Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Ils seraient plus efficaces que leurs prédécesseurs. Les vaccins anti-Covid-19 de seconde génération font l’objet d’études et d’essais cliniques à l’étranger. En effet, AstraZeneca en partenariat avec l’Université d’Oxford est en train de réaliser ses premiers essais sur une trentaine de personnes. Le laboratoire suédo-britannique espère que ses vaccins verront le jour dès l’automne prochain. Idem pour Sputnik et le laboratoire chinois Cansino qui préparent également des essais cliniques. Cette deuxième génération de vaccins serait plus efficace que la version actuelle, notamment contre tous les nouveaux variants.
L’Union européenne redouble ses efforts pour le développement de vaccins de seconde génération. Des alliances sont scellées entre pays en matière de recherche et développement. La dernière en date est cellequi lie depuis mars dernier l’Israël, le Danemark et l’Autriche.
Lire aussi :Jeûne : bienfaits, maladies chroniques, vaccins… Tout ce qu’il faut savoir
Petite particularité de cette seconde génération de vaccins, leur administration par la voie nasale. Alors pourquoi justement une administration par le nez ? Laleh Majlessi, docteur des sciences en immunologie et directrice de recherche dans le département de Génome et Génétique à l’Institut Pasteur, souligne que certains tests sur les animaux ont montré que l’administration par voie musculaire protège efficacement, mais partiellement, contrairement à l’administration nasale. «Lorsqu’on immunise ces animaux par une première injection par la voie musculaire et une deuxième injection par la voie nasale, 3-4 jours après l’épreuve virale par le SARS-CoV-2, on ne détecte plus du tout de virus dans les poumons ou le cerveau des animaux. Cela veut dire que le virus a été efficacement bloqué dès la porte d’entrée dans l’organisme hôte et qu’il n’a pas pu se répliquer et se disséminer», précise Laleh Majlessi.
Ce qui est sûr, c’est qu’il est encore trop tôt pour se prononcer sur l’efficacité de ces vaccins. Les essais cliniques commencent à peine sur les humains et il va falloir attendre encore plusieurs mois pour se mesurer leur efficacité contre la Covid-19.
Moderna fournira jusqu’à 500 millions de doses à l’Initiative Covax
Moderna a donné son accord pour fournir jusqu’à 500 millions de doses de vaccin contre la Covid-19 à l’initiative Covax, lancée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). L’accord est «une étape importante alors que nous nous efforçons de faire en sorte que les populations du monde entier aient accès à notre vaccin contre laCovid-19», souligne Stéphane Bancel, directeur général de Moderna. Le patron du groupe indique néanmoins que “seule une petite quantité” devrait être acheminée cette année. Par ailleurs, la Suède s’est engagée à faire un don d’un million de doses du vaccin AZ/Oxford pour aider Covax à remédier d’urgence aux retards d’approvisionnement à court terme. Cet engagement intervient suite à un appel à l’aide international de l’OMS.
Le vaccin pour les adolescents de Pfizer en cours d’évaluation
Après avoir déposé une demande d’extension de l’autorisation en urgence de son vaccin contre la Covid-19 destiné aux adolescents âgés de 12 à 15 ans, le groupe Pfizer-BioNtech attend des résultats cette semaine. En effet, deux agences internationales sont concernées par cela, il s’agit de l’Agence américaine des médicaments (FDA) et l’Agence européenne du médicament (EMA). L’EMA a souligné avoir lancé l’évaluation du vaccin pour cette catégorie d’âge et que le rapport sera délivré ce jeudi. L’avis de l’EMA sera ensuite transmis à la Commission européenne, qui rendra une décision finale juridiquement contraignante applicable dans tous les États membres de l’Union européenne.
Pfizer avait assuré que les données des essais cliniques de phase 3 sur cette tranche d’âge «ont démontré une efficacité de 100%» pour prévenir la maladie.
Temps de lecture : 4 minutes
PLF 2025 : le Maroc mise sur l’égalité des genresLe Maroc poursuit ses efforts pour atteindre l’égalité des genres à travers un dispositif de Budgétisation sensible au genre (BSG), un cadre… |
RPM 2024 : IA et photographie, révolution ou menace ?L’intelligence artificielle (IA) transforme de nombreux secteurs et la photographie n’échappe pas à cette révolution. Les technologies basée… |
Urbanisation végétale des villes : quelles solutions environnementales ?Sous l'impulsion des associations écologistes, les autorités de Casablanca annoncent la fin de la plantation anarchique de palmiers sur les … |
VTC au Maroc : vide juridique et risquesCette lacune expose les utilisateurs à des risques importants, notamment en matière de sécurité, tout en engendrant une concurrence déloyale… |
Crise des étudiants en médecine : où en est-on ?Depuis le début de l’année 2024, la crise des étudiants en médecine s’enlise, malgré les efforts de médiation et de réforme engagés par le m… |
Don d’organes au Maroc : des progrès encore insuffisantsÀ l'occasion de la Journée mondiale du don d'organes et de la greffe, célébrée chaque année le 17 octobre, le Maroc se trouve à un carrefour… |
Droit de grève : le CNDH se prononce sur le principe de «salaire contre travail»La ponction de salaire des grévistes est légale ! Avec cette position, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) s’est rangé du côté … |
Bilan climatique 2023 : une année record pour le MarocL’année 2023 a marqué un tournant pour le climat du Maroc. Selon le rapport officiel de la Direction générale de la météorologie (DGM), 2023… |