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Après avoir défié l’ordre de la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud de se présenter à une enquête pour corruption, l’ancien président Jacob Zuma a été condamné ce mardi à 15 mois de prison pour outrage. C’est le juge Raymond Zondo qui a émis cette convocation en février dernier, et ce sont les avocats de l’investigation qui ont réclamé à la Cour d’ordonner son emprisonnement.
Selon la professeure de sciences politiques à l’université de Stellenbosch, Amanda Gouws, «Il a épuisé toutes ses options (légales) car il n’y a pas de tribunal supérieur auquel faire appel. La Cour constitutionnelle est normalement le dernier recours». Et d’ajouterla justice afinalement dit «trop c’est trop».
Zuma, âgé de 79 ans, a été évincé du pouvoir en 2018 à la suited’un coup d’Étatorchestré par les alliés de son successeur, le président Cyril Ramaphosa. Depuis lors, il a été confronté à des actions en justice visant à l’amener à répondre de crimes de corruption présumés qui se sont produits pendant et avant son mandat. La commission de justice de Raymond Zondo évoque aussi une affaire judiciaire distincte liée à un contrat d’armement de deux milliards de dollars remontant à 1999, lorsque Zuma était vice-président.
L’équipe de Zondo examine en plus les allégations de corruption de haut niveau impliquant trois hommes d’affaires d’origine indienne, les frères Gupta, pendant la période où Zuma était au pouvoir, de 2009 à 2018. De son côté, Zuma nie tout acte répréhensible et n’a jusqu’à présent pas coopéré avec la justice de son pays.
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