Le New York Times, citant des hauts fonctionnaires de la Maison-Blanche, affirme que des attaques ont été planifiées contre une « poignée » de cibles.
Ils affirment que l’opération était prétendument entamée « à ses débuts » lorsque Trump a interrompu l’armée américaine. La Maison-Blanche n’a fait aucun commentaire jusqu’à présent.
Cette situation survient après que l’Iran ait abattu un drone-espion américain.
Téhéran dit que l’avion sans pilote américain est entré dans l’espace aérien iranien tôt jeudi matin. Les États-Unis soutiennent qu’il a été abattu dans l’espace aérien international.
Les tensions se sont intensifiées entre les deux pays, les États-Unis accusant récemment l’Iran d’avoir lancé des attaques contre des pétroliers opérant dans la région. L’Iran a annoncé qu’il allait bientôt dépasser les limites convenues au niveau international pour son programme nucléaire.
L’année dernière, les États-Unis se sont retirés unilatéralement de l’accord nucléaire de 2015 qui vise à mettre un frein aux activités nucléaires de l’Iran.
Que disent les médias américains ?
Le New York Times a publié pour la première fois les détails des frappes apparemment prévues tard jeudi soir à Washington.
À 19 h, heure locale (23 h GMT), les autorités militaires et diplomatiques américaines s’attendaient à ce que les attaques contre les cibles convenues, notamment les batteries radar et missiles iraniens, aient lieu.
« Les avions étaient en l’air et les navires étaient en position, mais aucun missile n’avait été tiré lorsque la consigne de se retirer est tombée », a rapporté le journal, citant un haut fonctionnaire de l’administration.
Les attaques devaient avoir lieu juste avant l’aube vendredi pour minimiser les risques pour les militaires iraniens ou les civils, a ajouté le journal.
Plusieurs autres médias américains ont alors rapporté les mêmes faits de manière indépendante, mais leurs comptes rendus ont divergé sur le rôle du Pentagone.
L’Associated Press a rapporté qu’un responsable américain avait déclaré que les frappes avaient été recommandées par le Pentagone et qu’elles faisaient partie des options présentées aux hauts fonctionnaires de l’administration.
Selon le New York Times, les hauts responsables du Pentagone ont averti qu’une réponse militaire pourrait entraîner une escalade des risques pour les forces américaines dans la région.
L’opération a été annulée après que le président Trump a passé la majeure partie de la journée de jeudi à discuter de l’Iran avec ses conseillers de la sécurité nationale et ses dirigeants au Congrès, explique l’AP.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo et le conseiller de la sécurité nationale John Bolton avaient fait pression en faveur d’une approche radicale, mais les dirigeants du Congrès ont recommandé la prudence, affirme l’agence.
La Présidente de la Chambre démocratique Nancy Pelosi a déclaré que les États-Unis n’avaient pas envie de déclencher une guerre avec l’Iran, tandis que le principal candidat à la présidence démocrate, Joe Biden, a qualifié la stratégie deTrump en Iran de « désastre auto-infligé ».
Le leader de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, un républicain, a déclaré : « L’administration est engagée dans ce que j’appellerais des réactions mesurées. »
Le premier démocrate du Sénat américain, Chuck Schumer, a indiqué : « Le président n’a peut-être pas l’intention de faire la guerre ici, mais nous craignons que lui et l’administration n’entrent en guerre. »
Par ailleurs, Reuters a cité deux responsables iraniens qui ont déclaré que Téhéran avait reçu un message de Trump par l’intermédiaire d’Oman pendant la nuit, avertissant d’une attaque imminente des États-Unis.
« Trump a déclaré qu’il était contre toute guerre avec l’Iran et qu’il voulait parler à Téhéran de diverses préoccupations », a affirmé un des deux représentants de cette organisation.
« Trump nous a accordé peu de temps pour obtenir une réponse, mais le retour immédiat de l’Iran a été que c’est au guide suprême [Ayatollah Ali] Khamenei de trancher sur cette affaire. »
L’autre responsable iranien a averti que « toute attaque contre l’Iran aura des conséquences régionales et internationales ».
Syrie : appel du premier ministre aux expatriés pour reconstruire le pays
Monde - Dans une interview, Mohammad El Bachir a invité les Syriens résidant à l’étranger à rentrer en Syrie.
Rédaction LeBrief - 11 décembre 2024Un épisode La Niña attendu : faible intensité et courte durée selon l’OMM
Monde - L'OMM prévoit le développement d'un épisode La Niña dans les trois prochains mois, mais il devrait être de faible intensité.
Rédaction LeBrief - 11 décembre 2024Urgence humanitaire : le CERF face à des financements en baisse
Monde - Une conférence internationale dédiée aux contributions au Fonds central d’intervention d’urgence (CERF) s’est tenue mardi au siège des Nations Unies à New York.
Ilyasse Rhamir - 11 décembre 2024Macron promet un premier ministre sous 48 heures
Monde - Macron a réuni, mardi à l’Élysée, les chefs de partis politiques, sauf ceux du RN et de LFI, pour discuter de la crise politique actuelle.
Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024Transition en Syrie : un chef rebelle à la tête du gouvernement intérimaire
Monde - Les rebelles syriens ont désigné Mohammad El Bachir comme chef du gouvernement transitoire, marquant une étape après le renversement de Bachar El Assad.
Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024France : les médicaments anti-rhume désormais interdits en vente libre
Monde - Cette décision, qui impose la présentation obligatoire d’une ordonnance en pharmacie, concerne huit médicaments.
Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024Moscou : le drapeau de l’opposition syrienne flotte sur l’ambassade
Monde - Le drapeau de l'opposition syrienne flotte désormais sur l’ambassade de Syrie à Moscou, un geste symbolique qui marque un tournant historique dans la crise syrienne.
Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024La Syrie après la chute de Bachar el-Assad : une ère d’incertitudes et de tensions
Monde - La chute historique de Bachar el-Assad, provoquée par une offensive rebelle menée par Abou Mohammed al-Joulani, ouvre un nouveau chapitre pour la Syrie. Entre ambitions politiques, rivalités géopolitiques et défis humanitaires, le pays se retrouve à un carrefour décisif.
Farah Nadifi - 9 décembre 2024Le Canada veut rester en bons termes avec le Mexique
Monde - Malgré les différends, notamment dans la lutte contre le fentanyl, Mélanie Joly a souhaité maintenir de bonnes relations avec le Mexique.
Rédaction LeBrief - 4 décembre 2024Libération de quatre Français : Macron remercie le roi Mohammed VI
Monde - Quatre agents français, arrêtés en décembre 2023 à Ouagadougou pour soupçons d’espionnage, ont été libérés après une année de détention.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Sécurité frontalière : le Canada déploie des drones high-techs
Monde - Le Canada prévoit de renforcer la sécurité à la frontière avec les États-Unis grâce à l’acquisition de 17 drones.
Ilyasse Rhamir - 4 décembre 2024Syrie : Bachar Al- Assad évincé du pouvoir par une coalition de rebelle
Monde - Une coalition de rebelles a annoncé la chute du régime de Bachar al-Assad, au pouvoir en Syrie depuis 24 ans.
Mbaye Gueye - 8 décembre 2024Vers où va la Chine sous Xi Jinping ?
Monde - Depuis 10 ans, le président Xi Jinping tire toutes les ficelles de la montée en puissance de la Chine.
Atika Ratim - 20 octobre 2022Joe Biden gracie son fils Hunter
Monde - Le président américain sortant Joe Biden a accordé la grâce à son fils Hunter, quelques semaines avant la fin de son mandat.
Mbaye Gueye - 2 décembre 2024