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Les autorités de la République démocratique du Congo ont ordonné jeudi l’évacuation d’une partie de la ville de Goma en raison du risque de nouvelles éruptions du volcan Nyiragongo, provoquant l’exode de dizaines de milliers de personnes. «Pour le moment, nous ne pouvons pas exclure une éruption terrestre ou sous le lac Kivu, qui pourrait se produire très bientôt et sans avertissement», a déclaré aux médias le gouverneur militaire local, le général Constant Ndima. Ce dernier avance que «les données actuelles sur la sismicité et la déformation du sol indiquent la présence de magma sous la zone urbaine de Goma, avec une extension sous le lac Kivu».
L’évacuation est nécessaire et doit se faire dans le calme et sans précipitation, poursuit Ndima, précisant que les autorités ont mobilisé des véhicules de transport vers Sake, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma, dans chacun des dix quartiers de la ville concernés. «Les gens devraient prendre le strict minimum avec eux, pour s’assurer que tout le monde a une chance de monter dans ces véhicules», a-t-il ajouté à France 24.
Notons que des secousses provenant du Mont Nyiragongo, le volcan le plus actif d’Afrique, ont secoué Goma pendant plusieurs jours depuis son éruption le dimanche 23 mai. Mercredi soir, deux tremblements de terre puissants ont poussé des personnes terrifiées à quitter leurs domiciles. Les Nations Unies ont déclaré qu’ils «relocalisent» leur personnel non essentiel, tant national qu’international, hors de la ville de Goma. De nombreuses autres organisations internationales et ONG qui y ont des bureaux ont fait de même.
Le Nyiragongo, un strato-volcan de près de 3.500 mètres de haut, se trouve sur la ligne de partage tectonique du Rift est-africain. Sa dernière éruption majeure, en 2002, a fait une centaine de victimes.
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