Où en est la lutte contre la Covid-19 dans le monde ? Lassés de l’attente de livraisons de lot de vaccins, certains pays africains ont pris les devants en annonçant la fabrication de vaccins au niveau local. En effet, le Maroc, l’Égypte, l’Afrique du Sud et plus récemment le Sénégal ont décidé de passer le cap. Le Sénégal a annoncé vendredi dernier un projet à 200 millions d’euros, mis en œuvre par l’Institut Pasteur de Dakar en partenariat avec plusieurs institutions et pays européens, ainsi qu’avec les États-Unis. L’objectif étant de produire chaque année 300 millions de doses de vaccins contre la Covid-19, à partir de la fin d’année 2022.
Pour sa part, le Maroc a annoncé le 5 juillet un projet qui nécessitera une enveloppe de 500 millions de dollars. Le projet vise à démarrer à court terme la production avec une capacité de 5 millions de doses par mois, avant de démultiplier progressivement cette capacité à moyen et long terme. Le Maroc veut devenir un hub africain en approvisionnant le reste des pays du continent accélérant ainsi la vitesse de vaccination dans le continent (moins de 2% de la population africaine est vaccinée contre la Covid-19).
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Du côté algérien, les ambitions sont tout aussi importantes. Le groupe pharmaceutique Saidal compte produire à partir de septembre prochain 2,5 millions de doses de vaccins anti-Covid par mois, de type Spoutnik V et Sinovac. Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed, a fait cette annonce hier à Alger. Ce dernier a indiqué qu’en parallèle avec la production locale, Sinovac s’est engagé avec l’Institut Pasteur à livrer 15 millions de doses d’ici la fin de l’année.
Covax se tourne vers les Chinois
Sinovac et Sinopharm fourniront 110 millions de doses de sérums anti-Covid « pour pallier le défaut d’approvisionnement » du système de distribution international de vaccins Covax, a indiqué lundi l’Alliance du vaccin (Gavi).
L’accord conclu entre Gavi et les deux groupes pharmaceutiques chinois inclut également des options pour l’achat de doses supplémentaires dans les mois à venir, précise un communiqué de Gavi, un des membres fondateurs du système Covax, avec notamment l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’accord annoncé lundi prévoit l’achat de 60 millions de doses sur la période juillet à fin octobre auprès de Sinopharm et 50 millions de doses sur la période juillet à fin septembre auprès de Sinovac.
Les dons en vaccins chinois, qui ont déjà obtenu l’homologation de l’OMS, viennent «diversifier davantage le portefeuille du système Covax géré par Gavi, qui comprend désormais 11 vaccins et candidats vaccins», explique le communiqué.
Ces vaccins sont : AstraZeneca/Oxford, Clover, Johnson & Johnson, Moderna, Novavax, Pfizer-BioNTech, SII-Covishield, SII-Covovax, et Sanofi/GSK. Au 12 juillet, le système Covax avait distribué plus de 102 millions de doses de vaccins dans 135 pays.
Une ouverture sur une troisième dose de vaccins anti-Covid19
Le groupe pharmaceutique Pfizer/BioNTech a préconisé la semaine dernière à plusieurs pays d’injecter une troisième dose de son vaccin pour faire face au très contagieux variant Delta. L’alliance a annoncé que «des données préliminaires de l’étude montrent qu’une dose de rappel administrée six mois après la seconde dose a un profil de tolérance cohérent» contre le virus, y compris contre le variant Beta, apparu en Afrique du Sud.
L’alliance Pfizer/BioNTech a annoncé prévoir demander «dans les semaines qui viennent» l’autorisation pour une troisième dose de son vaccin contre la Covid-19, aux États-Unis et en Europe notamment.
Pfizer n’est pas le seul laboratoire qui envisage une troisième dose de vaccins. AstraZeneca a également exprimé son souhait de soumettre un dossier à l’EMA dans ce sens. «On pourra soumettre un dossier à l’Agence européenne du médicament pour une troisième injection éventuellement… C’est à l’étude en ce moment», souligne Olivier Nataf, président d’AstraZeneca.
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Cette annonce ne fait pas l’unanimité notamment du côté de l’OMS. Le patron de l’OMS a dénoncé la « cupidité » de ceux qui pensent déjà à l’injection d’une troisième dose de vaccin anti-Covid, dont la nécessité est loin d’être prouvée scientifiquement, quand une bonne partie du monde attend son premier vaccin.
“Certains pays, certaines régions sont en train de commander des millions de doses de rappel tandis que d’autres n’ont pas pu vacciner leurs personnels soignants et les parties les plus vulnérables de leur population”, souligne Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. Soumya Swaminathan, cheffe scientifique que l’OMS, a affirmé qu’«il n’y a pas de preuve scientifique qui suggère qu’on a besoin d’injection de rappel», au-delà des doses initiales préconisées. Les laboratoires seraient-ils en train de nous faire rêver avec une immunisation complète contre le virus et ses variants ? À suivre.
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