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Gouvernement Akhannouch : des défis sociaux et économiques à relever

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Aziz Akhannouch, chef du gouvernement © DR

Le Chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, a démarré ce lundi ses tractations avec le PAM, l’Istiqlal, l’UC, l’USFP et le MP. Les consultations se sont déroulées dans un esprit positif et serein et se poursuivront durant la semaine avec les partis politiques restants. Une fois la formation gouvernementale constituée, l’exécutif devra tout mettre en œuvre pour relever les défis et répondre aux attentes des citoyens. Détails.

Le processus des tractations en vue de la constitution du prochain gouvernement va bon train. Ce lundi, le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch a rencontré les leaders de 5 partis politiques. Abdellatif Ouahbi, secrétaire général du PAM a été le premier à être reçu par le nouveau chef du gouvernement. S’en est suivi les réceptions de Nizar Baraka (PI), Driss Lachguar (USFP), Mohamed Sajid (UC) et Mohand Laenser (MP). Après avoir reçu tous les dirigeants politiques, Aziz Akhannouch devra former sa coalition et établir les prochains profils ministériels avant de les soumettre au roi Mohammed VI.

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Le futur gouvernement qui guidera les affaires politiques, économiques et sociales du pays durant les cinq prochaines années devra relever les nombreux défis qui se présentent devant lui et répondre aux attentes des citoyens dans plusieurs secteurs tels que l’éducation, l’emploi et la santé.

Suivre la trajectoire du nouveau modèle de développement

Le nouveau modèle de développement établi récemment par Chakib Benmoussa et son équipe a tracé les lignes directrices du Maroc du futur. Un Maroc plus développé, plus fort économiquement ou socialement. L’objectif est d’accélérer la croissance économique pour atteindre les 6% dès 2025 et 7% à partir de 2030. Un palier qui permettrait au royaume de doubler son PIB par habitant à l’horizon 2035.

Sur le plan sanitaire, le gouvernement Akhannouch devra mettre en pratique lesinstructions royales liées la protection sociale et à la couverture du système de santé. Le gouvernement El Otmani avait déjà commencé le travail, mais Akhannouch et sa formation devront désormais accompagner les objectifs tracés et suivre leurs évolutions une année après l’autre. Annoncée en juillet 2020, la généralisation de la protection sociale devrait permettre dans un premier temps d’intégrer près de 22 millions de Marocains à l’assurance maladie obligatoire. La généralisation de la retraite, des allocations familiales et l’indemnité pour perte d’emploi devraient suivre par la suite.

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Concernant le secteur de l’éducation nationale, le défi est d’assurer une éducation de qualité pour tous. Ce secteur constitue une grande importance puisque le développement économique et social d’un pays est dépendant de la qualité de son éducation. L’objectif est de permettre à chaque élève inscrit dans les écoles publiques d’acquérir les compétences fondamentales et nécessaires pour assurer son insertion sociale, favoriser sa réussite et faciliter son accès au monde du travail.

De l’optimisme à l’horizon

Le quotidien Les Inspirations éco rapporte dans son éditorial du mardi 14 septembre 2021 que le premier défi que devra relever le prochain gouvernement est de raviver la confiance. «On a bien vu comment le taux de participation aux élections a bondi, à l’issue du scrutin qui s’est tenu il y a quelques jours, traduisant les fortes attentes des Marocains quant à un changement concret et pérenne. Le Marocain, qui avait tourné le dos à la vie politique de son pays, montre ainsi qu’il garde une bribe d’espoir, à condition de ne pas le décevoir». Le journal indique qu’il n’y a désormais plus de place pour les «départements ministériels qui évoluent en vase clos ou qui traînent des pieds sur des dossiers chauds»et qu’en proposant leurs candidats, «les partis qui intégreront le gouvernement devront en être conscients».

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De son côté, le journal Aujourd’hui le Maroc affiche son optimisme quant aux tractations entre partis et que cela pourrait avoir des retombées positives par la suite. En effet, le quotidien indique dans son édition du mardi 14 septembre que: «Quand les partis, indépendamment de leurs classements, semblent, comme il s’est vu ce lundi matin, discuter et échanger d’égal à égal, dans le respect mutuel et avec pour préoccupation commune de constituer une équipe capable de servir le Maroc, c’est tout à leur honneur». Le journal souligne que le développement d’un projet de grande envergure n’est possible que «si les partis concernés s’inscrivent tous dans une logique d’abord d’intérêt national et non pas seulement dans le cadre de petits calculs partisans étroits et égoïstes».

Dans l’absolu, Aziz Akhannouch et sa prochaine équipe ministérielle seront tenus de réaliser les défis qui se présentent à eux durant ce mandat de 5 ans. Cela dit, même si ces derniers ne sont pas totalement atteints, le fait de s’enapprocher serait déjà une prouesse.C’est justement ce que les Marocains ont besoin et envie de ressentir.

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