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Son règne étant menacé après la formation d’une coalition politique hétéroclite, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou multiplie les manœuvres pour empêcher cette dernière d’obtenir un vote de confiance au Parlement.Cette coalition inédite, menée par le centriste Yaïr Lapid, est composée de huit partis, notamment deux de gauche, deux du centre, trois de droite et une formation arabe. Bien qu’appartenant à des courants complètement opposés,ces partis cherchent tous à évincer Netanyahou, le plus anciendirigeant d’Israël, après ses 12 ans au pouvoir.
Le vote de confiance du Parlementdevant être tenu dans un délai d’une semaine, le Premier ministre israélien a entaméle jeudi 3 juindes tentatives de déstabilisation pour dissoudre la nouvelle coalition. «Tous les députés élus grâce au soutien de la droite doivent s’opposer à ce dangereux gouvernement de gauche», a-t-il tweeté, rompant son silence depuis la proclamation le mercredi 2 juin de l’accord de coalition. De son côté, le chef du Likoud, parti de Benjamin Netanyahou, a appelé ses anciens alliés de droite à «retirer maintenant» leurs signatures. Notons que c’est grâce au soutien du chef du parti de droite radicale Yamina et ancien allié du dirigeant israélien, Naftali Bennett, que la coalition anti-Netanyahou a pu voir le jour.
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