Alors que le Maroc était au bord d’une rupture de stock il y a quelques semaines, la campagne de vaccination a repris de plus belle. Les récentes arrivées de deuxmillions de doses du vaccin Sinopharm et de 650.000 de doses du vaccin AstraZeneca ont redonné un nouveau souffle à cette opération.
La moyenne des vaccinations est désormais de 122.125 doses administrées par jour. Le Maroc a d’ailleurs dépassé Israël (référence dans la matière avec 56% de la population vaccinée) en termes de doses administrées à sa population. En effet, le Royaume a injecté 10.672.075 doses à sa population contre 10.529.230 doses en Israël. Par ailleurs, il est le 3e pays arabe qui vaccine le plus sa population derrière l’Arabie Saoudite (11,643,430 doses administrées) et les Émirats arabes unis (11,450,769 doses administrées).
Lire aussi :Covid-19 : une nouvelle génération de vaccins à l’essai
D’un autre côté, le ministère de la Santé a annoncé l’élargissement de la vaccination aux personnes âgées de 45-50 ans. Dans un communiqué, le ministère a appelé ces derniers à adhérer en masse à ce chantier national de grande envergure en envoyant un SMS au 17 17 ou en consultant le site liqahcorona.ma pour connaître la date et le lieu de leur vaccination. Cet élargissement intervient une semaine seulement après l’ouverture de la vaccination aux plus de 50 ans (le 10 mai 2021).
Quelles perspectives pour atteindre l’immunité collective ?
Vacciner 80% de la population et atteindre l’immunité collective est l’objectif ultime du département de Khalid Aït Taleb. Le ministre avait nourri l’ambition et la volonté d’y arriver avant fin mai 2021. Aujourd’hui et à deuxsemaines seulement de la “deadline”, 17,3% de la population marocaine a reçu au moins une dose du vaccin anti-Covid-19 tandis que 12,6% ont reçu les deux doses et sont donc totalement vaccinées. Un pourcentage qui est évidemment bien loin des espérances ministérielles.
Lire aussi :Vaccination, d’où vient la controverse ?
Ce retard peut être expliqué par plusieurs raisons. Parmi ces dernières, la forte demande mondiale. À elle seule, l’Europe a précommandé plus de 2,2 milliards de doses de vaccins. Forcément, la plupart des laboratoires pharmaceutiques, mis à part Pfizer-Biontech qui est plutôt un « bon élève », ont du mal à suivre les besoins croissants en vaccins. Une demande de plusieurs milliards de doses engendre automatiquement des difficultés de production massive, sans oublier que des laboratoires pharmaceutiques de renommée s’apprêtent à peine à démarrer la production des vaccins. C’est le cas du laboratoire français Sanofi qui a annoncé ce lundi le lancement de la production de son vaccin anti-Covid « soit fin mai »ou « début juin ».
Résultat des courses, le Maroc a reçu pour l’heure moins de 15 millions de doses de ses fournisseurs alors que les chiffres de Global Healty Innovation Center de l’Université Duke aux États-Unis parlent d’une commande de 91 millions de doses de vaccin anti-Covid-19 effectuées par le Royaume (50 millions de doses du vaccin AstraZeneca et 41 millions de doses du vaccin Sinopharm).
Une situation épidémiologique stable et rassurante
Les nouvelles sont très bonnes sur ce plan-là. 127 nouveaux cas d’infection seulement ont été recensés sur l’ensemble du Royaume du samedi 15 mai au dimanche 16 mai à 18 heures. Par ailleurs, aucun nouveau décès n’a été enregistré durant cette période. Autre bonne nouvelle, 10 des 12 régions que compte le pays ont enregistré moins de 20 nouveaux cas. La région la plus touchée est celle de Casablanca-Settat qui compte 73 nouveaux cas, dont 65, à Casablanca. Elle est suivie par Marrakech Safi (22 cas), Rabat-Salé-Kénitra (10 cas), Souss-Massa (9 cas), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (7 cas), Dakhla Oued-Eddahab (4 cas), Béni Mellal-Khénifra et Fès-Meknès (1 cas chacune).
Malgré ces chiffres, le Maroc ne veut pas baisser la garde par peur de déclencher une nouvelle vague de contaminations. L’état d’urgence sanitaire est instauré au moins jusqu’au 10 juin, avec un couvre-feu qui reste fixé à 21 heures et une fermeture des commerces à 20 heures. De leur côté, les frontières aériennes du Royaume restent fermées avec plus de 50 pays. Les experts estiment qu’il est tout de même temps que le Maroc commence la levée progressive des mesures sanitaires. Reste à savoir ce qu’enpensentSaad Dine El Otmani and co…
Voyageurs, vous passerez moins de temps à l’aéroport
Société - Le développement des infrastructures permettra de réduire le temps à l'aéroport à moins de 25 minutes.
Rédaction LeBrief - 24 décembre 2024Sous la présidence de la princesse Lalla Meryem, plus de 1.500 actes dentaires réalisés pour des enfants
Société -1.500 actes dentaires pour les élèves du Groupe scolaire Melloussa, situé dans la province de Fahs-Anjra.
Rédaction LeBrief - 24 décembre 2024DGSN : 2024, une année de transformation pour la sécurité nationale
Société - L’année 2024 a été marquée par des avancées majeures dans le domaine de la sécurité au Maroc, grâce aux efforts de la DGSN.
Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024Révision du Code de la famille : vers plus d’égalité et de protection
Société - Sous l’impulsion du roi Mohammed VI, le Code de la famille marocain s’apprête à subir une révision historique.
Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024Divorces : plus de 24.000 cas en 2023
Société - Le Maroc a enregistré en 2023 un total de 24.162 divorces par consentement mutuel, contre seulement 341 divorces révocables, sur 249.089 actes de mariage répertoriés durant l’année.
Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024Rougeole : le Maroc face à la résurgence de la maladie
Société - Le Maroc connait l’apparition de plusieurs foyers de cas de rougeole, notamment dans les régions Beni Mellal, Souss Massa et Tanger.
Mouna Aghlal - 24 décembre 2024Colère des médecins : une grève nationale en vue
Société - Le syndicat indépendant des médecins du secteur public a annoncé une série de grèves nationales les 24, 25 et 26 décembre.
Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024Plus de 10.640 zones rurales connectées entre 2018 et 2024
Société - Plus de 10.640 zones rurales ont été couvertes par des services de 2ème, 3ème et 4ème générations.
Rédaction LeBrief - 24 décembre 2024Les funérailles de Chama Zaz
Khansaa Bahra - 1 octobre 2020Héritage, la succession qui déchire
Société - L'heure n'est pas aux comptes, et pourtant les familles se divisent pour l'indivisible. Immersion dans un héritage déchirant.
Sabrina El Faiz - 9 novembre 2024Notes de route du Sahara
Société - Très impressionnante, l'histoire de sa vie fait d'elle un personnage romanesque. A son premier voyage dans le Sahara, Isabelle Eberhardt, reporter, voyageuse et aventurière, tombe amoureuse de cette terre et de ses gens.
Rédaction LeBrief - 4 avril 2024L’INDH : 18 ans après, quel bilan ?
Société - Lancé en 2005 par le roi Mohammed VI, l’Initiative nationale pour le développement humain souffle aujourd’hui ses 18 bougies.
Hajar Toufik - 18 mai 2023Busway de Casablanca : c’est parti !
Rédaction LeBrief - 1 mars 2024Nouvelles du Maroc
Société - À l'extrême ouest du Maghreb, tête de pont vers les Amériques, point de passage vers l'Europe par le détroit de Gibraltar, le Maroc est un carrefour d'influences unique au monde où se mélangent modernité et traditions.
Rédaction LeBrief - 1 avril 2024Le racisme expliqué à ma fille
Société - Un enfant est curieux. Il pose beaucoup de questions et il attend des réponses précises et convaincantes. C’est en m’accompagnant à une manifestation contre un projet de loi sur l’immigration que ma fille m’a interrogé sur le racisme.
Rédaction LeBrief - 22 mars 2024Bidonvilles, pourquoi y en a-t-il encore ?
Dossier - Ces habitats se concentrent dans les périphéries ou au sein de bidonvilles, où les efforts de résorption peinent à suivre.
Sabrina El Faiz - 30 novembre 2024