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Les hostilités et l’effusion de sang s’aggravent à Gaza. Ce mercredi 19 mai, les forces israéliennes ont multiplié leurs frappes aériennes et les militants palestiniens ont consolidé leurs tirs de roquettes transfrontaliers, attisant ainsi un conflit qui a provoqué des dégâts considérables dans la bande de Gaza et a menacé des villes situées au cœur d’Israël. Selon le ministère palestiniende la Santé, 219 personnes, dont 63 enfants,ont été tuées depuis que les combats ont éclaté le 10 mai dernier, et plus de 1.500 autres sont dans un état critique. Côté israélien, les autorités estiment à 12 le nombre de morts dans l’État hébreu, dont deux enfants, et à 282 celui des blessés.
Au cours d’une attaque qui a duré 25 minutes cette nuit, Tel-Aviv a bombardé des tunnels dans le sud de la bande de Gaza qui, selon son armée,servait de réserves d’armespour le Hamas, le groupe islamiste qui dirige cette région. Ladite zone a également vu près de 450 de ses bâtiments détruits ou gravement endommagés par les raids israéliens,dont six hôpitaux et neuf dispensaires de soins primaires. De plus, plus de 52.000 Palestiniens ont été déplacés, selon l’agence humanitaire des Nations Unies.
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Vers un cessez-le-feu ?
Le Hamas a commencé à tirer des roquettes il y a neuf jours en représailles à des atteintes aux droits des Palestiniens à Al-Qods pendant le mois sacré de ramadan. Ces attaques ont fait suite à des affrontements entre la policeisraélienne et des Palestinienssurl’esplanade dela mosquée Al-Aqsa, ainsi qu’à un procès intenté par des colons israéliens pour expulser des familles palestiniennes du quartier Sheikh Jarrah. Ces nouvelleshostilités, les plus graves entre le Hamas et Israël depuis des années, ont, contrairement aux conflits précédents à Gaza, provoqué desviolencesentre Juifs et Arabes dans certaines villes israéliennes mixtes.
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Face à l’exacerbation de la situation au Proche-Orient, l’Égypte a appelé à une médiation pour mettre fin aux combats, et la France a proposéune résolution de cessez-le-feu au Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU). Jusqu’à présent, les États-Unis n’ont pas exigé la fin des affrontements, se contentant de demander instamment que les offensives cessent. Washington a d’ailleurs bloqué à plusieurs reprises les efforts déployés par les membres du CSNU pour rédiger des déclarations communes appelant à la fin des violences entre Israël et le Hamas. Le dernier refus américain est intervenu lors de la quatrième réunion du Conseil de sécurité, qui s’est tenue le mardi 18 maien fin de journée. Cette rencontre à huis clos a une nouvelle fois été conclue sans l’émission d’une déclaration commune, alors que les frappes aériennes et les tirs de roquettes font rage dans la bande de Gaza.
Cependant, le président américain Joe Biden a précisé ce mercredi que, lors de son échange téléphonique avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, il lui a signifié s’attendre à une «désescalade aujourd’hui» vers un cessez-le-feu. De plus,certains signes indiquent qu’un cessez-le-feu serait effectivement en vue, l’effort égyptien gagnant du terrain parmi les factions de Gaza, et Netanyahou, ayant informé, selon les médias israéliens, des responsables de son pays que les combats pourraient prendre fin «dans quelques jours». La Jordanie, elle aussi, a exercé des pressions intenses en faveur d’une suspension des violences et s’est jointe à la France pour présenter un projet de résolution visant à préserver l’octroi de l’aide humanitaire d’urgence aux zones sinistrées. Les États-Unis pourraient éventuellement utiliser leur droit de veto pour bloquer cette résolution, mais tout porte à croire que l’administration Biden serait réticente à le faire, souligne The Guardian.
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Pour le moment, les violences vont se poursuivre
En effet, Benyamin Netanyahou a réaffirmé ce mercredi dans un message sur Twitter que les attaques d’Israël «se poursuivront aussi longtemps qu’il le faudra pour rétablir le calme pour tous ses citoyens». Il a souligné que les frappes israéliennes ont «fait reculer le Hamas de plusieurs années». De son côté, Amos Yadlin, ancien chef des services de renseignements militaires israéliens, a confié à l’AFP que la situation actuelle esttrèscomplexe, citant les troubles civils en Israël, les protestations croissantes des Palestiniens en Cisjordanie occupée et les tirs de roquettes en provenance du Liban.
Du côté du Hamas, un dirigeant du mouvement a salué les efforts des médiateurs qu’il a décrits comme «sérieux et continus», mais il a affirmé que les tirs du groupe islamiste ne prendront fin qu’une foisles revendications des Palestiniensentendues et respectées.
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