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Que de bonnes nouvelles concernant le développement du système de la Santé à Laâyoune. La ville va très prochainement se doter d’une faculté de médecine et de pharmacie. L’ouverture officielle est prévue en septembre prochain et les candidatures pour le concours d’accès à cette faculté pour l’année universitaire 2021-2022 viennent d’être lancées par le ministère chargé de l’Enseignement supérieur. Pour sa première année, cette faculté accueillera des étudiants originaires des provinces de Laâyoune, Tan-Tan, Sidi Ifni, Tarfaya, Guelmim, Aousserd, Oued Eddahab, Es-Semara, Boujdour et Assa-Zag.
D’une superficie de 10ha, cet établissement sera doté d’un amphithéâtre de 400 places, quatre amphithéâtres de 300 places, six salles de cours de 60 places, trois salles de 50 places, deux salles de soutenance, deux salles de thèse, quatre salles de séminaire, quatre salles de réunion et dix salles de travaux dirigés.
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Cette ouverture s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale du Royaume, qui prévoit de former 3.300 médecins par an afin de doubler la densité médicale par habitant. En effet, avec 7,1 médecins pour 10.000 habitants, le pays est encore loin des standards de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui fixe la moyenne à 15,3 médecins pour 10.000 habitants.
Par ailleurs, la ville de Laâyoune devrait également accueillir un Centre hospitalier universitaire (CHU). D’un coût estimé à 1,2 milliard de DH (MMDH), ce centre sera doté d’une capacité de 500 lits et devrait être prêt pour 2023. Il évitera à la population de la région du Sud de se déplacer vers les autres CHU du Royaume pour se soigner. Ces deux structures permettront à la ville de s’ériger en pôle réel de pluridisciplinarité du secteur de la santé. Le Maroc construit deux nouveaux CHU dans les villes d’Agadir et Rabat qui devraient également être prêts pour l’année 2023.
Personnel médical : légère hausse en 2020 par rapport à 2019
Dans sa récente carte sanitaire, le ministère de la Santé a souligné une légère hausse des ressources humaines dans le milieu médical. En effet, le corps médical exerçant au niveau des établissements publics de santé se chiffre à 12.454 en 2020, dont 3.616 généralistes, 8.337 spécialistes, 323 dentistes et 178 pharmaciens. En 2019, le corps médical dans le public était de 12.034 (soit une augmentation de 3,38%).
Concernantla répartition par régions, la plus grande part du corps médical réside dans la région de Casablanca-Settat (3.171), suivie des régions de Marrakech-Safi (1.876), Fès-Meknès (1.725), Rabat-Salé-Kénitra (1.676), Oriental (1.153), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (852). Les régions ou le corps médical est le moins présent sont celles de Beni Mellal-Khénifra (589), Souss-Massa (579), Draa-Tafilalet (378), Guelmim Oued Noun (200), Laâyoune-Sakia El Hamra (174), et Dakhla-Oued Eddahab (81).
Le privé est pour sa part représenté par 13.622 médecins (5.182 médecins généralistes et 8.440 médecins spécialistes). Le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, avait souligné que le Royaume a un déficit de 97.566 professionnels de santé, dont 32.522 médecins et 65.044 infirmiers.
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Pour pallier le manque de ressources humaines dans la médecine, le Maroc souhaite s’ouvrirdavantage aux étrangers. Il y a trois semaines, le Conseil de gouvernement a adopté un projet de loi relatif aux modalités de l’exercice de la médecine au Maroc. Ce texte qui intervient en exécution aux Hautes orientations royales pour la réforme du système national de santé vise à réviser les conditions d’accès pour les étrangers à l’exercice de la médecine au Maroc. Le projet de loi se veut une ouverture sur les compétences médicales étrangères et marocaines à l’étranger afin de leur permettre de pratiquer la médecine de manière permanente dans le Royaume. Cela ne peut qu’être bénéfique à la population marocaine dans le futur.
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