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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) fixe de nouveaux objectifs de vaccination contre la pandémie de la Covid-19 pour les pays les plus pauvres afin de mettre fin à une «inégalité scandaleuse» de distributionsdes vaccins. Lors de l’ouverture de la 74e Assemblée mondiale de Santé (AMS), qui réunit ce lundi 24 mai les ministres des 194 États membres de l’OMS,Tedros Adhanom Ghebreyesus, chef de l’OMS, a annoncé qu’aucun pays ne doit se croire «sorti d’affaire», quel que soit son taux de vaccination, tant que le virus SRAS-CoV-2 et ses variantes circulent encore dans le monde. Selon lui, pendant les cinq premiers mois de 2021, le nombre de nouvelles contaminations à la Covid-19 a été beaucoup plus élevé que celui enregistré durant toute l’année 2020. «Si la tendance actuelle se poursuit, le nombre de décès dépassera le total de l’année dernière dans les trois prochaines semaines. C’est très tragique», a-t-il déploré.
Adhanom Ghebreyesus a avancé que plus de 75% de tous les vaccins ont été administrés dans seulement 10 pays. «Il n’y a pas de manière diplomatique de le dire : un petit groupe de pays qui fabriquent et achètent la majorité des vaccins contrôlent le sort du reste du monde», a-t-il lancé. Le programme COVAX, géré par l’OMS et l’alliance pour les vaccins GAVI, a livré 72 millions de doses à 125 pays et économies depuis février, ce qui est à peine suffisant pour 1% de leurs populations, fait savoir le responsable. Il a exhorté dans ce sensles pays riches à faire don de doses de vaccin à COVAX pour permettre à 10% des populations de tous les pays en développement d’être inoculées d’ici septembre et à 30% d’ici la fin de l’année. Cela signifie qu’il faut vacciner 250 millions de personnes supplémentaires en seulement quatre mois, insiste le responsable. Il estime que cette démarche est«cruciale pour mettre fin aux infections et aux décès, pour assurer la sécurité des travailleurs de la santé, pour rouvrir les sociétés et relancer les économies».
Opening of the #WHA74 with @DrTedros https://t.co/UQEUwspsVh
— World Health Organization (WHO) (@WHO) May 24, 2021
Intervenant lors de cette réunion, le président français Emmanuel Macron a demandé que l’OMS soit habilitée à se déplacer rapidement en cas d’apparition de virus susceptibles de déclencher une pandémie mondiale. Avec la chancelière allemande Angela Merkel, il a demandé que le financement de cette agence onusienne soit renforcé et qu’un nouveau traité international de santé soit mis en place pour prévenir les éventuelles pandémies.
« The first lesson we can learn from this #COVDI19 pandemic is that we can only succeed together. No country alone will save itself & will save the others. Every citizen around the world has understood that this pandemic is a global one. » -?? President @EmmanuelMacron at #WHA74 pic.twitter.com/7PM7JUeVVc
— World Health Organization (WHO) (@WHO) May 24, 2021
« In their reports the panels welcome the global treaty on pandemics as an important element in the WHO reform process. I share that view. We should take up these proposals, devise joint rules & make sure they are adhered to. » -??Chancellor Angela Merkel at #WHA74 pic.twitter.com/QlUIPa6JQx
— World Health Organization (WHO) (@WHO) May 24, 2021
De son côté, le Secrétaire général de l’Organisation desNations Unies (ONU), Antonio Guterres, a appelé à l’application de la logique de guerre dans la lutte contre le nouveau coronavirus. Soulignant que plus de 3,4 millions de personnes sont mortes et que quelque 500 millions d’emplois ont disparu depuis que le virus est apparu en 2019, il a affirmé : «Nous sommes en guerre contre ce virus».«Les pays les plus vulnérables souffrent le plus, et je crains que ce soit loin d’être terminé», a regretté Guterres, insistant sur les dangers et menaces d’une «réponse mondiale à deux vitesses». Joignant sa voix à celle de Tedros Adhanom Ghebreyesus, il a déploré : «Malheureusement, si nous n’agissons pas maintenant, nous sommes confrontés à une situation dans laquelle les pays riches vaccinent la majorité de leur population et ouvrent leurs économies, tandis que le virus continue de causer de profondes souffrances en circulant et en subissant des mutations dans les pays les plus pauvres».
Enfin, cette Assemblée, qui a débuté par les déclarations de divers dirigeants mondiaux, de ministres de la Santé et d’autres hauts responsables, se poursuivra jusqu’au 1er juin.Elle devrait se concentrer sur les efforts déployés pour lutter contre la pandémie du coronavirus. Une révision potentielle de l’approche globale de la gestion des futures urgences sanitaires mondiales sera également examinée lors des travaux de cette semaine.
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