Cannabis © DR
L’Association marocaine consultative d’utilisation du cannabis se réunira à Tanger du 20 au 22 mai. Ce congrès, le premier de son genre, sera l’occasion d’aborder la question suivante : « Y a-t-il des limites à la recherche scientifique sur les dérivés du cannabis ? »
Depuis le lancement initial du projet de loi 13-21 sur l’usage médicinal de cette plante au Maroc, début mars dernier, différents organes gouvernementaux ont travaillé avec diligence pour répondre aux questions du public à ce sujet. Le 3 avril, l’exécutif a formé un organe scientifique à Tanger pour discuter de la science derrière l’utilisation du cannabis et soutenir l’adoption de cette législation. Les experts composant ce dernier opèrent dans divers domaines et sont des scientifiques, du personnel médical, des journalistes et des agriculteurs.
Au cours de ce prochain congrès, l’Association cherchera à identifier les différents dérivés potentiels du cannabis qui pourraient être inclus dans le projet de loi pour un usage médical. Les dérivés du cannabis les plus couramment utilisés sont la marijuana et le haschisch. Tous deux contiennent du tétrahydrocannabinol (THC). Une molécule dont les scientifiques ont prouvé qu’elle avait des effets thérapeutiques sur les personnes souffrant de douleurs ou de maladies chroniques. En outre, un autre dérivé du cannabis très courant est le cannabidiol (CBD). Bien que le CBD ne contienne pas de THC, il pourrait offrir des qualités thérapeutiques similaires au THC, mais avec des effets moins intoxicants.
Par ailleurs, l’article 2 du projet de loi 13-21 vise à redéfinir les produits du cannabis, car la loi actuelle considère tous les produits à base de cette plante comme des stupéfiants. Il s’agit de définir plus clairement les dérivés autorisés du cannabis, car de nombreux sceptiques ont critiqué sa légalisation potentielle au Maroc. Les opposants à ce chantier affirment que cette dépénalisation peut conduire à la consommation d’autres drogues en dehors des produits du cannabis. De plus, de nombreux détracteurs affirment que la légalisation du cannabis entraînera une augmentation de l’activité criminelle.
Cependant, de nombreux pays ont légalisé le cannabis d’une manière ou d’une autre et il existe peu de données permettant de conclure que cette démarche a contribué à l’augmentation de la consommation de drogues ou à d’autres effets négatifs. L’institut CATO a publié un rapport analysant les effets de la légalisation du cannabis sur la société américaine. L’étude indique que «dans l’ensemble, la criminalité violente n’a ni grimpé ni chuté à la suite de la légalisation de la marijuana».
Enfin, une distinction importante a été soulignée dans la loi sur le cannabis proposée par le Maroc. Le texte de loi précise qu’il ne légalisera que l’usage médicinal du cannabis et que l’usage récréatif restera illégal.
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