Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch © DR
Dix-huit mois après les premiers cas de contamination au coronavirus et le choc subi, l’économie n’a pas encore retrouvé ses esprits. Si le capital crédit du parti islamiste a été beaucoup entamé au cours des dernières années, la crise du coronavirus et ses répercussions sur le quotidien des Marocains ont contribué à la lourde défaite du PJD aux dernières élections.
La relance économique
Après l’euphorie de la victoire, le nouveau gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch devra s’atteler à plusieurs dossiers importants à commencer par la relance économique. En 2020, le Maroc a mis fin à vingt-quatre ans de croissance continue avec une récession de 6,3%. La bonne nouvelle est que l’activité va rebondir dès cette année. Le ministère des Finances est même un peu plus optimiste qu’il y a quelques mois suite à une bonne campagne agricole. L’activité se redresserait dans une fourchette comprise entre 5,5% et 5,8% contre une prévision initiale de 4,8%.
Tout le travail du nouveau gouvernement sera de relancer durablement la machine et surtout de rendre la croissance plus inclusive. Son contenu en emploi s’est significativement affaibli au cours des dernières années. En dehors du programme pour lequel il a remporté les élections, le RNI pourra aussi s’inspirer des recommandations de la Commission spéciale sur le Modèle de Développement pour faire passer un nouveau cap au Maroc.
Des dossiers explosifs
Dans un environnement contraint, il faudra opérer des choix parfois difficiles. Certains dossiers comme la réforme des subventions et des retraites s’annoncent même explosifs. Le précédent gouvernement s’était engagé sur une réforme de la caisse de compensation sur une période de trois ans à partir de 2022. Ce chantier est lié à un autre dossier hautement stratégique qui est la généralisation de la protection sociale. Le financement de ces chantiers nécessitera aussi d’accélérer la réforme de la fiscalité et de sérieusement s’attaquer aux niches fiscales pour dégager plus d’espace budgétaire. Mais, ces efforts risquent d’être anéantis en cas de statu quo sur la réforme des retraites. Jusqu’ici, des solutions partielles ont été apportées pour éloigner le danger. Malgré cela, il n’est pas bien loin.
Ports situés sur la Méditerranée : baisse de 17% des débarquements de pêche à fin novembre (ONP)
Économie - À fin novembre 2024, les débarquements de la pêche côtière et artisanale en Méditerranée ont atteint 13.461 tonnes, en baisse de 17% par rapport à 2023.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024L’Office national des Pêches tient son Conseil d’administration
Économie - Le Conseil d’administration de l’Office national des Pêches (ONP) s’est réuni vendredi à Rabat, sous la présidence de Zakia Driouich, secrétaire d’État auprès du ministre de la Pêche maritime
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Soumission aux marchés de BAM : le format électronique obligatoire en 2025
Économie - À partir du 1er janvier 2025, Bank Al Maghrib (BAM) impose la soumission électronique obligatoire pour tous les marchés publics.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Quand la croissance des recettes ne freine pas le déficit
Économie - L'exécution budgétaire du Maroc a montré des signes de tensions financières, avec un déficit qui s’est creusé de 11,6 MMDH par rapport à la même période en 2023.
Mbaye Gueye - 20 décembre 2024Le besoin de financement du Trésor en légère baisse à fin novembre
Économie - À fin novembre 2024, le besoin de financement du Trésor s’est établi à 55,9 MMDH, contre 59,2 MMDH à la même période en 2023.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Légère hausse de l’inflation en novembre 2024
Économie - En novembre 2024, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,8% par rapport à novembre 2023, selon le HCP.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Tanger-Tétouan-Al Hoceima : plus de 9.700 entreprises créées au T3-2024 (OMPIC)
Économie - Selon l’OMPIC, 9.761 entreprises ont été créées dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima durant les neuf premiers mois de 2024.
Mbaye Gueye - 20 décembre 202412-18 décembre : le déficit de liquidité bancaire se creuse de 2,4%
Économie - Le déficit de liquidité bancaire au Maroc s'est creusé de 2,4%, atteignant 138,9 milliards de dirhams.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Dessalement : le Maroc et les USA unissent leurs forces pour l’avenir de l’eau
Économie - Un atelier organisé par l’ONEE en partenariat avec l’Ambassade des États-Unis met en lumière les dernières avancées technologiques dans le domaine du dessalement.
Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024L’ONMT s’allie à Norwegian pour relier Tanger à Copenhague
Économie - L’ONMT a signé un partenariat avec la compagnie aérienne Norwegian pour lancer une liaison aérienne directe.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024L’avenir énergétique du Maroc : un nouveau chapitre d’investissements et d’innovations
Économie - Le Maroc, dans un contexte mondial de transition énergétique, se positionne en acteur majeur grâce à des investissements colossaux dans les énergies renouvelables.
Farah Nadifi - 18 décembre 2024PLF 2025 : un budget citoyen pour tous
Économie - Le budget citoyen détaille les notions liées au budget de l’État ainsi que les étapes de préparation et d’approbation du PLF
Ilyasse Rhamir - 26 novembre 2024Agadir : entre tourisme et défis climatiques
Économie - Agadir est devenue en quelques années un havre de paix pour des milliers de retraités français. Cependant, cette douceur de vivre s’accompagne de défis environnementaux et sociaux, notamment la crise de l’eau.
Ilyasse Rhamir - 29 novembre 2024Le marché du travail en ébullition
J.R.Y - 4 novembre 2020Faillites d’entreprises : « les derniers chiffres publiés ne reflètent pas la réalité » (Abdellah El Fergui)
Économie - Le récent rapport de l'Observatoire marocain des TPME révèle l'état alarmant par lequel passent les sociétés marocaines.
Mouna Aghlal - 25 décembre 2024