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En 2018, les achats réglés par carte bancaire ont atteint 25 milliards de DH, en hausse de 19%. L’utilisation de ce moyen de paiement reste encore très dynamique en ce début d’année. Plus de 16 millions de transactions (+24%) d’une valeur globale de 6,8 milliards de DH (+19%) ont été réalisées au premier trimestre. Cela inclut 1 milliard de DH d’achats en ligne (+42%). La dématérialisation de certains services publics comme le paiement de la vignette automobile explique en partie le boom des paiements en ligne.
La grande distribution, les magasins d’habillement, les restaurants et les stations-service sont les endroits où l’usage de la carte bancaire est le plus fréquent. Près de 15 millions de cartes de retrait et de paiement sont en circulation. Malgré la poussée du paiement par carte bancaire, elle est encore très loin de rivaliser avec les autres moyens notamment le cash.
Après les réticences liées à la sécurité entre autres, les Marocains ont de plus en plus confiance dans ce moyen de paiement ce qui explique les progressions à deux chiffres depuis quelques années. Cet essor tient aussi à l’élargissement du réseau d’acceptant. Plus de 30.000 commerçants font partie du réseau, un parc en hausse de 10% en moyenne annuelle sur les quatre dernières années. Les banques aussi encouragent leurs clients à utiliser les moyens de paiement autre que le cash. C’est une question de sécurité.
En outre, les banques ont intérêt à ce qu’il y ait moins de liquide en circulation. La gestion du cash coûte 8 milliards de DH par an dont la moitié est supportée par les banques. À cet effet, elles trouveraient un avantage dans le développement du paiement mobile. Les premières transactions ont déjà démarré avec les solutions de quelques banques. Le marché attend avec impatience les offres des opérateurs télécoms. Sur un horizon de cinq, l’objectif affiché est de constituer une base de 6 millions clients actifs et de générer 1,3 milliard de transactions annuelles d’une valeur comprise entre 50 et 60 milliards de DH.
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