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Un procès historique s’est ouvert ce mercredi 8 septembre en France concernant les attentats de Paris de 2015 qui ont fait 130 morts. La fusillade et les attaques à la bombe perpétrées par des extrémistes du groupe de Daech ont été la pire tragédie qu’a connue le pays depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le seul terroriste encore en vie, le franco-marocain Salah Abdeslam, comparaît avec 13 autres accusés dans un bâtiment construit spécialement pour ce procès,décrit comme le plus important de l’histoire moderne de l’hexagone. Ainsi au cours desneuf prochains mois, il y aura plus de 140 jours d’audience impliquant environ 330 avocats et 1.800 survivants et parents de victimes. Environ 300 témoins seront entendus, dont François Hollande, ex-président français. Avant le procès, Hollande a déclaré qu’il s’agit d’un moment important pour les victimes des attentats, qu’il avait qualifiés à l’époque d’ »actes de guerre ».
Daech a en effet revendiqué les attaques qui avaient ciblé la salle de concert du Bataclan, le Stade de France, des restaurants et des bars le 13 novembre 2015. Les extrémistes impliqués dans ce drame sont arrivés mercredi matin sous haute surveillance au tribunal dans des véhicules de police blindés. Ils ont été installés dans le box des accusés, portant des masques faciaux, avant l’ouverture du procès. Abdeslam est entré en dernier, vêtu d’un T-shirt noir et portant une barbe épaisse. Lorsque le président du tribunal lui a demandé de préciser sa profession, il a répondu : « soldat de Daech ».
Parmiles 20 suspects qui seront auditionnés, six le sont par contumace. Ils sont accusés de meurtre, de complicité et d’association avec des criminels. La plupart des accusés, dont Abdeslam, pourraient être condamnés à la prison à vie s’ils sont reconnus coupables. Le franco-marocain est en plus accusé d’avoir fourni un soutien logistique aux assaillants. Il avait fui la scène du carnage après avoir abandonné sa ceinture explosive défectueuse. Homme le plus recherché d’Europe à l’époque, il a été capturé quatre mois plus tard dans la capitale belge, Bruxelles, après une fusillade avec la police. Abdeslam a depuis refusé de coopérer avec les enquêteurs. Il est resté largement silencieux tout au long d’un procès distinct en Belgique en 2018.
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