Plusieurs jours après la polémique Pegasus, aucune preuve impliquant le Maroc dans cette affaire n’a été présentée. En effet, Olivier Baratelli, avocat du Maroc dans ce dossier, a souligné que Forbidden Stories et Amnesty International n’ont pas réussi à produire, après le délai fixé de 10 jours, de preuve de leurs accusations à l’encontre du Maroc. «La situation est ubuesque. Cela démontre ce que j’ai appelé depuis le premier jour être une supercherie», a commenté Me Baratelli. Ce dernier a souligné que le Roayaume a des détracteurs sur la scène internationale qui forcément cherchent à salir son image. «Le Maroc est leader dans la lutte internationale contre le terrorisme. Le Maroc, qui est un ami de toujours de la France, a beaucoup aidé à déjouer des attentats sur le territoire français. Cela peut déplaire à certains. C’est ce que nous avons demandé à la justice française d’éclairer pour savoir qui pourrait être derrière (cette affaire) et savoir qui pourrait être derrière cette manipulation», dit-il.
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Selon une avocate contactée par nos soins, le délai de 10 jours pour apporter des preuves n’est pas contraignant. Notre source indique qu’un procès de diffamation peut durer bien plus que cela et que le délai de 10 jours est une mise en demeure, rien de plus.
Olivier Baratellia a indiqué qu’il allait«remettre au procureur de la République de Paris, un rapport d’expertise informatique réalisé par un collège d’experts (…) qui vont exclure toute utilisation par le Maroc»du logiciel espion Pegasus.
Une société d’édition de journaux allemande épinglée
Le Maroc a présenté une demande d’injonction à l’encontre de la société allemande d’édition de journaux Süddeutsche Zeitung GmbH. L’ambassade du Maroc à Berlin a souligné dans un communiqué que «Süddeutsche Zeitung GmbH a allégué dans plusieurs reportages, en partie sous forme de faits établis et en partie sous forme de soupçons, que le Royaume du Maroc avait déployé le logiciel d’espionnage dit Pegasus et l’avait utilisé pour espionner et mettre sur écoute les téléphones portables de nombreux politiciens, journalistes et autres personnes».
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Ce n’est pas la première action menée par le Maroc dans ce sens. Le Royaume a déjà engagé du 22 au 28 juillet des plaintes contre plusieurs institutions et supports médiatiques tels qu’Amnesty International, Forbidden Stories, Le Monde, Mediapart et Radio France. Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avait affirmé que «toute personne ou organisme portant des accusations contre le Maroc devrait en produire la preuve, ou assumer sa dénonciation calomnieuse devant la justice».
La CNDP se saisit du dossier
La Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) a annoncé ce mercredi 4 août qu’elle se saisit du dossier relatif aux allégations avancées contre leMaroc dans le cadre du projet Pegasus. «La CNDP procédera à l’examen des différentes allégations avancées par lesdits supports de presse, évaluera la teneur et le caractère fondé des arguments qui les sous-tendent et mesurera leur impact sur la relation de confiance des citoyens et résidents au Maroc dans l’écosystème digital national et international», peut-on lire sur un communiqué de la Commission.
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La CNDP rappelle que sa mission est d’œuvrer au respectdes dispositions de la loi 09-08 relative à la protection des personnes physiques contreles traitements des données à caractère personnel.Une chose est sûre, l’affaire Pegasus attend un dénouement et tant qu’aucune preuve des accusations faites à l’encontre du Maroc par Forbidden Stories et Amnesty International n’a été présentée, le Royaume restera toujours en position de force.
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