La campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 reprend de plus belle. En effet, après quelques semaines durant lesquelles le pays a souffert du risque d’épuisement de son stock de vaccins, les 500.000 flacons de Sinopharm reçuslundi matin ont permis de relancer la machine. Ce mercredi, 105.842 premières doses ont été administrées, ce qui porte le nombre total de premières doses administrées à 4.914.145. Cependant, l’absence d’une réserve considérable ne permet pas au Royaume d’accélérer davantage le rythme de vaccination. Tant que le Maroc reçoit des lots de 500.000 doses, le pays ne pourra pas atteindre des pics de vaccination comme c’était le cas auparavant (entre 150.000 et 300.000 vaccinations par jour).
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Selon certaines sources médiatiques, un nouvel arrivage du vaccin d’AstraZeneca provenant de l’initiative Covax de l’OMS est attendu la semaine prochaine au Maroc. Parallèlement, d’autres lots du vaccin chinois Sinopharm devraient arriver durant la même période. Le partenaire chinois n’a pour l’heure livré que deux millions de doses du vaccin sur une commande de 40,5 millions de doses. Ce qui est naturellement très peu plus de trois mois après ledébut de la campagne. Le Royaume compte sur une plus grande mobilisation chinoise en faveur du Maroc sur ce point. Li Zhanshu, président de l’Assemblée nationale populaire de Chine, avait récemment annoncé que son pays envisage de livrer au Maroc 10 millions doses, entre avril et mai prochain. Une belle promesse que l’on espère voir tenue.
La première cible de la campagne entièrement vaccinée
Le ministère de la Santé s’est réjoui de la finalisation de la vaccination des personnes en première ligne (frontliners), des personnes âgées de plus de 60 ans et des personnes atteintes de maladies chroniques. Cette nouvelle implique que «même en cas de retard d’approvisionnement ou d’épuisement du stock de vaccin, le Maroc aura réduit de façon significative les cas graves et les décès liés à la Covid-19», souligne Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé, lors d’une récente prise de parole au Parlement.
Par ailleurs, le département d’Aït Taleb a annoncé en début de semaine l’élargissement de la campagne de vaccination aux 55-60 ans.1,8 million de citoyens sont concernés par cet élargissement. Le ministre espère que le Maroc pourra atteindre l’immunité collective (vacciner 80% de la population) dans les deux à trois prochains mois.
La vaccination réduit le risque de transmission
Ce sont les résultats d’une étude de l’agence publique de santé anglaise, la Public Health England (PHE). Cette dernière souligne que les personnes infectées par le virus trois semaines après avoir reçu une dose de vaccin sont de 38 à 49% moins susceptibles de transmettre le virus aux membres de leur foyer, que celles n’ayant pas été vaccinées. PHE a suivi 57.000 personnes appartenant à 24.000 ménages où une personne vaccinée a été testée positive, et les a comparées à près d’un million de contacts de personnes non vaccinées. L’organisme indique qu’une dose de vaccin permet également, après quatre semaines, de réduire de 60 à 65 % le risque de développer des symptômes.
«C’est une nouvelle fantastique. Nous savions déjà que les vaccins sauvaient des vies et cette étude, la plus complète menée en conditions réelles, montre aussi qu’ils réduisent la transmission de ce virus mortel», souligne le ministre britannique de la Santé Matt Hancock. La Grande-Bretagne, premier pays à avoir démarré la campagne de vaccination en Europe continue de s’investir dans la recherche et le développement des différents vaccins.
Polémique autour du vaccin russe Sputnik V
Après AstraZeneca, c’est au tour du vaccin Sputnik V d’être source de polémiques à travers le monde. En effet, des scientifiques ont estimé après analyse du vaccin russe que ce dernier est porteur d’une version active d’un virus commun provoquant des rhumes. Pour Angela Rasmusen, virologue américaine, ces résultats «soulèvent des questions à propos de l’intégrité du processus de fabrication de ce vaccin et pourraient représenter un risque pour des personnes au système immunitaire affaibli, si le problème était répandu».
La virologue Angela Rasmussen a estimé qu’il s’agirait d’un problème de contrôle qualité, plutôt que d’un problème inhérent à la technologie utilisée. «Si des lots injectés ont été contaminés, pour la plupart des gens, ce ne sera probablement pas un grand problème, car les adénovirus ne sont généralement pas considérés comme d’importants pathogènes humains, mais pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli, cela pourrait conduire à des effets secondaires plus fréquents, dont certains potentiellement graves».
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Le laboratoire Gamaleïa, qui a conçu le vaccin, a rejeté ces allégations. Denis Logounov, directeur adjoint du laboratoire Gamaleïa, a estimé que les informations publiées dans la presse étaient «sans rapport avec la réalité».
Rappelons que le Maroc a fait une commande d’un million de doses du vaccin russe Sputnik V début mars. Le Royaume a accordé l’autorisationd’utilisation du vaccin russe sur le territoire marocain et la première livraison du vaccin en question devrait intervenir dans les prochains jours. Soulignons enfin que la campagne de vaccination au Maroc connaîtra une courte suspension le 1er mai prochain à l’occasion des commémorations de la fête du Travail. Lesrendez-vous du 1er mai ont été décalés au lundi 3 mai 2021.
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