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Le leader du marché des solutions de comptabilité, de paie et de gestion commerciale dans le cloud, Sage a organisé une table-ronde sous le thème « Comment la dématérialisation fiscale peut-elle contribuer à la relance économique ? ». Cette dernière s’appuie sur les résultats du baromètre Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), une étude menée auprès de 165 PME marocaines. Cette conférence a été l’occasion pour Sage de réitérer son engagement envers les entreprises marocaines afin de les accompagner dans la transformation digitale et de mettre à leur disposition les outils nécessaires pour prendre le virage numérique de manière optimale.
Selon Sage, cet évènement a été organisé en raison de la crise sanitaire, qui constitue un levier majeur pour accélérer la transformation digitale de l’administration. Ainsi, l’après-Covid-19 sera marqué par une compétitivité plus accrue. L’ensemble des acteurs économiques vont devoir revoir leurs modes de fonctionnement pour être plus efficients. La digitalisation, et notamment la dématérialisation fiscale, constitue un facteur de compétitivité majeur pour l’ensemble des secteurs.
Le passage de la déclaration classique des impôts et taxes, notamment la TVA, à une dématérialisation de ce processus s’avère pour de nombreuses PME être une expérience compliquée. L’étude Baromètre de la TVA a été menée par Sage afin de mettre en lumière l’expérience telle que vécue par les entreprises concernées par l’obligation de télédéclaration et de faire ressortir les challenges auxquels elles font face. En effet, sur les 165 entreprises questionnées, 92% d’entre elles déclarent utiliser l’Échange des Données informatisées. 88% de ces entreprises étant assujetties à un mode d’imposition mensuel, près de 30% d’entre elles estiment qu’une journée est le délai nécessaire pour réaliser la déclaration mensuelle de la TVA. Par ailleurs, si 65% des entreprises n’ont pas eu de difficultés à s’adapter à la télédéclaration fiscale, 60,6% des PME affirment que le système d’information interne a été le plus grand challenge de cette dématérialisation fiscale contre 16,5% qui estiment que le défi principal était la compétence en interne. Notons que 38% des entreprises sondées affirment que la productivité et le gain de temps sont les premiers avantages de cette digitalisation fiscale. Cela a aussi permis de réduire leurs charges fixes, tout en leur offrant une traçabilité de leurs opérations, une instantanéité de l’information et une sécurité garantie.
Ainsi, les entreprises marocaines sont donc amenées à progresser dans leur transformation digitale sur le plan fiscal. Selon Taib Abdelhanine Debbagh, Directeur administratif et financier de la Méditerranéenne du Béton, «la numérisation de la relation avec la DGI permet aux entreprises une simplification des échanges tout en offrant la possibilité de contrôler et comparer les chiffres. La possibilité de s’acquitter de ses obligations fiscales sans avoir à se déplacer chez l’administration constitue un véritable gain de temps. Sans parler de la sécurisation et la traçabilité des flux qui réduisent les risques de perte de données et offrent un meilleur contrôle des process».
Dans ce contexte, une nouvelle relation entre les experts comptables et les chefs d’entreprises émerge. Yassine Benkerroum, Expert-comptable, commissaire aux comptes, a déclaré : «cela nous a permis de créer de nouveaux indicateurs pour nos clients, accessibles sur mobile, en temps réel. Les chefs d’entreprises peuvent ainsi suivre l’évolution des opérations et être rassurés sur la clarté et la sécurité de l’échange d’informations. Grâce à ce shift, les PME ont pu réduire leurs charges liées à la gestion du back-office comptable et fiscal tout en réinvestissant dans des missions de pilotage et de réorganisation, à même de renforcer leur positionnement sur le marché et leur permettant dans certains cas de repenser leurs business models».
Pour Abdellah Marrakchi, Head of Sales, Sage Afrique du Nord : «en tant qu’éditeur de logiciels de gestion, nous ne pouvons que nous mobiliser davantage au service des entreprises marocaines afin de les accompagner dans cette nouvelle étape de la digitalisation».
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