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Comme chaque rendez-vous électoral, de nouvelles personnalités de l’art, du sport ou de la culture émergent et déposent leurs candidatures pour glaner un siège au Parlement. Ce fut le cas auparavant de plusieurs artistes tels que la chanteuse Fatima Tabaamrant (RNI) qui avait remporté un siège au Parlement, de l’acteur Yassine Ahejjam (PJD) ou encore de la défunte actrice Touria Jabrane (USFP) qui avait été désignée ministre de la Culture (2007-2009).
Ces élections 2021 ne sortent pas du lot. L’une des figures marquantes qui se présente cette année pour la première fois n’est autre que Fatima Khair. En effet, la célèbre actrice marocaine, qui œuvre dans la scène artistique depuis plus de trois décennies, vivra ses premières élections législatives. Elle se présente sous l’étiquette du RNI. Avant d’annoncer sa candidature aux prochaines élections, Fatima Khair occupait le poste de vice-présidente au sein de la «Fédération marocaine des artistes RNIstes», constituée au sein même du RNI en tant qu’organisation parallèle à l’instance politique.
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Dans une déclaration médiatique, Fatima Khair affirme que «l’artiste est une personne qui pratique également la politique, à travers des longs métrages qui abordent plusieurs phénomènes sociaux et qui représentent la réalité quotidienne des citoyens». La star des petits et grands écransne voit aucune justification empêchant l’artiste d’exercer son droit constitutionnel comme tout autre citoyen, tant que son objectif est d’exploiter son potentiel pour servir l’intérêt public.
Autre profil médiatique qui se présente cette année pour la première fois, Morad Moutawakil. Le journaliste qui accumule plusieurs décennies d’expérience dans les médias se présente à Mohammedia sous l’étiquette de l’Union Constitutionnelle (UC).
C’est aussi le cas de l’arbitre international marocain Redouane Jiyyed qui se présente avec les couleursdu Mouvement populaire (MP) dans la préfecture d’Agadir-Ida Outanane. Redouane Jiyyed est l’un des meilleurs arbitres sur le continent africain et le digne héritier de feu Said Belqola qui a arbitré la finale de la Coupe du monde entre la France et le Brésil en 1998.
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Par ailleurs, l’ancien champion de kickboxing et de full-contact, Mustapha Lakhsem a déposé sa candidature dans la région de Skhirat-Temara après avoir obtenu l’accréditation du Mouvement populaire (MP). Dans une déclaration aux médias, Mustafa Lakhsem a souligné qu’entrer dans le monde de la politique et des élections permet de faire entendre la voix des sportifs marocains aux responsables, car les politiques sportives actuelles exigent des modifications fondamentales.
«L’échéance électorale est une opportunité unique pour le changement, c’est ce qui nous a poussés à entrer en contact avec les partis politiques. De nombreux sportifs font l’objet d’injustice sans que personne ne les défende, en plus de certaines pratiques politiques que nous n’apprécions pas vraiment», souligne Mustapha Lakhsem.
Les présidents en force
Les présidents ou ex-présidents des clubs de football sont présents en masse dans ces prochaines élections législatives. Le Parti authenticité et modernité (PAM) a ainsi choisi d’accréditerle président du Wydad de Casablanca, Saïd Naciri, dans la circonscription de Casa-Anfa, tandis que le Parti de l’Istiqlal (PI) a décidé de présenterà Berkane le président du club local, Hakim Benabdellah.
Le Rassemblement national des indépendants (RNI) a choisi pour sa part de présenter l’ancien président du club du Raja de Casablanca, Mohamed Boudrika, dans la circonscription d’El Fida-Mers Sultan. Idem pour le président du Chabab de Mohammedia, Hicham Aït Menna qui se présente dans la circonscription de Mohammedia. Il a également décidé de présenter le président du Mouloudia d’Oujda, Mohamed Houar, comme tête de liste de sa vile natale, Oujda.
Rappelons que le 8 septembre prochain, près de 18 millions de Marocains inscrits sur les listes électorales iront aux urnes pour choisir qui dirigera le gouvernement pour les cinq prochaines années. Une fois n’est pas coutume, cette année connaîtra l’organisation de trois scrutins le même jour : les législatives, les régionales et les communales. L’attente est grande, espérons que les ambitions soient de la même dimension.
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