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Une nouvelle ère d’incertitude a commencé ce mardi 31 août en Afghanistan, suite à la fin du retrait des dernières forces américaines. Un retrait qui vient confirmer la victoire des talibans après deux décennies de guerre. Les Afghans craignent désormais que leurs nouveaux leaders ne leur imposent à nouveau leur dure interprétation de la loi islamique, en punissant brutalement leurs opposants et en privant les femmes de leurs droits comme l’avaient fait leurs prédécesseurs entre 1996 à 2001.
Cependant,bien quede nombreux citoyens,en particulier ceux résidant dans les zones rurales, sont soulagés par la fin de la guerre, le pays reste confronté à d’énormes défis économiques, politiques et sécuritaires. Depuis leur retour au pouvoir le 15 août dernier, les talibans ont avancé plusieurs promesses, mais ont donné peu de détails sur la politique qu’ils envisagent d’entreprendre. Leur porte-parole, Zabihullah Mujahid, a déclaré qu’ils seraient plus souples qu’auparavant, qu’ils offriraient une amnistie générale à leurs opposants et qu’ils permettraient aux femmes de travailler dans certains secteurs et de recevoir une éducation, bien que dans des classes séparées. Ils ont également annoncé que les médias et la presse pourront reprendre leur travail normalement.
De plus, les talibans ont exprimé le désir d’être un membre reconnu de la communauté internationale et ont assuré que l’Afghanistan ne sera pas utilisé par des groupes extrémistes comme une base de terrorisme. Une promesse qui était au cœur de l’accord de retrait des troupes américaines. Les rebelles ont soutenu qu’ils souhaitent former un gouvernement « inclusif », et que des pourparlers sont en cours pour le mettre en place. Jusqu’à présent, ils se sont entretenus avec d’anciens rivaux de l’opposition, tels que l’ex-président Hamid Karzai et les anciens de la vallée du Panjshir, dominée par l’ethnie tadjike. Ils ont envoyé aussi des représentants auprès de la communauté ethnique hazara, qui est principalement chiite. Lors de leur dernière gouvernance, les talibans avaient massacré des milliers deHazaras.
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