Accueil / Société

La réputation du Maroc dans le monde vue par l’IRES

Temps de lecture

L’Institut royal des études stratégiques (IRES) a présenté les résultats de la septième édition de l’étude sur la réputation du Maroc dans le monde. Il en ressort que le Royaume continue de jouir d’une image internationale, dans l’ensemble, positive. Il est classé dans le top 30 des nations ayant la meilleure réputation auprès des pays du G7 et la Russie.

C’est par visioconférence que l’Institut royal des études stratégiques (IRES) a présenté jeudi les résultats de la 7e édition de l’étude sur la réputation du Maroc dans le monde. Cette visioconférence a connu la participation d’un panel comprenant des représentants du secteur public et privé, des Ambassades étrangères accréditées au Maroc, des diplomates ainsi que des experts des questions liées au « Nation Branding ».

Cette étude qui fait partie des travaux de l’observatoire de l’IRES sur l‘image du Maroc à l’international a porté sur l’analyse de la réputation du Royaume dans les pays du G-7 et dans 17 pays développés. Il s’agit de l’Australie, l’Espagne, les Pays-Bas, la Suède, la Belgique, la Corée du Sud, la Chine, l’Inde, le Brésil, le Chili, le Mexique, la Turquie, l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya, l’Égypte et Israël.

Lire aussi :Réputation dans le monde : le Maroc améliore son score

Elle a pour objectif de cerner les forces et les insuffisances du Maroc au titre de son image externe et interne et d’identifier les options stratégiques, à même de rehausser cette image et d’en faire un levier d’amélioration de la compétitivité globale du pays et de son attractivité.

L’édition 2021 de cette étude a révélé que le Royaume continue de jouir d’une image internationale, dans l’ensemble, positive. Le Maroc est classé dans le top 30 des nations ayant la meilleure réputation auprès des pays du G-7 et la Russie.

Pour Tawfik Mouline, directeur général de l’IRES, le Maroc devrait adopter une démarche active de communication, basée sur des messages forts, adaptés aux pays cibles, en mettant en relief les avancées enregistrées dans les différents domaines. «Ceci permettrait au Maroc d’entretenir la confiance de ses partenaires et d’améliorer, par ricochet, considérablement sa réputation externe», souligne le DG de l’IRES. Ce dernier souligne que le rapport définitif de son institution sera prêt début août prochain.

«Des décisions internes et externes importantes»

Contacté par LeBrief, Jawad Kerdoudi, président de l’IMRI (Institut marocain des relations internationales) a souligné que le Maroc continue d’avoir globalement une image positive à l’étranger.Ce dernier souligne que depuis l’avènement du roi Mohammed VI, plusieurs décisions aussi bien internes ou externes ont permis au Maroc de garder le cap à l’étranger. Parmi ses décisions, la réforme de la Moudawana. «En essayant d’évoluer vers une égalité hommes-femmes, le Maroc a gagné des points aux yeux des pays occidentaux qui insistent beaucoup sur cette égalité». Notre expert en relations internationales cite aussi parmi les exemples qui ont permis au Maroc de briller à l’étranger : les réformes pour le respect des droits de l’Homme (création du Conseil national des droits de l’Homme, etc.), l’élargissement des libertés individuelles ou encore la gestion de la pandémie de la Covid-19.

«Le Maroc a dès le départ pris sérieusement en main le problème de la Covid-19. Sous l’impulsion du Roi, les achats de vaccins ont été opérés rapidement, ce qui fait que l’on a pu recevoir des vaccins à temps. Il y a eu aussi le fonds de soutien qui a été créé pour les dépenses exceptionnelles et qui a beaucoup servi pour l’équipement au niveau des hôpitaux. Sans oublier, le fait que la vaccination a été gratuite et puis l’organisation de cette campagne qui a été une réussitegrâce aux informaticiens marocains. Aujourd’hui, vous envoyez votre CIN et on vous dit tout de suite le centre et le jour de votre vaccination. Nous sommes un des seuls pays au monde à faire cela», juge le professeur Jawad Kerdoudi.

Lire aussi :Covid-19 :entre inquiétudes et espoir

D’autre part, nul doute que la question de la crise migratoire et les tensions politiques avec l’Espagne et l’Allemagne ont entaché la relation du Maroc avec l’Union européenne. Pour rappel, le Parlement européen avait voté le 10 juin 2021 une résolution au sujet de «la violation de la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant et l’instrumentalisation des mineurs par les autorités marocaines dans la crise migratoire à Sebta». La résolution avait été approuvée par 397 voix pour, 85 contre et 196 abstentions. Malgré les différents accrochages ces derniers mois entre le Maroc et l’UE, le royaume reste un partenaire important pour l’institution européenne. Des accords de coopération très importants lient les deux parties qui tâcheront d’éteindre rapidement le feu et reprendre en toute sérénité les discussions dans un esprit amical et fraternel.

Dernier articles
Les articles les plus lu

Voyageurs, vous passerez moins de temps à l’aéroport

Société - Le développement des infrastructures permettra de réduire le temps à l'aéroport à moins de 25 minutes.

Rédaction LeBrief - 24 décembre 2024

Sous la présidence de la princesse Lalla Meryem, plus de 1.500 actes dentaires réalisés pour des enfants

Société -1.500 actes dentaires pour les élèves du Groupe scolaire Melloussa, situé dans la province de Fahs-Anjra.

Rédaction LeBrief - 24 décembre 2024

DGSN : 2024, une année de transformation pour la sécurité nationale

Société - L’année 2024 a été marquée par des avancées majeures dans le domaine de la sécurité au Maroc, grâce aux efforts de la DGSN.

Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024

Révision du Code de la famille : vers plus d’égalité et de protection

Société - Sous l’impulsion du roi Mohammed VI, le Code de la famille marocain s’apprête à subir une révision historique.

Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024

Divorces : plus de 24.000 cas en 2023

Société - Le Maroc a enregistré en 2023 un total de 24.162 divorces par consentement mutuel, contre seulement 341 divorces révocables, sur 249.089 actes de mariage répertoriés durant l’année.

Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024

Rougeole : le Maroc face à la résurgence de la maladie

Société - Le Maroc connait l’apparition de plusieurs foyers de cas de rougeole, notamment dans les régions Beni Mellal, Souss Massa et Tanger.

Mouna Aghlal - 24 décembre 2024

Colère des médecins : une grève nationale en vue

Société - Le syndicat indépendant des médecins du secteur public a annoncé une série de grèves nationales les 24, 25 et 26 décembre.

Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024

Plus de 10.640 zones rurales connectées entre 2018 et 2024

Société - Plus de 10.640 zones rurales ont été couvertes par des services de 2ème, 3ème et 4ème générations.

Rédaction LeBrief - 24 décembre 2024
Voir plus

RGPH 2024 : vieillissement de la population, urbanisation et défis économiques

Société - Les résultats du dernier RGPH 2024 révèlent des changements profonds dans la structure démographique et socioéconomique du Maroc.

Ilyasse Rhamir - 17 décembre 2024

Quand l’ultime repos devient un luxe

Société - Le business de l'ultime repos au Maroc… quelle industrie étrangement florissante que celle de la mort et l'organisation des funérailles.

Sabrina El Faiz - 26 octobre 2024

Comprendre l’affaire Hamza mon bb

L'affaire Hamza mon bb continue de faire du bruit. Nous vous apportons les faits internes à l'affaire pour démêler le vrai du faux, et plus encore.

Nora Jaafar - 12 février 2020

Berrechid : circulation suspendue de mardi à mercredi

Société - Dans le cadre des travaux d’élargissement de l’autoroute Casablanca-Berrechid, ADM a annoncé la suspension temporaire de la circulation entre les échangeurs Berrechid-Nord et Berrechid-Sud.

Rédaction LeBrief - 1 décembre 2024

Concours d’accès aux études médicales : le seuil fixé est de 13/20

Société - Désormais, le seuil d'admission au concours d'accès aux facultés de médecine, pharmacie et médecine dentaire est fixé à 13/20.

Hajar Toufik - 27 juin 2024

2ème job, ces Marocains qui ne joignent plus les deux bouts

Dossier - Madame et Monsieur ont un job et une double vie, professionnelle, restons polis ! Immersion dans ce marché hors norme, devenu pour beaucoup une nécessité.

Sabrina El Faiz - 5 octobre 2024

Révision du Code de la famille : vers plus d’égalité et de protection

Société - Sous l’impulsion du roi Mohammed VI, le Code de la famille marocain s’apprête à subir une révision historique.

Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire