Après l’annonce, le 20 mai dernier, de l’allégementducouvre-feu nocturne de 23h à 4h30, le gouvernement est revenu ce lundi pour annoncer un nouvel assouplissementdes restrictions sanitaires de lutte contre la Covid-19. En effet, l’exécutif a décidé d’autoriser les rassemblements réunissant moins de 50 personnes en espace clos et 100 personnes en espace ouvert. En cas de dépassement de ce nombre, une autorisation des autorités locales est nécessaire, souligne le communiqué du gouvernement.
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Par ailleurs, les piscines, les salles de théâtre et de cinéma, les centres culturels, les bibliothèques et les musées sont autorisés à ouvrir à condition de ne pas dépasser 50% de leurs capacités d’accueil. Les transports en commun peuvent, eux, monter à 75% de leurs capacités d’accueil. Le gouvernement a également indiqué que les plages sont également rouvertes dans l’ensemble du Royaume, avec l’impératif de respecter les règles de distanciation sociale.
Quid des déplacements intervilles et la reprise des liaisons aériennes ?
Concernant les déplacements intervilles et la reprise des liaisons aériennes, rien n’a été mentionné à ces sujets dans le communiqué de ce lundi soir. Il est attendu que le gouvernement aborde ces questions lors de la réunion de son Conseil du jeudi 3 juin 2021. En effet, la prolongation de l’état d’urgence sanitaire au-delà du 10 juin dans toutes les parties du territoire national pour faire face à la pandémie de la Covid-19 est un des trois projets de décret qui figurent dans le programme de cette rencontre.
Plusieurs professionnels du secteur du tourisme attendent avec impatience que le Maroc lève les restrictions autour des liaisons aériennes. Ces derniers avaient indiqué qu’une véritable reprise du secteur ne peut pas se faire sans ouverture de l’espace aérien. D’un autre côté, les Marocains bloqués à l’étranger appellent à lever les restrictions aériennes afin que l’accès à leur pays soit “moins compliqué”.
Pour atterrir au Maroc, les ressortissants sont obligés depuis le 8 mai dernier de passer par un pays toujours desservi par le Royaume, comme la Mauritanie, le Sénégal, les Émirats arabes unis ou encore les États-Unis. Ils doivent également présenter plusieurs documents : déclaration sur l’honneur de non-présentation de symptômes liés à la Covid-19, test PCR négatif datant de moins de 48 heures, autorisation de sortie du territoire national délivrée par le ministère de l’Intérieur lorsqu’ils sont sortis du pays, et un justificatif d’une réservation auprès de l’hôtel où ils seront en quarantaine pendant 10 jours lors de leur arrivée au Maroc. Malgré tous ces papiers en règle, il n’est pas toujours possible d’embarquer sur un avion de la RAM comme en a fait l’expérience l’un de nos collaborateurs qui se retrouve ainsi bloqué au Sénégal depuis plus d’un mois.
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Rappelons que le Maroc avait décidé depuis le mois de mars dernier de suspendre, et jusqu’à nouvel ordre, ses liaisons aériennes avec 54 pays à travers le monde afin de se protéger des nouveaux variants de la Covid-19.
Au niveau des restrictions de déplacements, et même si ces dernières sont toujours en vigueur, un allégement des contrôles a été constaté au niveau des gares routières et ferroviaires ainsi qu’au niveau des barrages placés à l’entrée de toutes les villes du Maroc. La vérification des autorisations de déplacements se fait de plus en plus rare.
Record de vaccinations ce lundi
Un nouveau record en termes de doses quotidiennes administrées a été atteint ce lundi 31 mai. 153.754 personnes ont reçu la première dose et 226.395 personnes ont reçu leur deuxième dose du vaccin anti-Covid-19. Le nombre de doses administrées depuis le début de la campagne de vaccination fin janvier dernier dépasse désormais les 14 millions (14,143,401).
D’un autre côté, avec 5.468.470 personnes ayant reçu les deux doses du vaccin anti-Covid-19, le Maroc a réussi à vacciner près de 22% de sa population cible (25 millions de personnes de plus de 18 ans). Le Royaume attend des livraisons supplémentaires pour pouvoir avancer davantage et atteindre l’immunité collective (80% de la population cible vaccinée).
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Pour information, la France a décidé ce lundi de n’accepter sur son territoire que les personnes ayant été vaccinées par des vaccins autorisés par l’Agence européenne du médicament (EMA) à savoir Pfizer-Biontech, Moderna et AstraZeneca. Sinopharm et Sputnik n’ont pas encore été autorisés par cette agence et en conséquence, tant que cela n’a pas encore été fait, les Marocains ayant été vaccinés par Sinopharm peuvent mettre une croix sur une arrivée imminente dans le territoire français.
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