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Le Favori – L’Égypte, souverain revanchard
L’Égypte a hérité de l’organisation de cette CAN 2019 grâce à un concours de circonstances, mais ses ambitions pour le tournoi n’ont jamais varié. La sélection des pharaons, la plus titrée de l’histoire de la CAN (7 sacres), entend ajouter une nouvelle ligne à son palmarès. Et ce ne sont pas les sources de motivation qui manquent.
Après ses trois sacres consécutifs (performance inédite) entre 2006 et 2010, les Pharaons ont entamé une longue traversée du désert sur fond de troubles sociopolitiques à partir de 2011. Incapable de se qualifier pour les trois tournois qui ont suivi leur dernier triomphe, ils ont frappé un grand coup en se hissant en finale dès leur retour en 2017. Mais la marche était trop haute pour les coéquipiers de Mohamed Salah, battus (1-2) par le Cameroun après avoir mené au score pendant près d’une heure de jeu.
Il est donc question pour la sélection désormais entrainée par Javier Aguirre d’effacer ce mauvais souvenir. Évoluer à domicile devrait offrir aux Pharaons un surcroit de motivations, eux qui ont soulevé 3 de leurs 7 Coupes d’Afrique à la maison. Pour cette opération de reconquête, la sélection égyptienne pourra compter sur son jouer star, Mohamed Salah, récemment auréolé d’un titre de champion d’Europe avec son club de Liverpool.
L’attaquant des Scousers a d’ailleurs des raisons de faire de cette CAN une affaire personnelle, lui qui était sur le terrain il y a deux ans et avait assisté, impuissant, à la victoire du Cameroun ; lui qui quelques mois plus tard, diminué physiquement, avait vu sa sélection se faire sortir du Mondial russe dès le premier tour. Désigné joueur africain de l’année par la CAF en 2018, et grand favori à sa succession, le gaucher aura clos le débat en cas de succès des siens.
À surveiller :
Dans ce groupe A où le pays hôte part logiquement favori, la principale menace pourrait venir de la RDC. Doubles champions d’Afrique les Léopards n’ont rien eu à se mettre sous la dent depuis 1974. Un autre siècle. Jamais cités parmi les favoris, les hommes de Florent Ibenge ont le profil du trouble-fête idéal.
Ils retrouveront dans ce groupe une ancienne connaissance, le Zimbabwe. La particularité des Warriors (les Chasseurs), ils ont terminé premiers de leur groupe de qualification devant la RDC, qui doit sa présence à cette Can à sa présence parmi les meilleurs deuxièmes à l’issue des éliminatoires. Les Zimbabwéens étaient même allés s’imposer à Kinshasa (2-1) avant d’accrocher la RDC au match retour (1-1). Les retrouvailles entre ces deux nations le 30 juin promettent une belle bataille. Ceci d’autant plus qu’elles auront lieu lors de la dernière journée de la phase de poules, avec la qualification pour le tour suivant comme enjeu.