Les campagnes de vaccinationcontre la Covid-19 progressent toujours dans le monde. Ces dernières commencent à porter leurs fruitsvu que les vaccins autorisés en urgence ont réussi à contenir et à ralentir la pandémie dans les pays où au moins la moitié de la population est totalement immunisée. Cependant, après l’apparition des variants britannique (Alpha) et indien (Delta), les autorités sanitaires du monde entier ainsi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont exhorté les populations à se faire vacciner au plus vite, mais aussi à continuer de respecter les mesures de prévention de base pour éviter le pire. D’ailleurs, la levée des restrictions sanitaires dans plusieurs régions de la planète a provoqué de nouvelles vagues de contaminationà l’échelle internationale, surtout dans les pays qui n’ont pas accès à suffisamment de doses vaccinales, notamment en Afrique.
Lire aussi :Covid-19 : recrudescence du variant Delta dans la région de la Méditerranée orientale
À quel point les vaccins anti-Covid-19 sont-ils fiables ?
En général, les vaccins contre la Covid-19, même s’ils n’empêchent pas une infection au virus,sont très efficaces pour éviter les hospitalisations et les décès. Des chercheurs de Taïwan ont constaté qu’une augmentation de 10% de la couverture vaccinalepermet une réduction de 7,6% du taux de létalité. La plupart des vaccins offrent également une protection contre les formes graves du nouveau coronavirus et certains sont capablesde réduire le risque de sa transmission. Cet avantage est d’ailleurs très important, car il aidera le monde entier à atteindre l’immunité collective et lui permettra de mettre fin à la pandémie. Les experts estiment que la vaccination diminue de 40 à 50% les cas de contamination et prévoit que les vaccins de nouvelle génération seront encore plus efficaces pour prévenir la propagation du virus.
Lire aussi :Covid-19 : le Maroc, comme le reste du monde, craint une nouvelle vague
Quelles sont les limites des vaccins ?
Il est pour le moment encore très tôt pour parler des limites de la vaccination contre la Covid-19, surtout que seuls Israël, les États-Unis et le Royaume-Uni fournissent la majorité des données qui concernent l’efficacité des vaccins fabriqués par AstraZeneca et Pfizer/BioNTech. Les données relatives aux vaccins Sputnik V et Sinopharm sont encore incomplètes et n’ont toujours pas été partagées avec le reste du monde. Par ailleurs, bien que plus de 90 études sur l’efficacité des vaccins aient été rendues publiques, la qualité de chaque inoculation varie considérablement, indiquent les chercheurs de l’Organisation mondiale de la santé. Toutefois, une vaste étude réalisée par l’Imperial College de Londres du 24 juin au 12 juillet et rendue publique ce mercredi, souligne que les vaccins sont efficaces à 49% contre l’infection chez les 18 à 64 ans, et de près de 60% contre les formes symptomatiques et plus de 90% contre les formes graves de la maladie.
Certains vaccins sont-ils meilleurs que d’autres ?
Selonles spéculations de plusieurs experts de la santé, certains vaccins seraient effectivement plus efficaces que d’autres, bien qu’il n’y ait pas eu d’essais cliniques comparatifs. Selon le site d’information Business Standard, pour l’instant, les vaccins dits à ARNm fabriqués par Moderna Inc et Pfizer-BioNTech seraient les plus efficaces contre la Covid-19. Le premier a un taux d’efficience de 93% même six mois après son injection, tandis que celui du deuxième est de 84%. En outre, les vaccins à deux injections semblent générer une réponse immunitaire beaucoup plus importante que celle des vaccins unidose, l’efficacité du vaccin Johnson & Johnson variant entre 57 à 72%. Aussi, une étude récente de l’Institut de recherche danois Statens Serum Institut (SSI), publiée en ce début de semaine, montre que l’administration d’une seconde dose de vaccin contre la Covid-19 de Pfizer-BioNTech ou de Moderna après une première dose d’AstraZeneca offre une «meilleure protection». Les auteurs de cette recherche évoquent même une efficacité multipliée par six face aux variants du virus. Les autorités sanitaires mondiales ont toutefois indiqué que vu la situation épidémiologique de certains pays, les populations devraient utiliser les vaccins disponibles et autorisés par l’OMS plutôt que de les comparer à ceux utilisés ailleurs.
La protection vaccinale est-elle durable ?
Une étude réalisée par des chercheurs de Pfizer, qui ont suivi des personnes vaccinées pendant une période allant jusqu’à six mois, a fait état d’une baisse progressive de l’efficacité du vaccin contre une infection symptomatique, mais a constaté que le vaccin restait globalement « très efficace ». L’efficacité a atteint un pic de 96,2% dans les deux mois qui ont suivi la deuxième injection et a diminué pour atteindre 83,7 % à partir du quatrième mois, puis elle a enregistré une baissede 6% en moyenne tous les deux mois. L’affaiblissement de l’immunité induite par le vaccin a été détecté en premier lieu chez les personnes vulnérables, telles que les diabétiques et les patients souffrant d’insuffisance cardiaque, et reflète l’affaiblissement des anticorps censés bloquer le virus d’où certaines préconisations pour l’inoculation d’une troisième dose sur cette catégorie de la population. Selon les chercheurs britanniques, le scénario probable est le suivant : à mesure que l’immunité s’affaiblit, plus de personnes vaccinées seront infectées, mais leur système immunitaire contrôlera rapidement l’infection, ce qui se traduira par l’absence de symptômes ou de symptômes légers. Ainsi,l’exposition au virus renforcera et élargira leur réponse immunitaire. Les campagnes de vaccination contre le SRAS-CoV-2 peuvent se poursuivre pendant des années, mais des recherches complémentaires sont nécessaires pour comprendre quand des rappels seront nécessaires et quelle serait la fréquence optimale des inoculations.
Lire aussi :Tayeb Hamdi : «une troisième dose est souhaitable pour les personnes qui souffrent de maladies chroniques»
Quel est l’impactdes variants sur l’efficacité des vaccins ?
Delta, la souche de la Covid-19signalée pour la première fois en Inde en octobre dernier, est la plus inquiétante aujourd’hui. Deux fois plus transmissible que le coronavirus qui a déclenché la pandémie, ce variantdevient de plus en plus dominant dans le monde. Des études menées au Royaume-Uni ont montré qu’il est plus résistant aux vaccins que la souche Alpha apparue fin 2020, en particulier chez les personnes qui n’ont reçu que la première dose. Selon certains chercheurs, pour freiner la propagation du variant indien et y mettre fin, il faudra accélérer les campagnes de vaccinationpour atteindre l’immunité collective. Ainsi, même s’il continue de circuler, les populations mondiales vaccinées pourront éviter les formes graves de ses infections. La réduction de l’efficacité de la vaccination causée par Delta peut varier d’un vaccin à l’autre. Pour le moment, le vaccin de Pfizer-BioNTech s’est révélé plus efficace que celui d’AstraZeneca face à cette souche,selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine en juillet.
Lire aussi :Faut t-il s’inquiéter du variant Delta ?
Qu’est-ce qui rend Delta plus résistant aux vaccins ?
Les données scientifiquesrelatives à la Covid-19ontdémontré que les vaccins réduisent la concentration de particules virales, ou charge virale, dans les voies respiratoires des personnes infectées. Mais Deltaprovoque des charges virales 1.200 fois plus élevées chez les personnes nouvellement infectées par rapport à la souche originale du coronavirus, chose qui lui permet de se propager aussi vite que la varicelle.C’est pour cette raison que le département américain des Centres de contrôle et de prévention des maladiesa récemment réitéré l’importance du port des masques dans les endroits fermés.
Lire aussi :Covid-19 : ce qu’il faut savoir sur le variant Delta
Enfin, après lectures de toutes ces études, il est clair que la guerre contre la Covid-19 et ses variants est loin d’être terminée. De plus, même si le virus mute,évolue et devient de plus en plus réticent aux vaccins, le seul moyen de s’en protéger est de se faire vacciner. Aussi, il ne faut surtout pas sous-estimer ou négliger les mesures préventives de base, parce qu’on ne sait jamais, elles pourraient peut-être nous sauver la vie ou celle de nos proches.
La plateforme E-Police opérationnelle
Société - Conçue avec des technologies avancées, E-Police est désormais opérationnelle pour toute activité en ligne.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Décès de Larbi Bentarka, figure emblématique des médias marocains
Société - Larbi Bentarka, l’une des figures les plus marquantes du paysage médiatique et culturel marocain, s’est éteint ce vendredi.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024Le roi Mohammed VI préside une séance de travail sur la révision du Code de la famille
Société - Le roi Mohammed VI a présidé, lundi au Palais Royal de Casablanca, une séance de travail consacrée à la révision du Code de la Famille.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Le journal Al-Omq Al-Maghribi réagit aux propos diffamatoires de Abdelilah Benkirane
Société - Al-Omq Al-Maghribi a reçu avec étonnement les propos diffamatoires émis par le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Protection des consommateurs : 300.000 contrôles effectués en 2024
Société - Le ministère de l’Intérieur a multiplié ses initiatives avec plus de 300.000 opérations de contrôle en 2024 pour garantir la qualité des produits commercialisés.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024Lutte contre les déchets plastiques : les Marocains prêts à agir
Société - 94% des Marocains interrogés accordent une grande importance à l'élimination des déchets plastiques.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Casablanca : suspect arrêté après acte violent
Société - Les éléments de la police judiciaire de la zone Ain Sebaâ – Hay Mohammadi, en coordination avec la DGST, ont interpellé, un suspect de 31 ans recherché pour plusieurs affaires criminelles.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024Fourrières à Casablanca : un système en crise
Société - D’après le rapport annuel 2023-2024 de la Cour des comptes, 97% de ces fourrières ne sont pas légalement constituées en tant que service public.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024Al Haouz : 2,7 MMDH déjà versés pour la reconstruction
Société - Aziz Akhannouch, a présidé la 13ᵉ réunion de la Commission interministérielle dédiée au programme de reconstruction et de réhabilitation des zones sinistrées par le séisme d’Al Haouz.
Ilyasse Rhamir - 2 décembre 2024Benguerir primée par l’UNESCO pour ses avancées éducatives
Société - Benguerir a été honorée par l'UNESCO cette année pour ses avancées remarquables en matière d’éducation.
Ilyasse Rhamir - 4 décembre 2024Le CSPJ rappelle ces magistrats à l’ordre
Société - Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) démontre une volonté affirmée d’instaurer une gouvernance plus intègre.
Mbaye Gueye - 17 décembre 2024Violence envers les femmes : bilan de la campagne nationale
Société - La 22e campagne nationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles a été couronnée par la réalisation de 1.557 activités de sensibilisation à travers le Royaume, a annoncé mercredi à Agadir la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Naima Ben Yahia.
Farah Nadifi - 18 décembre 2024DGSN : numérisation des démarches administratives
Société - La DGSN introduit le portail interactif E-Police. Ce projet centralise une variété de services administratifs dans un espace numérique conçu pour tous les citoyens marocains.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024Taxis au Maroc : petit ou grand problème ?
Dossier - Qu’ils soient rouges, bleus ou blancs, le Maroc voit noir quand il s’agit de ses taxis ! Un secteur en perdition ?
Sabrina El Faiz - 4 janvier 2025La DGSSI alerte les bénéficiaires de l’aide sociale
Société - Ce faux site incite les utilisateurs à fournir des informations personnelles sensibles, notamment le numéro de la CIN ou de la carte bancaire.
Mbaye Gueye - 4 décembre 2024