Booster le climat des affaires est un défi national. Le Maroc est sur la bonne voie et continue d’améliorer son classement international enla matière. Après avoir gagné sept places en 2020, le Maroc qui occupe la 53e place au classement Doing business (128e en 2010) s’est fixé comme objectif d’intégrer le top 50 mondial. Pour cela, une nouvelle feuille de route a été dévoilée ce mercredi. Cette dernière qui s’étalesur quatre ans (2021-2025) vise à élaborer une vision stratégique intégrée et réunir toutes les conditions nécessaires aux investisseurs afin qu’ils puissent contribuer à la création des richesses au Maroc.
Ainsi, trois piliers de cette politique ont été identifiés : l’amélioration des conditions structurelles de l’environnement des affaires, la simplification d’accès des entreprises aux ressources nécessaires et le renforcement de la transparence et enfinl’inclusion et la coopération entre les secteurs public et privé.
Au total, 33 chantiers majeurs de réforme sont prévus pour cette nouvelle politique. Ces derniers sont relatifs à la simplification des procédures administratives, l’amélioration du cadre juridique et réglementaire des affaires, une meilleure qualification du capital humain, un renforcement des mécanismes d’accompagnement des entreprises et l’intégration du secteur informel.
Lire aussi :Climat des Affaires : la BAD octroie un don de près de 1 M$ au Maroc
Une approche territoriale
Dans le cadre du suivi de cette politique nationale, il est prévu d’impliquer les Centres régionaux d’investissement (CRI) en tant que relais locaux de l’approche territoriale de cette politique. Aussi, le CNEA suivra l’avancement des initiatives et les arbitrages à effectuer en cas de blocage. Il est également envisagé de lancer un baromètre de l’environnement des affaires, afin de suivre l’impact de ses initiatives et leurs performances.
Présidant la réunion deprésentation de cette nouvelle politique, le Chef du gouvernement Saad Dine El Otmani a indiqué que la mise en place de cette dernière sera flexible dans la mesure où son contenu sera mis à jour en cas de besoin. Il a en outre salué l’approche qui a marqué l’ensemble des étapes de préparation de cette politique nationale, allant du diagnostic des principaux obstacles du secteur privé jusqu’à la phase d’identification des chantiers de réforme.
Lire aussi :Climat des affaires : les nouvelles missions des CRI
Un avis partagé par nos confrères d’Aujourd’hui le Maroc. Le quotidien affirme, dans son éditorial de ce jeudi 6 mai, que le CNEAa été à l’origine de certaines avancées importantes en matière de procédures, de délais, de règlementation et a contribué à améliorer l’attractivité de la destination Maroc aux yeux des grands hommes d’affaires.
«L’apport de ce comité a été indéniable ces 10 dernières années en matière d’amélioration et de facilitation de la vie du chef d’entreprise, de l’entrepreneur et de l’investisseur qu’ils soient des nationaux ou étrangers», souligne Aujourd’hui le Maroc. Le journal ajoute qu’«avec les profondes transformations que connaît et connaîtra l’économie mondiale et au vu des défis nouveaux et inédits auxquels il faudra faire face, un outil tel que le comité (…) pourrait être d’une grande valeur ajoutée».
Les recommandations de la CGEM
Chakib El Alj, président de la CGEM, a établi certaines recommandations pour hisser le Maroc et le positionner comme un hub régional et continental d’investissement. Parmi les propositions avancées, améliorer les coûts des facteurs de production, en particulier celui du foncier et de l’énergie. Le patron des patronsestime que ces derniers constituent de véritables contraintes pour l’investisseur.
«Nous estimons que la mise en place de plateformes de location à proximité des pôles économiques constitue une véritable solution pour remédier au coût élevé du foncier, tout comme l’équipement de zones industrielles et logistiques spécialisées», souligne El Alj. Autre point signalé par ce dernier, la nécessité de l’adoption de la loi sur l’autoproduction en énergie, et sur l’investissement privé dans l’énergie verte.
Concernant le capital humain, la CGEM souhaite intégrer la loi sur la formation continue dans le corps du projet de loi sur la formation professionnelle, tout en en apportant à ce dernier les ajustements nécessaires pour faciliter l’accès à la formation continue.
Lire aussi :Climat des affaires : le moral des entreprises est catastrophique
Sur le plan financier, la CGEM recommande la création de nouveaux leviers tels que les fonds de soutien, les prises de participation à travers le marché des capitaux et la mise en place des circulaires de la loi relative au crowdfunding. La CGEM demande l’introduction dans les circuits d’approbation du projet de loi concernant l’application du droit de grève.
Enfin, pour ce qui est de la commande publique, le président de la CGEM estime qu’elle «doit jouer son rôle de levier stratégique de développement économique et social». Le patronat appelle au renforcement de la visibilité sur les marchés publics et à l’adoption d’une démarche plus inclusive des TPME, notamment en région.
Conseil de la Concurrence : le marché des aliments composés fait face à un monopole
Économie - Les aliments pour volaille représentent à eux seuls plus de 76 % de la production totale, suivis par les aliments pour bovins, ovins et caprins.
Mbaye Gueye - 10 décembre 2024AMDIE : prorogation des délais pour les programmes d’accompagnement à l’export
Économie - L'AMDIE, en collaboration avec le ministère et l’ASMEX, a annoncé la prolongation des délais pour ses programmes à l’export.
Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024Rail marocain : cap sur 2030 avec une révolution ferroviaire
Économie - Lors du Rail Industry Summit, des responsables et experts ont dévoilé un plan ambitieux pour révolutionner le réseau ferroviaire national.
Ilyasse Rhamir - 10 décembre 2024Rencontre entre la Confédération des TPE-PME et Nadia Fettah
Économie - L’objectif de cette réunion était de traiter les enjeux économiques pesant sur les TPE-PME, qui constituent 98% des entreprises marocaines.
Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024Al Haouz : +16% de nuitées à fin octobre 2024
Économie - Les EHTC de la province d’Al Haouz ont connu une augmentation notable de leur activité au cours des dix premiers mois de l’année 2024.
Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024HCP : une croissance record en 2023, mais des défis à relever
Économie - Le Revenu national brut disponible (RNBD) a enregistré une augmentation de 9,7% pour s’établir à 1.575,6 MMDH en 2023, selon HCP.
Mbaye Gueye - 9 décembre 2024AMMC : dépôt d’un projet d’OPA obligatoire sur les actions « Eqdom »
Économie - Les sociétés Saham Finances, Société Générale Marocaine de Banques et Investima ont décidé auprès du l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) un projet d’offre publique d’achat (OPA) obligatoire visant les actions « Eqdom ».
Mbaye Gueye - 9 décembre 2024Crypto-monnaies : Nadia Fettah plaide pour une régulation
Économie - Les crypto-monnaies pourraient devenir un levier essentiel pour renforcer l’inclusion financière au Maroc, a affirmé Nadia Fettah, lors de l'AFIS 2024.
Rédaction LeBrief - 9 décembre 2024Stress hydrique : le spectre d’une nouvelle année sèche
Économie - Le Maroc se retrouve aux prises avec les conséquences du changement climatique, confronté à une nouvelle saison de sécheresse
Rédaction LeBrief - 28 novembre 2023910.000 emplois pour les sans-diplôme : un plan ambitieux
Économie - Le gouvernement dévoile une nouvelle stratégie ambitieuse pour combattre le chômage parmi les non-diplômés.
Ilyasse Rhamir - 27 novembre 2024Coupe du Monde 2030 : opportunités et défis pour le Maroc
Économie - L'OTRAGO a publié un rapport sur les impacts économiques, sociaux et culturels du Maroc pendant et après la CDM 2030.
Ilyasse Rhamir - 5 novembre 2024Maroc 2024 : réformes clés pour un avenir durable
Économie - Le rapport de l’OCDE pour 2024 présente des défis et des perspectives économiques mettant en avant les réformes nécessaires.
Ilyasse Rhamir - 14 novembre 2024Vision 2024 : le Maroc investit massivement dans son réseau ferroviaire et aéroportuaire
Économie - Le Maroc transforme ses infrastructures de transport avec des projets ambitieux de modernisation ferroviaire et aéroportuaire.
Chaima Aberni - 16 mai 2024Principales mesures et amendements du PLF 2025 dévoilés
Économie - Ces mesures du PLF 2025 incluent des réformes de l’impôt sur le revenu (IR), de la TVA et de la fiscalité douanière.
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2024