Accueil / Politique

Consultations politiques : le PPS, le MDS, le FFD et l’AFG reçus par Akhannouch, le PJD absent

Temps de lecture

Le chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, poursuit sa série de rencontres avec les leaders des partis politiques. Ce mercredi, Akhannouch a rencontré Mohamed Nabil Benabdellah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Abdessamad Archane, secrétaire général du Mouvement démocratique et social (MDS), Mustapha Benali, secrétaire général du Front des forces démocratiques (FFD) et Abdeslam El Aziz, représentant de l’Alliance de la fédération de gauche (AFG). Le grand absent de ces tractations est le PJD qui a décliné l’invitation d’Akhannouch. Détails.

Deux jours après avoir reçu le PAM, le PI, l’USFP, l’UC et le MP, le chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, a rencontré ce mercredi d’autres leaders de partis politiques, à commencer par Mohamed Nabil Benabdellah, secrétaire général du PPS.

«Je souhaite que M. Akhannouch forme le gouvernement dans les plus brefs délais en vue de lui permettre d’entamer son action pour le bien du pays et dans l’intérêt du peuple marocain», a souligné Nabil Benabdellah. Sur son profil Facebook, Nabil Benabdellah a ajouté que la question de la participation du parti au prochain gouvernement n’a été abordée ni de sa part ni de la part du chef du gouvernement.

Par la suite, Aziz Akhannouch a accueilli le secrétaire général du Front des forces démocratiques (FFD), Mustapha Benali. Ce dernier a affirmé que son parti soutient les orientations qui servent l’intérêt de l’électeur marocain en cette étape cruciale.

Le leader du FFD a également souligné l’importance du renforcement du processus démocratique au Maroc «qui requiert le soutien de toutes les catégories et canaux de socialisation, y compris les médias, afin de servir les valeurs sociétales». Il a précisé que ce processus permettra au Royaume de «s’imposer comme une puissance régionale émergente et relever les enjeux de la défense des intérêts de la Patrie et du citoyen».

Lire aussi :Gouvernement Akhannouch : des défis sociaux et économiques à relever

Aziz Akhannouch a également rencontré le secrétaire général du Mouvement démocratique et social (MDS), Abdessamad Archane. Archane a déclaré que cette rencontre a été l’occasion d’avoir une idée sur la conception du chef du gouvernement désigné pour la formation de la majorité souhaitant voir Akhannouch «parvenir à former, dans les meilleurs délais, une majorité cohérente et forte».

Enfin, la dernière rencontre d’Akhannouch l’a réuni avec Abdeslam El Aziz, Coordinateur de l’AFG qui était accompagné de Mustapha Chennaoui, syndicaliste et député sortant de l’ex-Fédération de la gauche démocratique (FGD) devenue AFG. Dans une déclaration à la presse, Chennaoui a préciséque la Fédération n’a aucune intention de rejoindre la majorité et «restera dans sa place habituelle et logique». «La vision de la gauche que prône la FGD est loin de la vision libérale que prône le RNI»souligne Chennaoui qui ajoute que l’AFG est «plus axée sur le social et l’amélioration de la qualité de vie et le quotidien des citoyens».

Le parti de la lampe, grand absent des tractations

Invité à rencontrer le chef du gouvernement désigné et participer ainsi à la série de consultations effectuées cette semaine, le PJD a décliné l’invitation sans pour autant donner de raisons à cette absence.

Lire aussi :Expédition des affaires courantes : les ultimes prérogatives du gouvernement El Otmani

Selon certaines sources médiatiques, le parti de la lampe, qui n’a pu obtenir que 13 sièges lors des dernières élections législatives, a trouvé des difficultés à présenter un membre en l’absence de Slimane El Omrani qui assure l’intérim du secrétariat général du PJD après la démission des précédents dirigeants suite à la débâcle électorale. Slimane El Omrani se trouve actuellement à l’étranger pour effectuer des soins médicaux. De son côté, le site arabophone de Hespress affirme que la décision de ne pas rencontrer Akhannouch émane du secrétaire général démissionnaire Saad Dine El Otmani après consultations avec certains membres de son secrétariat. D’autres médias ont affirmé qu’au vu des résultats qu’il a obtenus, le PJD s’est placé automatiquement dans l’opposition, ne voyant aucun intérêt dans une rencontre avec le chef du gouvernement désigné.

Rappelons qu’Akhannouch a entamé, lundi, ses consultations pour la formation du nouveau gouvernement. Il a rencontré le secrétaire général du PAM, Abdellatif Ouahbi, le secrétaire général du PI, Nizar Baraka, le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, le secrétaire général du MP, Mohand Laenser et le secrétaire général de l’Union constitutionnelle, Mohamed Sajid. L’objectif est de former le gouvernement avant le 8 octobre prochain, date de la rentrée parlementaire.

Dernier articles
Les articles les plus lu

Comment le gouvernement lutte contre le chômage ?

Politique - Lors d'une réunion à Rabat, le gouvernement a annoncé des mesures ciblées pour lutter contre le chômage et promouvoir l’inclusion économique.

Farah Nadifi - 12 décembre 2024

Aziz Akhannouch rencontre la présidente de l’Assemblée nationale française

Politique - Aziz Akhannouch a reçu, ce jeudi à Rabat, la présidente de l’Assemblée nationale française, Yaël Braun-Pivet.

Mbaye Gueye - 12 décembre 2024

Maroc-France : renforcement de la coopération parlementaire

Politique - La coopération parlementaire entre le Maroc et la France a été au cœur des discussions tenues entre Ould Errachid et Larcher.

Rédaction LeBrief - 12 décembre 2024

Maroc-France : un pacte pour une coopération parlementaire renforcée

Politique - Rachid Talbi Alami, et Yaël Braun-Pivet, ont signé mercredi à Rabat un protocole de coopération parlementaire.

Ilyasse Rhamir - 12 décembre 2024

Casablanca au cœur des Assises de la régionalisation

Politique - Une rencontre de concertation régionale s’est tenue mercredi à Casablanca, en prévision des 2èmes Assises nationales de la régionalisation avancée.

Ilyasse Rhamir - 11 décembre 2024

Abdellatif Ouahbi face au parlement

Politique - Abdellatif Ouahbi, s’est livré à l’exercice hebdomadaire des questions orales au niveau de la Chambre des conseillers. Il est revenu sur la nécessité pour le Maroc de voter le moratoire onusien qui annule la peine de mort.

Mbaye Gueye - 11 décembre 2024

Le Maroc soutient les aspirations du peuple syrien à la stabilité et au développement

Politique - Nasser Bourita, a déclaré que le Maroc suit de près les évolutions importantes et rapides en Syrie et soutient les aspirations du peuple syrien.

Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024

Bourita et Raila Odinga : entretien sur l’avenir de l’Union africaine

Politique - Nasser Bourita a reçu l’ancien premier ministre du Kenya, Raila Amolo Odinga, également candidat à la présidence de la Commission de l’UA.

Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024
Voir plus

Au-delà de la langue, le Royaume s’éloigne du français

Politique - Les administrations, ainsi que les établissements publics, sont tenus d’utiliser les langues officielles de la Nation.

Atika Ratim - 5 juillet 2023

Italie : inauguration du consulat honoraire du Maroc en Calabre

Politique - La ville italienne de Gioia Tauro a accueilli l’inauguration des nouveaux locaux du consulat honoraire du Maroc pour la région de Calabre.

Rédaction LeBrief - 1 décembre 2024

Renforcement des relations entre le Maroc et Sao Tomé-et-Principe

Politique - Le 28 novembre 2024, à Casablanca, le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, a accueilli Patrice Emery Trovoada, Premier Ministre de la République Démocratique de Sao Tomé-et-Principe.

Ilyasse Rhamir - 29 novembre 2024

Mali : Assimi Goïta plaide pour une réforme de la Constitution

Afrique, Politique, Politique - Le Colonel Assimi Goïta a présenté, le 20 mars, le projet de Constitution du Mali aux forces vives de la nation malienne

Nora Jaafar - 22 mars 2023

Rabat : 22ème réunion de la Commission militaire mixte maroco-française

Politique - Les échanges ont porté sur la coopération militaire bilatérale et les enjeux sécuritaires régionaux et internationaux.

Rédaction LeBrief - 3 décembre 2024

Gérer les tensions entre l’Algérie et le Maroc

Afrique, Diplomatie, Politique - Depuis 2021, l’Algérie et le Maroc traversent une crise diplomatique marquée par une rupture des relations entre les deux pays.

Mbaye Gueye - 29 novembre 2024

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire