Le programme électoral du PJDporte plusieurs ambitions. Le parti de la lampe souhaite renforcer et poursuivre les réformes initiées par le gouvernement. Saad Dine El Otmani, secrétaire général du parti, a déclaré que son programme «vient consacrer les réformes engagées et auxquelles le parti a adhéré à travers de nombreux chantiers, en vue de développer les acquis». Il a indiqué que ce programme repose sur «un bilan gouvernemental honorable».
En ce qui concerne les projets à venir, le PJD souhaite renforcer le positionnement politique et stratégique du Maroc dans son environnement régional et international, renforcer le climat démocratique et politique et le cadre juridique du pays et renforcer la dignité du citoyen tout en valorisant lecapital humain. Le but est également d’élaborer une nouvelle génération de réformes pour l’égalité sociale et territoriale et réduire les disparités.
Afin d’atteindre ces grands objectifs, le PJD compte sur deux principaux leviers : le premier est de développer la gouvernance et poursuivre les réformes structurelles qui y sont liées. Le second porte sur l’appropriation des mécanismes et des outils de la transition numérique.
Réduire le taux chômage à moins de 9%
Le PJD porte pour ambition de créer 160.000 emplois par an et réduire le taux de chômage à moins de 9% contre 12,8% actuellement. Le parti souhaite également faire profiter 95% des Marocains de la couverture sociale d’ici à l’année 2026.
Le PJD s’engage également à améliorer le taux de couverture des personnes qui ont perdu leur emploi, pour atteindre 150.000 bénéficiaires durant les cinq prochaines années. Pour le taux de croissance, le PJD s’attend à ce que la moyenne se situe au-dessus de 4,5% et prévoit de hausser le nombre des sociétés, bénéficiant d’un accompagnement annuel, à 25.000 entreprises, au lieu de 15.000 actuellement.
Le programme électoral fait également mention de la relance économique, du développement de la gouvernance et de la poursuite des réformes structurantes y afférentes, en plus de l’appropriation des mécanismes de la transformation numérique et du perfectionnement de l’efficience énergétique.
Ce qui est prévu pour l’éducation et la santé
Mise à part la hausse prévue dans le budget de l’Éducation (+5% par an), le parti s’engage à créer 20.000 postes budgétaires annuellement pour le secteur, soit 100.000 postes sur 5 ans. Le PJD souligne que l’effort qui sera fourni devrait permettre d’améliorer le taux de scolarisation, dans les divers cycles de l’enseignement, pour le hisser à 100% en 2026.
Sur le plan de la santé, le PJD prévoit une hausse annuelle du budget de 6% et la création de 6.000 postes budgétaires pour renforcer les effectifs médicaux et paramédicaux.
Un déficit budgétaire à moins de 4%
Sur le plan fiscal, le PJD ambitionne de ramener le déficit budgétaire à moins de 4% et l’endettement du trésor àmoins de 70%. Ce programme a également pour objectif de porter les recettes des investissements directs à l’étranger (IDE) à 40 milliards de dirhams et le taux de couverture des importations par les exportations à 65%. Enfin, l’objectif également est d’atteindre des réserves de change qui assurent 7 mois d’importations.
Par ailleurs, le PJD souhaite améliorer davantage le classement du Maroc dans l’indice Doing business. Après la refonte du dispositif relatif aux Centres régionaux d’investissement (CRI), l’urgence, selon le PJD, est de procéder à la mise en place de la Charte d’investissement.
Le programme du PJD veut capitaliser sur la réussite de certains programmes tels que le statut d’autoentrepreneur ou celui de substitution des importations par des produits « made in Morocco ». L’objectif est de continuer à appeler les citoyens à «consommer marocain», mais selon Mustapha El Khalfi, membre du secrétariat général du PJD, «cela doit s’accompagner du renforcement des mesures de défense commerciale» et l’une des mesures urgentes porte sur «l’adoption des décrets d’application de la loi sur la défense commerciale», dit-il.
Le PJD propose également le renforcement de trois grandes stratégies sectorielles. La poursuite de la stratégie Génération Green, la stratégie des énergies renouvelables et celle de l’eau. Pour ce qui est des entreprises, le parti propose la mise en place d’un accompagnement au profit de 25.000 entreprises nouvellement créées, en plus de la poursuite du programme des autoentrepreneurs. L’objectif est d’atteindre 500.000 adhérents à ce statut contre 300.000 actuellement.
L’intégration et la coopération au sein de l’atlantique élargi : un nouveau paradigme de paix et de développement
Politique - L’atlantique élargi, concept mettant en lumière la coopération entre les pays de l’atlantique nord et sud, s’affirme comme un modèle de partenariats régionaux.
Mbaye Gueye - 13 décembre 2024Réforme de l’éducation : entre avancées concrètes et nouveaux projets ambitieux
Politique - Alors que le Maroc s’engage résolument dans la réforme de son système éducatif, les projets se multiplient dans diverses régions.
Farah Nadifi - 13 décembre 2024Le premier vice-président de la Chambre des conseillers rencontre le secrétaire général du CCG
Politique - Abdelkader Salama, premier vice-président de la Chambre des conseillers, a reçu, jeudi à Rabat, Jassim Mohammed Al Budaiwi, secrétaire général du Conseil de Coopération des États arabes du Golfe (CCG)
Farah Nadifi - 13 décembre 2024Bourita reçoit le ministre zambien des AE, porteur d’un message au Roi
Afrique, Diplomatie, Politique - Nasser Bourita a accueilli Mulambo Haimbe, son homologue zambien, porteur d'un message au Roi.
Rédaction LeBrief - 13 décembre 2024Centrale électrique « Sa Majesté le Roi Mohammed VI » : le président nigérien reçoit la délégation marocaine
Afrique, Politique, Politique - Le président du Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) du Niger, Abdourahamane Tiani, a reçu la délégation marocaine présente à l'inauguration de la centrale électrique "Sa Majesté le Roi Mohammed VI".
Mbaye Gueye - 13 décembre 2024Maroc-Kazakhstan : renforcement de la coopération judiciaire
Politique - Le Maroc et le Kazakhstan ont franchi une étape importante dans le renforcement de leur coopération judiciaire en concluant trois accords axés sur le domaine pénal.
Ilyasse Rhamir - 13 décembre 2024Renforcement des relations entre le Maroc et le CCG
Politique - Aziz Akhannouch a reçu jeudi le secrétaire général du CCG, Jasem Mohamed Al-Budaiwi, en visite officielle au Maroc.
Ilyasse Rhamir - 13 décembre 2024Aziz Akhannouch reçoit le rapport 2023 de l’AMMC
Politique - Le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, a accueilli, Nezha Hayat, Présidente de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC).
Ilyasse Rhamir - 12 décembre 2024Éducation : un budget record, des résultats en berne
Politique - Malgré des budgets records atteignant 73,91 milliards de dirhams, le système éducatif marocain reste embourbé dans des problématiques structurelles.
Ilyasse Rhamir - 2 décembre 2024Le Maroc milite pour un financement urbain agile
Politique - Lors de la deuxième session de 2024 du Conseil exécutif d’ONU-Habitat, le Maroc a appelé à une amélioration significative du financement de base de l’organisation.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024Entretien entre Aziz Akhannouch et le président de la BAD
Politique - Aziz Akhannouch a rencontré le 5 décembre 2024 à Rabat le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).
Rédaction LeBrief - 5 décembre 2024Lancement du Conseil stratégique de l’Agence de développement du Haut Atlas
Politique - Aziz Akhannouch, a présidé la première réunion du Conseil d’orientation stratégique de l’Agence de développement du Haut Atlas.
Ilyasse Rhamir - 2 décembre 2024Le Maroc et l’UE veulent relancer leurs relations parlementaires
Politique - Rachid Talbi Alami et son homologue, Roberta Metsola, ont convenu à Bruxelles d’une feuille de route pour la relance des relations entre les parlements.
Mbaye Gueye - 3 décembre 2024Maroc-Mauritanie : quelles conclusions tirer de la visite du président ?
Afrique, Diplomatie, Politique - Relations, gazoduc… Quelles cartes se jouent derrière cette rencontre Maroc-Mauritanie ? Analyse.
Sabrina El Faiz - 23 décembre 2024Cabinet royal : le cercle des conseillers
Hafid El Jaï - 27 novembre 2021Parc automobile : la Cour des comptes alerte sur une gestion inefficace et coûteuse
Politique - Dans son rapport annuel 2023-2024, la Cour des comptes pointe des dysfonctionnements majeurs dans la gestion du parc automobile marocain. Coûts élevés, mauvaise organisation et impact environnemental préoccupant nécessitent des réformes urgentes pour optimiser ce secteur vital.
Farah Nadifi - 20 décembre 2024