchés de BAM : le format électronique obligatoire en 2025
Économie - À partir du 1er janvier 2025, Bank Al Maghrib (BAM) impose la soumission électronique obligatoire pour tous les marchés publics.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Quand la croissance des recettes ne freine pas le déficit
Économie - L'exécution budgétaire du Maroc a montré des signes de tensions financières, avec un déficit qui s’est creusé de 11,6 MMDH par rapport à la même période en 2023.
Mbaye Gueye - 20 décembre 2024Le besoin de financement du Trésor en légère baisse à fin novembre
Économie - À fin novembre 2024, le besoin de financement du Trésor s’est établi à 55,9 MMDH, contre 59,2 MMDH à la même période en 2023.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Légère hausse de l’inflation en novembre 2024
Économie - En novembre 2024, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,8% par rapport à novembre 2023, selon le HCP.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Tanger-Tétouan-Al Hoceima : plus de 9.700 entreprises créées au T3-2024 (OMPIC)
Économie - Selon l’OMPIC, 9.761 entreprises ont été créées dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima durant les neuf premiers mois de 2024.
Mbaye Gueye - 20 décembre 2024Hard-discount toujours plus bas, mais à quel prix ?
Dossier - Le hard-discount a-t-il trouvé LA recette miracle pour proposer LA bonne affaire ? Pas sûr… la lame peut être à double tranchant.
Sabrina El Faiz - 7 décembre 2024Compensation : une charge à rallonge
Rédaction LeBrief - 10 juin 2022ANCFCC : bon cru 2020
J.R.Y - 19 mars 2021TPME : hausse des taux d’intérêts
Khansaa Bahra - 11 mai 2021La Chambre des représentants adopte le PLF 2025 en deuxième lecture
Économie - La Chambre des représentants a approuvé, à la majorité, en deuxième lecture, le projet de loi de finances (PLF) n°60.24 pour l’année budgétaire 2025.
Mbaye Gueye - 6 décembre 2024She Impulse : l’AFEM révolutionne l’entrepreneuriat féminin au Maroc
Économie - L’AFEM a dévoilé, mardi 3 décembre 2024, sa nouvelle feuille de route stratégique baptisée « She Impulse : Créateur de valeurs ».
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024Tourisme marocain : entre traditions et nouvelles ambitions
Économie - Entre la montée en puissance du tourisme interne et l’importance accrue du tourisme culturel, le Royaume repense son approche pour s’adapter à la demande croissante.
Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024Pirater ou réguler : le défi BeIN Sport au Maroc
Économie, Entreprise - Face à la prolifération des serveurs IPTV illégaux, qui permettent aux utilisateurs d’accéder à ses contenus sans payer, BeIN Sport s’interroge sur les moyens de protéger ses droits.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024