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Plus de 600.000 personnes ont fui la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), craignant une nouvelle éruption volcanique du Mont Nyiragongo, qui a craché de la lave le week-end dernier. La circulation a été bloquée et les piétons ont afflué dans les rues, cherchant désespérément à échapper au danger imminent.
Une nouvelle éruption pourrait se produire à tout moment, a affirmé le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima Kongba ce vendredi 28 mai. Il a ordonné l’évacuation de 10 des 18 quartiers de Goma, qui comptent près de deux millions d’habitants.
Effrayés, les résidents de nombreux quartiers non concernés par cet ordre ont également quitté cette ville. Ils avancent que 32 personnes sont mortes et des milliers de familles ont été mises en danger après la destruction de près de 2.500 habitations par la lave, et ce, en raison de l’incapacité des autorités à avertir les citoyens à temps lors de la dernière éruption.
Le centre de Goma, qui a été épargné par cette catastrophe naturelle, est désormais menacé. À 3,5 km sous le sol instable de la ville, les scientifiques ont détecté un flux de magma, un lac de feu, signalant que l’activité tectonique risque de déclencher une nouvelle éruption.
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